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Page:18830317 Journal des débats.pdf/3

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cependant elles avaient suffi à un adroit voleur pour s’emparer du nécessaire et disparaître.

Plainte a été déposée au bureau du commissaire spécial de la gare, qui a commencé une information.

— Un dépêche de Brest annonce que l’aviso le Travailleur, venant de Rochefort et ayant à bord les restes de l’amiral Grivel, est mouillé sur rade.

— Mardi prochain, 20 mars, aura lieu à la chapelle du palais de Versailles, en faveur de l’œuvre de patronage des enfants délaissés et des libérés de Seine et Oise, l’exécution de l’Oratorio des sept paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ, poème de M. Edouard Laboulaye, sénateur, membre de l’Institut, musique de M. Deslandres, second grand prix de Rome, suivi d’un salut solennel en musique, sous la présidence de l’évêque de Versailles.

MM. Bosquin et Auguez, de l’Académie nationale de musique, Mlle Cour, contralto, professeur à l’Ecole française populaire, et MM. Mazalbert, Thual, ténors ; Jolivet et Bésangier basses prêteront leur concours à cette cérémonie, pour le chant ; MM. Mendels, P. Chavy, violonistes ; Prioré, alto ; Fremaieu, violoncelliste ; Dubeuf, contrebassiste ; Mlle Rivinach, harpiste premier prix du Conservatoire ; Turban, clarinette solo de l’Opéra, pour la partie instrumentale.

L’orgue sera tenu par M. E. Renaud.

— On lit dans le Messager du Midi :

Un acte d’insubordination militaire s’est produit place Saint-Hérem, à Clermont, à l’encontre d’un lieutenant du 92e de ligne. Voici l’ordre général que M. Bréard, commandant provisoirement le 13e corps d’armée, a adressé à cette occasion aux troupes placées sous son commandement :

« Dimanche soir 23 février, six militaires du 36e régiment d’artillerie, en compagnie de plusieurs civils, chantaient, sur la place Saint-Hérem, des chansons de l’obscénité la plus révoltante.

Un officier du 92e régiment d’infanterie voulant, avec raison, faire cesser ce scandale, s’approcha de l’un des artilleurs, l’artificier Braunn, et lui enjoignit de lui donner son nom et son numéro matricule.

Il fut alors assailli par les civils et frappé en présence des artilleurs, qui restèrent impassibles, et répondirent ensuite en se sauvant à la sommation qui leur était faite par l’officier de lui prêter main forte.

En ce moment, deux soldats du 92e de ligne et un soldat de la 13e section de commis d’administration, entendant le bruit de la lutte que soutenait l’officier pour maintenir un de ses assaillans, se précipitèrent à son secours et parvinrent à le dégager.

Les six artilleurs qui avaient compromis leur uniforme en causant un scandale public, ont manqué de courage en ne prêtant pas aide à un officier attaqué par plusieurs individus, et ils ont fait acte d’indiscipline en refusant le secours que réclamait un de leurs supérieurs.

En portant ces faits à la connaissance des troupes sous ses ordres, le général commandant provisoirement le 13e corps d’armée décide que :

Le brigadier Mazière est cassé de son grade ;

L’artificier Braunn, les canonniers Boniface et Moraltrini, sont punis chacun de soixante jours de prison, dont huit de cellule de correction ; les canonniers Clerc et Reizier, de trente jours de prison.

En revanche, le général félicite les nommés Massé et Godeau, du 92e d’infanterie ; Boutin, de la 13e section de commis d’administration, qui ont donné l’exemple de la conduite à tenir par tout militaire en pareille circonstance.

Le soldat Godeau est nommé de première classe.

Au quartier général, à Clermont-Ferrand, le 1er mars 1883. »

— Si la partie la plus fertile du Venezuela est le cordon littoral, sa partie la plus pittoresque et la plus originale, c’est certainement ce qu’on appelle le Llanos ou les Pampas de la vallée de l’Apure. C’est le pays du bœuf sauvage, du jaguar et du crocodile ; de ces énormes vipères d’eau que la science connaît sous le nom d’anacondas, et que là-bas on désigne sous le nom de Culebras d’aqua, par opposition au boa constrictor que l’on y appelle Triego Venado par suite de sa capacité d’engloutir un cerf tout entier. C’est le pays aussi des grandes herbes et des vastes solitudes, entrecoupées çà et là d’oasis où s’élèvent d’immenses fermes, sans parler des Indiens pillards qui le parcourent dans tous les sens et de ses propres habitants aussi originaux, plus peut-être que les Gauchos de la république Argentine.

