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Échecs

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Pièces de jeu de type Staunton. De gauche à droite : roi blanc, tour noire, dame (ou reine) noire, pion blanc, cavalier noir, fou blanc.

Le jeu d’échecs (prononcer [eʃɛk]) est un jeu de plateau de réflexion pour deux personnes dérivé du chatrang perse et indirectement du chaturanga d'Inde, et connu dans le monde arabe depuis le Moyen âge. Jouissant d'un grand succès populaire et critique depuis cette époque, il est massivement pratiqué par des amateurs et des professionnels.

Citations de joueurs professionnels

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Mitra Hejazipour 

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Voir le recueil de citations : Mitra Hejazipour
On ne peut pas se permettre, à haut niveau, d’avoir des pensées parasites. Quand tu joues, ton univers doit se limiter exclusivement à ces 64 cases. Si l’adversaire gagne, c’est que tu t’es toi-même perdue.
  • « Entretien, pourquoi la série Netflix « Le Jeu de la dame » épate la championne du monde d’échecs », Mitra Hejazipour, propos recueillis par Frédérique Guiziou, Ouest-France, 25 novembre 2021 (lire en ligne)


Quand j’étais enfant, à l’école, je rejouais toutes mes parties dans la tête. La nuit, je rêvais d’autres parties. Les joueurs d’échecs n’ont pas besoin d’échiquier ou de pièces pour jouer. On sait tous jouer à l’aveugle.
  • « Entretien, pourquoi la série Netflix « Le Jeu de la dame » épate la championne du monde d’échecs », Mitra Hejazipour, propos recueillis par Frédérique Guiziou, Ouest-France, 25 novembre 2021 (lire en ligne)


Je le dis donc à toutes les femmes : mettez-vous aux échecs ! Bien plus qu’un sport ou qu’une activité intellectuelle, c’est un jeu fascinant, multifacettes. Vous verrez la vie différemment. Et ça fait du bien !
  • « Entretien, pourquoi la série Netflix « Le Jeu de la dame » épate la championne du monde d’échecs », Mitra Hejazipour, propos recueillis par Frédérique Guiziou, Ouest-France, 25 novembre 2021 (lire en ligne)


Garry Kasparov

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Voir le recueil de citations : Garry Kasparov
Après une vie passée à analyser le jeu d'échecs et à comparer les capacités des ordinateurs aux capacités du cerveau humain, je me suis souvent demandé : d'où vient notre réussite ? La réponse est la synthèse, l'aptitude à combiner la créativité et le calcul, l'art et la science, en un tout bien plus grand que la somme de ses parties. Les échecs sont un nexus cognitif unique, un lieu où l'art et la science s'assemblent dans l'esprit humain, et sont ensuite raffinés et améliorés par l'expérience.
  • (en) Having spent a lifetime analyzing the game of chess and comparing the capacity of computers to the capacity of the human brain, I've often wondered, where does our success come from? The answer is synthesis, the ability to combine creativity and calculation, art and science, into a whole that is much greater than the sum of its parts. Chess is a unique cognitive nexus, a place where art and science come together in the human mind, and are then refined and improved by experience.
  • How Life Imitates Chess, Garry Kasparov (trad. Wikiquote), éd. William Heinemann Ltd., 2007, Opening Gambit, Why Chess?, p. 4


Caïssa, la déesse des échecs, m'a puni pour mon jeu conservateur, pour avoir trahi ma nature.
  • (en) Caissa, the goddess of chess, had punished me for my conservative play, for betraying my nature.
  • How Life Imitates Chess, Garry Kasparov (trad. Wikiquote), éd. William Heinemann Ltd., 2007, Part III, Chapter 15, Crisis Point, p. 188


Les échecs ne sont pas un jeu fait pour les dictateurs, pour de multiples raisons. Un, ils sont transparents. C'est toutes les informations à 100% disponibles donc vous savez exactement ce que vous avez, vous savez exactement ce qu'a votre adversaire. Vous ne savez pas ce qu'il ou elle pense, mais vous savez sans le moindre doute quelles sortes de ressources votre adversaire peut utiliser pour vous frapper, pour endommager votre position. Aussi, les échecs sont en bonne partie un jeu de stratégie donc vous devez raisonner sur le long terme. Les dictateurs ne pensent pas sur le long terme. Les dictateurs, en particulier ceux qui sont au pouvoir depuis aussi longtemps que l'est Poutine, ils doivent travailler en mode survie. Parce que tout tourne autour du jour d'aujourd'hui, peut-être de demain matin. Tout ce qui nous aide à survivre est bon. Parce que dès que le dictateur raisonnera sur le long terme, il manquera nécessairement des gens de son propre entourage en train de le frapper dans le dos. Le jeu qui définit beaucoup mieux les dictateurs est le poker, parce qu'il tourne autour du bluff. Peu importe que vous ayez une main forte ou une main faible. Vous pouvez avoir une main faible, mais si vous êtes à l'aise pour bluffer, faire grimper les enjeux, et si vous savez lire votre adversaire.
  • (en) [C]hess is not a game for dictators for numerous reasons. One, it's transparent. It’s all information hundred percent available so you know exactly what you have, you know exactly what your opponent has. You don’t know what he or she is thinking, but you definitely know what kind of resources your opponent can use to hurt you, to damage your position. Also, chess is very much a strategic game so you have to think long-term. Dictators don’t think long-term. Dictators, especially who are in power for so long as Putin is, they have to work on the survival mode. Because it’s all about today, maybe tomorrow morning. Everything that helps us survive is good. Because the moment the dictator thinks long-term, he’ll definitely miss guys from his own entourage hitting him in his own back. The game that defines dictators much better is poker because it’s about bluffs. It doesn’t matter whether you have a strong hand or weak hand. You can have a weak hand, but if you’re comfortable bluffing, raising stakes, and if you can read your opponent.
  • « Garry Kasparov II », Garry Kasparov (propos recueillis par Bill Kristol), Conversations with Bill Kristol, 24 avril 2016 (lire en ligne)


