Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 17 —
Aussi sur son front diaphane
Les lauriers du Ciel vont fleurir.
Soudain, de la sainte colline
S’abaisse un pavillon d’azur ;
Je vois une troupe divine
Qui vient lui rendre un culte pur.
Des séraphins et des archanges
Entonnent d’harmonieux chœurs,
Chantent à l’envi ses louanges
Et sèment sous ses pas des fleurs.
Ils chantent tous : « Reine chérie,
« Entends notre appel glorieux,
« Déserte ta froide patrie,
« Ton trône est dressé dans les Cieux.
« Viens, c’est ton heure triomphale,
« Nous savons le prix qui t’est dû ;