Les habitants sont au nombre de 390,000 ce qui, réparti sur une superficie de 27 milles carrés, donne seulement 14 habitants par milles carré, soit à peu près 5 habitants par kilomètre carré. Tous les Llaneros se prétendant de vieille souche castillane ; mais ils sont réellement issus du mélange des blancs, des aborigènes et des noirs. Ils forment, dans tous les cas, une race énergique admirablement, adaptée au milieu dans lequel elle s’est placée et propre à soutenir une vie toute de fatigues et de dangers. Jetés sur une plaine en apparence interminable, ils ont à lutter sans cesse non seulement contre les bêtes sauvages et les reptiles vénimeux qui l’infestent, mais encore avec les possesseurs primitifs du sol et des élémens eux-mêmes. Quand ce n’est point avec le jaguar ou la vipère qu’ils ont affaire, ce sont des inondations dont le flot monte avec une effrayante rapidité, qui surviennent, balayent leurs troupeaux et leurs frêles cabanes, ne leur laissant a eux-mêmes, d’autre chance de salut qu’une prompte fuite, au triple galop de leurs rapides chevaux. Aussi bien, dans un pays de cette sorte, le cheval est-il le plus précieux auxiliaire de l’homme : il lui est indispensable ; et rien de plus naturel que le Llanero des savanes de l’Apure soit une espèce de centaure, de même que le Gaucho des bords du Parana.

Le Llanero voit donc dans son cheval l’amie meilleur qu’il ait au monde. Après un pénible voyage, il n’est pas rare de le voir négliger son propre bien-être afin d’assurer celui de son fidèle compagnon, et c’est une idée toute naturelle pour eux que celle qui se trouve exprimée dans les vers suivans d’un des leurs :

Ma femme et mon cheval sont morts ensemble.
Au diable ma femme ! c’est mon cheval que je plains.

Les Llaneros se disent chrétiens, et c’est de bonne foi qu’ils se croient tels ; de fait, ce qu’ils appellent leur christianisme n’est qu’un amas de superstitions extravagantes, grossières et puériles. Ils s’imaginent, par exemple, assurer l’efficacité de leurs armes en les décorant de quelques symboles ou devises catholiques.

La croix surmonte leurs poignards et leur épée à deux tranchans, qui diffère bien peu de celles des Espagnols au moyen âge, de même que les Agnus Dei et les grains du rosaire s’enroulent autour de la crosse des armes à feu. Ils se figurent le diable sous la forme d’une espèce de bête fauve avec des cornes, des sabots et des griffes, et ils ont une peur effroyable des espantos, c’est à dire des ombres, des spectres et des feux follets. Ils ont une confiance toute particulière dans les amulettes et ne manquent pas, dans leurs épreuves morales ou physiques, d’invoquer l’intercession des saints, mais pour chaque circonstance ils ne se fient qu’à un seul saint spécial, si l’on peut ainsi dire. Ainsi saint Paul exerce une puissance absolue sur les serpens et les bêtes vénimeuses, tandis que saint Antoine fait rendre des biens volés ailleurs légitimes propriétaires et qu’un troisième sauve des poursuites de la justice les voleurs de grands chemins.

Librairie.

Sommaire du numéro du 15 mars du Magasin d’Education et de Récréation

Kéraban le Têtu (Ahmet prend une énergique résolution), par Jules Verne, dessins de Benett. — La parole en action (Le conférencier), par E. Legouvé. — Un petit héros par Génin, dessins de Slom. — La conversion de Polichinelles, par C. Lemonnier, dessins de Becker. — Une année de collège à Paris (Lege quaseo), par André Laurie, dessins de Geoffroy, — Beaucoup de bruit pour rien, fable anglaise, par Spark, dessin de Becker — Le Commerce, par Maurice Block (chapitre Ier.

Abonnement d’un an : Paris, 14 fr., départemens, 16 fr. ; union postale 17 fr.

J. Hetzel et Ce, éditeurs, Paris, 18, rue Jacob.

Le Tour du Monde, nouveau journal de voyages. — Sommaire de la 1158e livraison (17 mars 1883) :

Exploration du haut Niger, par M. le commandant Gallieni, de l’infanterie de marine (1880 — 1881). — Texte et dessins inédits. — Exploration du lieutenant Vallière dans le Birgo et le Manding. — Onze gravures de Riou.

Bureaux à la librairie Hachette et Ce, boulevard Saint-Germain, 79, à Paris.

Journal de la Jeunesse. — Sommaire de la 537e livraison (17 mars 1883) :

Texte : Les Millions de la tante Zézé, par J. Girardin. — La France au Soudan, par Louis Rousselet. — Au pays des pommes, par Ouida. — À travers la France : le château de Coucy, par Anthyme Saint-Paul.

Dessins : Tofani, Vuillier, Taylor.

Bureaux à la librairie Hachette et Ce, boulevard Saint-Germain, 79, à Paris.

La Nature, Revue des sciences illustrée, Gaston Tissandier, rédacteur en chef (G. Masson, éditeur, 120, boulevard Saint-Germain, à Paris).

Sommaire du no 511, du 17 mars :

La forêt de cèdres de Teniet-el-Haad, par E. Trutat. — La commission météorologique de Vaucluse. — Bateau rapide de M. Raoul Pictet. — Station magnétique du parc Saint-Maur, par Th. Moureaux. — Instrumens de géodésie dans l’antiquité, par A. de Rochas. — Lampes à pétrole de laboratoire.

