mais il y en a beaucoup d’autres à mentionner. On a aussi cherché des différences dans la conformation du bassin, lequel serait non seulement de forme distincte entre les hommes et les femmes d’une même race, comme l’a catégoriquement reconnu l’anatomie comparative des deux sexes, mais aussi entre les femmes de races diverses, présentant dans chaque race une configuration particulière. Nous verrons jusqu’à quel point la pelvimétrie confirme une telle opinion, et si les cas examinés offrent cette régularité de disposition qui pourrait seule leur communiquer un caractère scientifique. Quant aux autres questions que soulève l’ostéométrie comparée des races humaines, telle que la longueur relative des membres supérieurs, l’aplatissement des pieds, l’opposabilité plus ou moins grande et du gros orteil, la platycnémie et mille autres détails anatomiques que peut suggérer la fantaisie, dans le but de mieux signaler les diversités caractéristiques des races, ils n’ont aucune valeur propre à y attirer l’attention.
Mais voyons quelques chiffres, où sont condensés les résultats de divers essais de craniométrie. Nous commencerons par le cubage, en copiant les tableaux suivants tirés de l’Anthropologie du professeur Topinard. Ils tendent à désigner la capacité comparative de l’endocrâne dans les différentes races humaines. Les chiffres placés à gauche indiquent le nombre de crânes dont on a tiré la capacité moyenne ; quant aux deux rangées de chiffres à droite, elles portent leurs étiquettes et représentent des centimètres cubes.
Hommes | Femmes | ||
88 | Auvergnats | 1598cc | 1445cc |
69 | Bretons-Gallots | 1599 | 1426 |
63 | Bas-Bretons | 1564 | 1366 |
124 | Parisiens contemporains | 1558 | 1337 |