Évocations des échecs dans les arts

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Dans la littérature

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André Breton

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Voir le recueil de citations : André Breton
Le jeu d'échecs est le corps à corps de deux labyrinthes.
  • Profanation, 1944.
  • « La Clé des champs », dans Œuvres complètes III, André Breton, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1999  (ISBN 2-07-011376-0), p. 734


Italo Calvino

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Voir le recueil de citations : Italo Calvino
Le rapport entre philosophie et littérature est un combat. Le regard des philosophes traverse l'opacité du monde, en efface l'épaisseur charnue, réduit la variété de l'existant à un maillage de relations entre concepts généraux, fixe les règles en vertu desquelles un nombre fini de pions se déplaçant sur un échiquier épuise un nombre peut-être infini de combinaisons. Arrivent les écrivains, et ils remplacent les pièces abstraites de l'échiquier par des rois reines cavaliers tours, tous munis d'un nom, d'une forme déterminée, d'un ensemble d'attributs royaux ou chevalins, à la place de l'échiquier ils déploient des champs de bataille poussiéreux ou des mers en furie; et voilà que les règles du jeu volent en éclats, qu'un ordre différent de celui des philosophes se laisse peu à peu découvrir. Ou plutôt : ceux qui découvrent ces nouvelles règles du jeu sont à nouveau les philosophes, revenus à la charge pour démontrer que l'opération accomplie par les écrivains est réductible à l'une des leurs, que les tours et les fous spécifiquement déterminés n'étaient que des concepts généraux déguisés.
  • « Philosophy and Literature », The Times Literary Supplement, 28 septembre 1967.
  • « Philosophie et littérature », dans Tourner la page, Italo Calvino (trad. Christophe Mileschi), éd. Gallimard, 2021  (ISBN 978-2-07-014004-6), p. 222


De même qu'aucun joueur d'échecs ne vivra assez longtemps pour épuiser les combinaisons des déplacements possibles des trente-deux pièces sur l'échiquier, de même nous savons - étant donné que notre esprit est un échiquier mettant en jeu des centaines de milliards de pièces - qu'une vie aussi longue que l'univers ne suffirait pas pour qu'on parvienne à en jouer toutes les parties possibles.
  • Conférence, Turin, Milan, Gênes, Rome, Bari, 24-30 novembre 1967.
  • « Cybernétique et fantômes (Notes sur la littérature comme processus combinatoire) », dans Tourner la page, Italo Calvino (trad. Christophe Mileschi), éd. Gallimard, 2021  (ISBN 978-2-07-014004-6), p. 247-248


Kublai était un joueur d'échecs attentif; suivant les gestes de Marco, il observait que certaines pièces impliquaient ou excluaient le voisinage d'autres pièces et se déplaçaient selon certaines lignes. […] Il pensa : « Si chaque ville est comme une partie d'échecs, le jour où j'arriverai à en connaître les règles, je posséderai finalement mon empire, même si je n'arrive jamais à connaître toutes les villes qu'il contient. »
  • Les Villes invisibles, Italo Calvino (trad. Martin Rueff), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2019  (ISBN 978-2-07-288349-1), chap. VIII, p. 153-154


Le Grand Khan essayait de se prendre au jeu : mais désormais, c'était le pourquoi du jeu qui lui échappait. Le but de toute partie est une victoire ou une défaite : mais de quoi ? Quel était le véritable enjeu ? À l'échec et mat, sous le pied du roi balayé par la main du vainqueur, il reste un carré noir ou blanc. À force de désincarner ses conquêtes pour les réduire à leur essence, Kublai était parvenu à l'opération extrême : la conquête définitive, dont les trésors aux mille formes de l'empire étaient de simples enveloppes illusoires, se réduisait à un morceau de bois raboté : le néant
  • Les Villes invisibles, Italo Calvino (trad. Martin Rueff), éd. Gallimard, coll. « Folio », 2019  (ISBN 978-2-07-288349-1), chap. VIII, p. 154-155