Ce numéro renferme 10 gravures et le bulletin météorologique de la semaine.

— Voici le sommaire de la livraison du 15 mars de la Nouvelle Revue, 23, boulevard Poissonière :

Khartoum et le Soudan d’Égypte, par M. Louis Vossion. — Lettres de George Sand à Gustave Flaubert (fin). — Les évolutions du suffrage universel, par M. Léonce de Brotonne. — La carmélite (3e partie), par M. Ernest Daudet. — La famille chinoise, par M. G. — Eug. Simon. — Ils sont là ! par M. L. Brethous-Lafargue. — Revue du théâtre : musique ; par M. Louis Gallet,

La Lumière électrique, journal universel d’électricité, 51, rue Vivienne, Paris,

Sommaire du numéro du 17 mars :

Transport de la force : les expériences du chemin de fer du Nord ; Cornelius Herz. — Les effets microphoniques (2e article) ; Th. du Moncel. — Effets de la température sur la force électro-motrice et la résistance des piles ; William H. Preece — L’historique de la télégraphie ; Aug. Gnerout. — Application de l’électricité aux chemins de fer (2e article) ; M. Cossman. — Les derniers perfectionnements de la lampe-soleil.

SÉNAT

Séance du 16 mars.
PRÉSIDENCE DE M. LE ROYER, PRÉSIDENT.

La séance est ouverte à deux heures.

Le procès-verbal de la dernière séance, lu par M. de Rémusat, l’un des secrétaires, est adopté sans observations.

L’ordre du jour appelle la suite de la discussion du projet de loi portant augmentation des fonds de subvention et d’avances mis à la disposition de la Caisse des lycées, collèges et écoles primaires.

M. le président : Il y a sur l’article 8 un paragraphe additionnel de M. Henry Fournier ; il est ainsi conçu : « Toutefois, la création de ces établissemens ne sera pas obligatoire avant cinq années là où il existe des écoles libres pouvant suppléer provisoirement les écoles publiques. »

M. Henry Fournier développe son amendement.

L’administration, dit-il, agit sans méthode. Je vous demande d’agir suivant une méthode, et celle que je vous propose est rationnelle, si vous n’avez pour but, comme nous, que de propager les écoles. Je demande la prise en considération de mon amendement. (Très bien ! à droite.)

M. Barbey, rapporteur : La commission repousse la prise en considération ; elle estime que la loi sur l’obligation de l’instruction doit être appliquée immédiatement et non pas dans cinq ans.

M. Lambert de Sainte-Croix : Alors, il faut demander immédiatement les 700 millions.

L’amendement de M. Fournier n’est pas pris en considération.

M. le président : L’article 9 est ainsi conçu :

« Lorsque la création d’une école aura été décidée conformément aux lois et réglemens, les frais d’acquisition, de construction et d’appropriation des locaux scolaires ou les frais d’acquisition de l’immeuble, ainsi que les frais d’acquisition du mobilier scolaire, constituent pour la commune une dépense obligatoire. »

» Il est pourvu à la dépense soit par un prélèvement sur les ressources disponibles de la commune, soit par un emprunt contracté à la Caisse spéciale, soit enfin par des subventions du département et de l’État. »

Il y a sur cet article un amendement de M. de Carné ainsi rédigé :

« En cas de refus par le Conseil municipal ou par le Conseil général de pourvoir à l’établissement d’une école, la création n’en peut-être déclarée obligatoire que par une loi.

» Il est pourvu aux dépenses d’acquisition et de construction ou de location des locaux scolaires, ainsi qu’aux frais d’acquisition du mobilier, soit par un prélèvement sur les ressources disponibles de la commune, soit par un emprunt contracté à la Caisse spéciale, soit enfin par des subventions du département et de l’État. »

M. le marquis de Carné développe son amendement.

M. Lenoël combat, au nom de la commission, la rédaction proposée par M. de Carné.

Après avoir entendu M. de Carné et M. Henry Fournier, le Sénat repousse l’amendement par 184 voix contre 92.

M. le président : Quelqu’un demande-t-il la parole sur l’article 9 ?

M. Lucien Brun : Je profite de la présence de M. le ministre de l’instruction publique pour lui rappeler une circulaire de son prédécesseur qui est en contradiction formelle avec la déclaration qu’il a faite hier.

M. le ministre reprochait hier à M. de Fourtou de n’avoir envisagé le projet de loi qu’au point de vue de la construction des écoles sans tenir compte de la faculté qu’il donne d’assurer le service de l’instruction au moyen de la location des locaux nécessaires.

M. le ministre ajoutait que l’article 9 ne permet aucun doute à cet égard.

Il résulte des paroles de M. le ministre, que j’ai été heureux d’entendre, que les communes qui sont tenues de créer une école peuvent le faire sous forme de location.

Or le 24 octobre 1882, le prédécesseur de M. le ministre avait écrit qu’il ne fallait pas perdre de vue qu’aux termes de la loi de 1878 l’acquisition ou la construction de maison d’école constituent une dépense obligatoire et que l’on ne pouvait compter que sur l’appui de l’État pour les frais de location que pendant le temps nécessaire aux travaux de construction.

