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Page:Botrel - Chansons en sabots, 1912.djvu/19

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VERS L’IDÉAL

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à Théodore BOTREL
en manière de préface


Pour vous payer des dons si largement offerts,
Il vous suffit, ami, d’un rien, de quelques larmes ;
Et, s’il fallait encore embellir tant de charmes,
On pouvait vous donner des fleurs : voici des vers,

Des vers écrits pour vous et par un camarade
L’hommage semblera sans doute superflu ;
Mais c’est là votre orgueil d’avoir ainsi voulu
Que ce soit un Breton qui vous donne l’aubade.