où des messieurs du dernier gratin vont flirter avec des dames suaves en débitant quelques stupidités sur la peinture.
Nous lui devons des œuvres définitives ; plus que toutes autres, elles ont élucidé et formulé la théorie générale des impressionnistes, de ces artistes longtemps méconnus qui ont eu — comme l’a excellemment écrit Gustave Geffroy — la vraie sincérité, celle d’hommes de ce temps, regardant les choses avec le souci de les bien voir et d’en jouir, cherchant à s’en emparer pour leur joie, et non pour satisfaire un programme, ne voulant rien d’étranger, de combiné entre ces choses et leur désir de vérité, leur amour de nature. Ils se sont donc servis de ce que savait leur temps ; ils n’ont pas essayé de faire naïf, mais de faire vrai.
Pissarro est avant tout élève de la nature, ainsi que Sisley, Claude Monet, Cézanne et Van Gogh. S’il a étudié les « flambés » de Turner et les rêveries des Japonais, il a su résister à