La construction était donc obligatoire. À la suite de cette circulaire de M. le ministre, les préfets ont adressé des instructions aux maires.

M. le préfet du Rhône, aujourd’hui préfet de la Seine, disait que les communes étaient obligées de construire.

M. Jules Ferry, président du Conseil : C’est souvent leur intérêt.

M. Lucien Brun : Quand ce sera leur intérêt, elles le feront, mais je vous demande de mettre vos circulaires d’accord avec vos déclarations.

J’ajouterai qu’il se passe dans les départemens des faits graves dont j’ai été le témoin. Il y a des communes dans lesquelles il y a des écoles suffisantes. Malgré cela, on leur dit : Nous voulons que vous construisiez. Si vous construisez l’État vous donnera les quatre cinquièmes des dépenses ; si vous ne voulez pas construire, vous payerez seuls. Voilà ce qui résultait de la circulaire que je viens de lire.

Si je fais cette observation, ce n’est pas pour que M. le ministre ajoute quoi que ce soit à ce qu’il a dit. Il est entendu que les communes ont le choix entre la location et la construction.

Je voulais le constater, et je demande à M. le ministre de faire une circulaire qui mette d’accord son administration avec ses paroles. (Très bien ! très bien ! à droite.)

L’article 9 est adopté.

M. le président : Nous passons à l’article 10.

Il y a un amendement de M. Labiche ainsi conçu :

« À défaut d’un vote du Conseil municipal ou sur son refus, le préfet, après avis du Conseil général, et, si cet avis n’est pas favorable, en vertu d’un décret du Président de la république rendu en Conseil d’état, pourvoit d’office, par un arrêté, au payement des frais de construction et d’appropriation de maisons d’école louées ou acquises, et d’acquisition de mobiliers scolaires, soit par un prélèvement, sur les ressources disponibles de la commune, soit par des subventions du département ou de l’État, soit enfin par un emprunt contracté à la Caisse des lycées, collèges et écoles. »

» Lorsque, dans les conditions énoncées au paragraphe précédent, un emprunt à la Caisse des lycées, collèges et écoles aura été jugé nécessaire, le maire, où, sur son refus, un délégué spécial nommé en exécution de l’article 15 de la loi du 18 juillet 1839, empruntera à cette Caisse, après y avoir été autorisé, la somme nécessaire.

» Il sera alors pourvu au service de l’emprunt au moyen d’une imposition spéciale, établie conformément au paragraphe 4 de l’article 39 de la loi du 18 juillet 1839.

» L’emplacement de l’école à construire est désigné par le Conseil municipal, et à défaut par le préfet, deux mois après que le Conseil municipal aura été régulièrement mis en demeure.

» Lorsque le Conseil général aura refusé une demande de subvention ou ne sera pas prononcé dans la session qui suivra celle dans laquelle il aura été dûment saisi, la subvention de l’État pourra être accordée par décret rendu après avis du Conseil d’État.

« L’article 15 de la loi du 1er juin 1878 est abrogé. »

M. Labiche : Un de nos collègues me recommande d’être bref (sourires), vous pouvez être tranquilles, je ne dirai qu’un mot : mon amendement a été accepté par la commission et par le gouvernement.

Cette rédaction sauvegarde la loi de liberté fait en 1871. (Très bien !)

L’amendement de M. Emile Labiche est mis aux voix et adopté.

L’article 11 est également adopté sans débat.

M. le président : Il y a un article additionnel présenté par M. de Gavardie ; il est ainsi conçu :

« La présente loi ne sera exécutoire qu’après une enquête faisant connaître :

» 1e La nécessité de nouvelles écoles à créer ;

» 2e Les communes dans lesquelles elles seront établies.

» Cette enquête aura lieu par les soins de l’administration, et les résultats en seront consignés dans un rapport aux deux Chambres, présenté par M. le ministre de l’instruction publique. »

Il y a lieu à la prise en considération. M. de Gavardie à la parole pour développer sommairement son amendement.

M. de Gavardie défend son amendement.

M. Barbey : La commission s’oppose à la prise en considération de l’amendement.

Le Sénat ne prend pas en considération l’amendement de M. de Gavardie.

L’ensemble du projet de loi est ensuite voté par 190 voix contre 78.

Le Sénat adopte sans discussion par 188 voix contre 1 un projet de loi portant ouverture au ministre de l’instruction publique d’un crédit extraordinaire de 400,000 fr. pour l’agrandissement de l’École normale supérieure.

L’ordre du jour appelle la première délibération sur le projet de loi, adopté par la Chambre des Députés, portant augmentation des fonds d’avances et de subvention mis à la disposition de la Caisse des chemins vicinaux.

M. La Caze, rapporteur : D’accord avec le gouvernement, j’ai l’honneur de demander la déclaration d’urgence.

L’urgence est déclarée.

M. Henry Fournier (Cher) se plaint de l’interruption des travaux des chemins vicinaux. Il déclare qu’on a partout méconnu les règles ; remplacées par la faveur, l’arbitraire et le gaspillage.

