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13 | Aoust | Envoyé à M. de Luson son M. S. de Reims.
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14 | » | Baillé à M. de Seve, secrétaire du Roy, la signature de la pension d’Eschinard.
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18 | » | M. Rubens[1]. M. Spelman, avec le Salmasius de pallio, Seldenus, avec le livre de M. Pignorius, Camdenus, Bosvel. Winghem, avec son Poullier (pouillé ?) et la main de Pignorius[2]. Pignorius, avec les vers de Borbonius, le Salmasius de Pallio, le Pascalii rhetica Legatio, la Galère de Hobier, le Cappellus, 20 exemplaires de sa main, [en tout] six pacquets. M. Pacius, M. d’Andilly, avec lettres de Rome. D’Estampes[3]. À mon frère.
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19 | » | D’Orléans. AI papa Urbano VIII[4] al cardinal Sainte-Susanne, al Sr Aleandro, avec les vers de Borbonius, la main de Pignorius, à Menestrier, à N. Alemanni, à la Barclay, à de Bonnaire, à Eschinard.
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- ↑ À Carpentras. Camées envoyés à Rubens, œuvres de Goltzius, etc. (R).
- ↑ Ce que Peiresc appelle Ia main de Pignorius était la dissertation du savant antiquaire de Padoue imprimée à Paris par les soins de son dévoué correspondant ; Magnœ Deum matris idæe et Attidis initia ex retuctis monumentis nuper Tornaci Nerviorum erutis (1623, in 4°), composée à l’occasion d’une antique main d’airain trouvée à Tournay.
- ↑ Peiresc venait de quitter Paris après un séjour d’un peu plus de sept ans. Son journal va nous indiquer les étapes du retour en Provence.
- ↑ Maffeo Barberini venait d’être élu (6 août), Peiresc, averti en toute hâte par son ami M. de Bonnaire, s’empressa d’adresser au nouveau pape des félicitations qui lui furent très agréable