L’orateur a prévenu le ministre de l’intérieur qu’il lui poserait une question sur l’administration de la Caisse des chemins vicinaux, le jour où le Sénat discuter le projet ; le ministre n’étant pas là, il demande le renvoi à demain. (Bruits divers.)

M. Jules Ferry, président du Conseil : Nous sommes aux ordres du Sénat.

M. Lacaze, rapporteur, trouve les critiques de M. Fournier sévères et exagérées. Les fonds sont engagés et non pas dépensés, comme le croit le préopinant ; c’est d’ailleurs aux Conseils généraux de surveiller le tableau de distribution des allocations.

Le rapporteur termine en demandant au Sénat de voter la loi pour parer aux besoins les plus pressans.

Le Sénat repousse le renvoi à demain.

M. Fournier (Cher) : Je renonce à toute question. J’avais prévenu le gouvernement. On ne juge pas à propos de me répondre. La majorité approuve ces procédés ; je n’insiste pas. (À droite : Très bien ! très bien !).

Les articles du projet sont successivement adoptés, puis l’ensemble de la loi est voté à l’unanimité de 241 votans.

Demain, à deux heures, réunion dans les bureaux.

À trois heures, séance publique.

BULLETIN JUDICIAIRE.

La chambre des appels de police correctionnelle a remis à lundi le prononcé de son arrêt dans le procès de MM. Bontoux et Féder (affaire de l’Union générale)


Le nom de M. Pierre Berton, l’artiste du Vaudeville retentissait hier devant la 4e chambre du tribunal de la Seine ; il s’agissait d’une demande en séparation de corps.

Pierre Berton avait fait autrefois la connaissance d’une jeune actrice, Mlle Dubreuil avec laquelle il eut cinq enfants : trois garçons et deux filles. Plus tard, voulant régulariser cette situation, il épousa son ancienne maîtresse.

La vie commune devint bientôt alors intolérable : d’une part, Mme Berton, dont l’éducation première avait été négligée, faisait constamment des scènes à son mari et écrivait aux amis de celui-ci des lettres anonymes ; d’autre part, Pierre Berton s’était laissé prendre aux charmes de Mlle Thérèse Meillan.

Cette liaison serait encore ignorée si Pierre Berton n’avait lui-même découvert très involontairement le pot aux roses par suite d’une de ces méprises si bien employées par les vaudevillistes.

Alors qu’il se trouvait en Angleterre, il écrivit deux lettres, l’une à sa femme, et l’autre à sa maîtresse ; puis sans y faire attention, il adressa à sa femme la lettre destinée à Mlle Meillan et réciproquement ; inde inrae. Une demande en séparation de corps a été introduite par Mme Berton.

Me Carraby a plaidé pour Pierre Berton et Me Cartier pour la demanderesse.

Les parties étant d’accord pour demander une enquête, celle-ci a été ordonnée.

Statuant provisoirement, le tribunal, présidé par M. Grattery, a confié les cinq anfans à la garde de la mère et condamné Pierre Berton à payer à sa femme une provision ad litem de 400 fr. et une pension alimentaire de 1, 000 fr. par mois.


COUR D’ASSISES DE L’ALLIER.
Affaire Dormoy

On télégraphie de Moulins, le 16 mars :

À huit heures et demie, un piquet de douze chasseurs vient occuper la salle des assises.

Le plus grand calme règne dans la ville et autour du palais où quelques rares curieux viennent se joindre aux témoins et aux jurés.

Dormoy, comme les accusés d’hier, fait défaut et ne se fait pas représenter.

Le président avant de renvoyer les jurés, leur explique qu’ils ont été convoqués et que la session extraordinaire a eu lieu en vertu de la loi de juillet 1881.

Il ajoute que tout laissait supposer que les accusés accepteraient les débats contradictoires, du moins si l’on s’en rapportait à leur journal l’Égalité et à un de leurs avocats qui avait demandé communication des pièces de la procédure.

Après ces paroles du président, les jurés se retirent et le greffier donne lecture de l’acte d’accusation ; qui relève à la charge de Dormoy des faits analogues à ceux reprochés à MM. Guesde, Lafargue et Chapaulie.

Il est passé outre, aux débats, et les témoins sont entendus.

Les dépositions des témoins offrent peu d’intérêt, elles se rapportent aux mêmes réunions publiques et aux mêmes discours incriminés.

L’un des témoins, Petitet, garde champêtre, déclare qu’il a été particulièrement frappé d’une partie du discours de Durmoy dans laquelle l’orateur, faisant appel à la violence disait :

« Les bourgeois seront fusillés par nous a leur tour, comme ils fusillèrent les nôtres en 1871. »

L’avocat général requiert l’application de la loi.

Il montre Durmoy se faisant le complice de Guesde et de Lafargue et colportant leurs doctrines.

Il m’importe peu, ajoute l’avocat général, que des orateurs des deux sexes se fassent les champions du collectivisme ; mais ce que l’on ne saurait tolérer, c’est l’appel à la violence et à la guerre civile. Nous leur promettons qu’ils trouveront en France des magistrats, des gendarmes et une armée disciplinée, qui sont prêts à faire respecter la loi.

Que les fauteurs le sachent donc, les magistrats ne failliront pas à leur devoir.

La Cour, après en avoir délibéré, condamne Dormoy à deux ans de prison et 3,000 fr. d’amende.

La session extraordinaire est close.


La Cour d’assises de Gênes (Italie) vient de condamner à la peine des travaux forcés à perpétuité un nommé Cecchin, déclare coupable d’avoir dans un wagon, sous le tunnel des Giovi, tenté d’assassiner deux Suisses, le mari et sa femme.

Nécrologie


On annonce la mort, à Paris, de M. Hippolyte Rolle.

M. Rolle avait fait ses premières armes au Figaro, sous la Restauration. Il entra bientôt comme critique dramatique au National, et passa en la même qualité au Constitutionnel et à l’Ordre, et enfin au Moniteur universel, dont il garda le feuilleton dramatique jusqu’en 1854.


Karl Marx, le fondateur de l’Internationale est mort hier à Londres, dit la Justice, qui compte parmi ses rédacteurs M. Longuet, son gendre ; à Argenteuil, où il habitait chez M. Longuet, dit l’Intransigeant, dont le renseignement est probablement plus exact que l’autre. Mme Longuet, sa fille aînée, avait succombé elle-même il y a quelques semaines.

Karl Marx était né à Trèves en 1814. Après avoir fait ses études à Bonn et à Berlin où il se ha avec ce qu’on appelait la Gauche hegélienne, il alla rédiger la Gazette rhénane à Cologne, en 1840. Ce journal ayant été supprimé en 1843, il vint à Paris avec sa jeune femme ; et y publia, en 1844, avec les hegéliens de Gauche, Ruge et Heine, les Deutsch-Franzœsischen Jahrhucher. Dans ce recueil se trouve déjà son idée du socialisme moderne. Il publia en outre, coup sur coup, une Révision critique de la philosophie du droit de Hegel et la Sainte Famille contre Bauer, Bruno et consorts.

Cependant, Karl Marx ne s’attarda pas dans les spéculations philosophiques, et se tourna entièrement vers les clubs socialistes. Expulsé de France à la requête du gouvernement prussien, il se réfugia à Bruxelles

Il publia, en 1847, la Misère de la philosophie, en réponse aux Contradictions économiques ou Philosophie de la misère, de Proudhon. Puis avec Engels, il lança le célèbre Manifeste des communistes qui est devenu la profession de foi de la majorité des socialistes européens.

Après la révolution du 24 février, Marx fit un court séjour à Paris et partit pour Cologne, où il ressuscita la Gazette rhénane, qui fut supprimée en 1850 par le procès des communistes de Cologne.

De nouveau proscrit, Marx se réfugia à Londres, où il se fixa.

Les années qui suivirent furent employées par Marx à fonder l’Association internationale des travailleurs et à formuler les théories du socialisme historico-scientifique, dans la Critique de l’économie politique (1859) et surtout dans le Capital (1867), qui est son œuvre principale comme écrivain.

Jusqu’à sa dissolution, Karl Marx prit une part très active à la direction de l’Internationale, et, depuis, il s’est activement occupé de la fondation de quelques-uns des partis ouvriers actuels.

Le Capital n’était que le premier volume d’une étude qui devait en avoir trois. Il laisse le second volume intitulé, la Circulation des richesses, assez avancé pour être publié.

Bureaux central météorologique.

Vendredi 16 mars.

Les faibles pressions persistent à l’ouest et au sud-ouest de l’Europe. Une dépression menace la Gascogne ; elle amène des mauvais temps de Sud-Ouest à Funchal, d’Ouest à Lisbonne et des vents de Nord-Est accompagnés de neige sur notre littoral océanien.

Le baromètre est élevé au nord et à l’est de l’Europe ; il dépasse 770mm au nord de la Russie.

Le thermomètre a baissé en France et sur le golfe de Bothnie ; il monte dans les autres contrées. Les extrêmes sont de −16° à Hoparanda et 15° à Alicante.

En France, le temps est au beau avec température assez basse dans le Nord ; le ciel va se couvrir, et des pluies sont probables dans le Sud.


Hier, à minuit, le thermomètre centigrade de l’ingénieur Ducray-Chevalier (Pont-Neuf) marquait 4 degrés 2/10 au-dessous de zéro ; aujourd’hui, à six heures du matin, 5 degrés ./.. au-dessous de zéro ; à midi, 1 degré 6/10 au-dessus de zéro.

Hauteur du baromètre à midi, 752mm5, sans correction.


Le Fer Bravais est de toutes les préparations ferrugineuses en général celle qui se prend le plus facilement, que les estomacs les plus difficiles supportent le mieux et dont l’usage prolongé n’entraînent ni dégoût, ni gastralgie, ni constipation. (Ext. d’une caus. scientif.)

Insensibilisateur Duchesne. Extraction et pose de dents sans douleur, rue Lafayette, 45.

POUGUES GUÉRIT les MALADIES d’ESTOMAC.

Publications de mariages
du 12 mars.

M. Porret, employé, rue Pierre-Levée, 18 et Mlle Rourmont, employée, rue Montmartre, 78. — M. Canaux, employé, avenue Parmentier, 12, et Mlle Scheffer, rue Meslay, 25. — M. Fleury, employé, à Dieppe, et Mlle Schoch, brodeuse, rue d’Angoulême, 18. — M. Poney, employé, rue Popincourt, 32, et Mlle Stirnling, rue Saint-Sabin, 62 — M. Dattez, pharmacien, rue de Charonne, 136, et Mlle Charron, rue Rébeval, 64. — M. Chambon, gérant, boulevard Beaumarchais, 76, et Mlle Gavard, boulevard Voltaire, 19.

M. Werquin, employé à la préfecture, boulevard de Reuilly, 56, et Mlle Bourdon, professeur à Lille. — M. Boucher, comptable, rue de Charenton 226, et Mlle Hérail, journalière, passage Tocanier, 17. — M. Auger, employé, boulevard Picpus, 9, et Mlle Potier, modiste, rue Saint-Antoine, 156. — M. Boudon, employé, rue Claude-Decaen, 46, et Mlle Couturier, couturière, à Vaison (Vaucluse).

M. Barrat, employé, boulevard de la Gare, 16, et Mlle Roulot, couturière, rue du Chevaleret, 183. — M. Lézac, employé, rue Domremy, 41, et Mlle Minard, couturière, à Jajac (Dordogne). — M. Cartier, entrepreneur, boulevard de la Gare, 141, et Mlle Vinet, femme de chambre, rue de Courcelles, 86. — M. Desouches, marchand de bois, à d’Huisson (Loir-et-Cher), et Mlle Riviere, rue du Chevaleret, 5.

M. Larmé, employé, avenue d’Orléans, 50, et Mlle Ballet, lingère, même maison. — M. Guinault, employé, boulevard Arago, 83, et Mlle Forget, employée, faubourg Saint-Jacques, 3. — M. Pillot, rue du Château, 181, et Mme Ve Pla, traiteur, même maison. — M. Chey, rentier, boulevard Jourdan, 20, et Mlle Rittler, rentière, même maison. — M. Machuyray, employé, rue Cabanis, 1, et Mlle Deval, employée, même maison.

M. Chavanne, employée, rue du Commerce, 81. — Mlle Bauram, employée ; rue du Commerce, 81. — M. Lafosse, employée ; rue des Entrepreneurs, 95, et Mlle Cardon, brocheuse, rue Croix-Nivert, 125. — M. Choquet, employé, boulevard de Grenelle, 128, et Mlle Leblanc, couturière, même maison. — M. Noiré, employé, rue Dombasle, 31, et Mlle Cornil, institutrice, même rue. — M. Chaignaud, employé, avenue de Ségur, 71, et Mlle Dietrich, rue des Martyrs, 98.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE LA SEINE

Déclarations de faillites
Du 13 mars

fargette, entrepositaire de bois, quai d’Ivry, 11. — S. pr., M. Hécaen fils, rue de Lancry, 9.

tissier, pâtissier, rue Monge, 119 bis. — S. pr., M. Hécaen fils, rue de Lancry, 9.

fourcade, libraire, rue Monsieur-le-Prince, 8. — S. pr., M. Boussard, rue de la Tâcherie, 4.

peschard, papetier, rue de Braque, 2, actuellement sans domicile connu. — S. pr., M. Bernard, rue Saint-André-des-Arts, 47.

poncin fils, tailleur, rue Réaumur, 29. — S. pr., M. Bernard, rue Saint-André-des-Arts, 47.

place, ancien marchand de vin-restaurateur, rue des Cendriers, 24, actuellement sans domicile connu. — S. pr. M. Bonneau, rue Saint-Jacques, 33.

pivert, ancien marchand de vin, passage du Ponceau, 38, puis avenue de Clichy, 66, actuellement sans domicile connu — S. pr., M. Hécaen fils, rue de Lancry, 9.

Situation de la Banque de France et de ses succursales au 15 mars au matin.
ACTIF.
Encaisse de la Banque 
2.063.098.965 36
Effets échus hier à recevoir ce jour 
142.945 65
Portefeuille de Paris. Commerce 
395.930.638 24
Effets échus hier à recevoir ce jour 
142.945 65
Portefeuille des succursales, effets sur place 
545.633.078 »
Avances sur lingots et monnaies 
15.369.300 »
          —         —           succursales 
4.556.700 »
          —         sur       titres 
156.675.200 09
          —         —           succursales 
137.463.103 »
          —         —           succursales 
4.556.700 »
Avances à l’État 
140.000.000 »
Rentes réservées
Loi du 17 mai 1834 

Ex-Banques départles 
10.000.000 »
2.980.750 14
Rentes disponibles 
99.634.634 73
Rentes immobilisées 
100.000.000 »
Hôtel et mobilier de la Banque 
4.000.000 »
Immeubles des succursales 
7.553.921 »
Dépenses d’administration 
1.364.613 18
Emploi de la réserve spéciale 
11.997.444 16
Divers 
55.159.819 91
3.751.561.113 46
PASSIF.
Capital de la banque 
182.500.000 »
Bénéfices en addition au capital 
8.002.313 54
Réserves mobilières
Loi du 17 mai 1834 

Ex-Banques départementales 

Loi du 9 juin 1857 
10.000.000 »
2.980.750 14
9.125.000 »
Réserves immob. de la Banque 
4.000.000 »
Réserve spéciale 
11.997.444 16
Billets en circulation 
2.885.521.215 »
Arrérages de valeurs 
8.355.530 29
Billets à ordre et récépissés 
34.149.116 »
Compte courant du Trésor, créd 
108.158.535 75
Compte courans de Paris 
415.498.254 87
        —               —           succursales 
57.133.113 »
Dividendes à payer 
3.474.608 »
Escompte et intérêts divers 
9.315.529 41
Réescompte du dernier semestre 
2.707.549 79
Divers 
28.642.203 51
3.751.561.113 46
Situation de la Banque d’Angleterre

Le bilan hebdomadaire de la Banque d’Angleterre au 15 mars, donne les résultats suivans :

Augmentation
Portefeuille 
88.026 liv. st.
Compte du Trésor 
456.318
Diminution
Circulation 
312.760
Encaisse métallique 
260.389
Comptes particuliers 
59.727
Réserve des billets 
16.310

Proportion de l’encaisse aux engagemens : 42 3/16 0/0.

Il est passé cette semaine par le Bankers Clearing House pour 109 millions sterling de lettres de change et mandats. Pendant la semaine correspondante de l’année dernière il en était passé 96 millions sterling.

Il y a donc une augmentation de 12 millions sterling.

SPECTACLES DU 17 MARS




Opéra. –.h../.. Bal des Artistes dramatiques.
Français. – Les Effrontés.
Odéon. – Formosa.
Opéra-Comique. – La Flûte enchantée.
Gymnase. –.h../.. Monsieur le Ministre.
Châtelet. – La Queue du Chat.
Nations. – La Fille des Chiffonniers.
Palais-Royal. – Le Truc d’Arthur.
Vaudeville. – Fédora.
Variétés. – Mam’zelle Nitouche.
Porte Saint-Martin. – Le Juif Errant.
Renaissance. – La Cigale.
Ambigu. – L’As de Trefle.
Bouffes-Parisiens. – 8h. Les Mousquetaires au couvent.
Nouveautés. – Le Droit d’aînesse.
Gaîté. – Le Roi des Grecs.
Folies-Dramatiques. – La Princesse des Canaries.
Menus-Plaisirs. – Les Pommes d’or.
Déjaxet. – Le Parisien.
Athènée. – 8h. 1/2. Le Coucou.
Château-d’Eau. – 8h. Kléber.
Cluny. – 8h../.. La Faute de M. Tabouret.
Fantaisies-Parisiennes. – Lequel ? Paille d’avoine, Quelle que soit leur date.
Bouffes-du-Nord. – Les Petites Dames du Temple.
Robert-Houdin. – Tous les soirs, à 8 heures séance de Magie, Physique, Prestidigitation. Hippodrome. – Clôture annuelle. – Réouverture au printemps.
Eden-Théâtre, rue Auber, près l’Opéra. – 8h. 1/2. Excelsior, grand ballet. – Cirque. – Concerts et spectacle variés.
Cirque d’hiver (Boulevard des Filles-du-Calvaire). – Tous les soirs, à 8h. 1/2, spectacle équestre.
Cirque Fernando. – Tous les soirs, à 8h. 1/4, spectacle équestre.
Musée Grévin, de 11h. du matin à 11h. du soir, boulevard Montmartre.

L’administrateur-gérant,
Mars.

Imprimerie du Journal des Débats,
17, rue des Prêtres-Saint-Germain-l’Auxerrois.
Le Directeur
Mars.
Adjudications.

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S’adresser à Me aug. jozon, notaire à Paris, 9, boulevard Saint-Denis, et au jardinier.


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Mise à prix 
118,000 fr.

S’adr. à me theret, not., b. Saint-Denis, 24.


ERRATUM Étude de me delihu, avoué. Vente au Palais, le 31 mars. Le revenu de la maison place Saint-Sulpice est de 9,476 fr. et 61 c. et non de 7,725 fr. 40 c.

COLLECTION B. NARISCHKINE

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DES ÉCOLES
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composant la
Collection B. NARISCHKINE
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Avec le concours de M. Ch. Pillet, son prédécess. ;
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le mardi 3 avril 1883,
publique,
le mercredi 4 avril 1883,
de une heure à cinq heure
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S’ad. à M. DUFOUR, not., boul., Poissonnière, 15. »

Avis divers.

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