J'avais le goût de la typographie, des châtaignes, de la laine. Un peu de bric-à-brac ne me déplaisait pas, pourvu qu'il décelât un goût volumineux et atmosphérique. J'abhorrais la poudre de riz, et j'aimais sans bornes les échecs. Je me souviens. Luce était ma partenaire à ce jeu, et à quelques autres. L'échiquier exsangue, à carreaux verdâtres et pâles, avait la jaunisse verte. Le cheval galopait fiévreusement, comme mon cœur. La reine... c'est à cette époque que je compris qu'une reine était une femme. Mais le corollaire de cette proposition m'échappait encore. Quant à cette bande de pions qui me barraient la route comme les archers aux chevaliers de Crécy...
  • « Échec », Joseph Delteil, Littérature Nouvelle Série, nº 10, Octobre 1923, p. 6


Marcel Duchamp

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Voir le recueil de citations : Marcel Duchamp
Objectivement, une partie d’échecs ressemble beaucoup à un dessin à la plume, avec cette différence que le joueur d’échecs peint avec les formes blanches et noires déjà prêtes, au lieu d’inventer les formes comme le fait l’artiste. Le dessin ainsi élaboré sur l’échiquier n’a apparemment pas de valeur esthétique visuelle, et ressemble davantage à une partition de musique, qui peut être jouée et rejouée. Dans les échecs, la beauté n’est pas une expérience visuelle comme en peinture. C’est une beauté plus proche de celle qu’offre la poésie; les pièces d’échecs sont l’alphabet majuscule qui donne forme aux pensées; et ces pensées, bien qu’elles composent un dessin visuel sur l'échiquier, expriment leur beauté abstraitement, comme un poème. […] Mes contacts étroits avec les artistes et les joueurs d’échecs m’ont induit à conclure que, si tous les artistes ne sont pas des joueurs d’échecs, tous les joueurs d’échecs sont des artistes.
  • 1952
  • "La Mariée mise à nu" chez Marcel Duchamp, même, Arturo Schwarz, éd. G. Fall, 1974, p. 90-91
  • Le jeu d'échecs comme représentation, Sarah Troche, éd. Éditions Rue d'Ulm, 2009  (ISBN 978-2-7288-3590-4), chap. Marcel Duchamp et les échecs : « tous les joueurs d'échecs sont des artistes », p. 82 (lire en ligne)


En soi, le jeu d’échecs est un passe-temps, un jeu, quoi, auquel tout le monde peut jouer. Mais je l’ai pris très au sérieux et je m’y suis complu parce que j’ai trouvé des points de ressemblance entre la peinture et les échecs. En fait, quand vous faites une partie d'échecs, c’est comme si vous esquissiez quelque chose, ou comme si vous construisiez la mécanique qui vous fera gagner ou perdre. Le côté compétition de l’affaire n’a aucune importance, mais le jeu lui-même est très, très plastique, et c’est probablement ce qui m’a attiré.
  • « Entretien Marcel Duchamp - James Johnson Sweeney », dans Duchamp du signe, suivi de Notes, Marcel Duchamp, éd. Flammarion, 2008  (ISBN 978-2-0801-1664-2), p. 177


Imaginez ce que serait une partie d'échecs, si toutes les pièces étaient dotées de passions et de facultés intellectuelles, plus ou moins petites et rusées ; si vous n'étiez pas sûr non seulement des pièces de votre adversaire, mais un peu aussi des vôtres ; si votre cavalier pouvait se glisser sur une case nouvelle en catimini ; si votre fou, dégoûté de vous voir roquer, pouvait par des cajoleries inciter vos pions à quitter leur place ; et si vos pions, qui vous détestent parce que ce sont des pions, pouvaient s'éloigner de leurs postes attitrés et vous exposer soudain à un échec et mat. Vous pourriez être le plus avisé des calculateurs et des logiciens, et cependant vous retrouver battu par vos propres pions. Cet échec serait particulièrement vraisemblable, si vous vous reposiez avec arrogance sur votre imagination calculatrice, et si vous considériez avec mépris vos pièces animées par les passions.
  • Felix Holt, le radical, George Eliot (trad. Alain Jumeau), éd. Gallimard, 2021, p. 435


Ce n'est pas tant des événements que j'ai curiosité, que de moi-même. Tel se croit capable de tout, qui, devant que d'agir, recule... Qu'il y a loin, entre l'imagination et le fait ! ... Et pas plus le droit de reprendre son coup qu'aux échecs. Bah ! qui prévoirait tous les risques, le jeu perdrait tout intérêt ! ...
  • Lafcadio, dans Les Caves du Vatican.


Les échecs comme projection de l'ego, la défaite comme frustration de la libido, et toutes ces choses délicieusement cochonnes… Ces mouvements longs et profonds, en diagonale, des fous qui glissent sur l'échiquier - il passa le bout de sa langue sur le bord de son verre et frissonna doucement. Enfin . Le vieux Sigmund aurait eu bien des choses à dire sur tout cela.


C'est en graissant ton fusil avec respect et pour le fusil et pour la graisse, c'est en comptant tes pas sur le chemin de ronde, c'est en saluant ton caporal et pour le salut que tu prépares en toi l'illumination de la sentinelle – c'est en poussant tes pièces d'échec dans le sérieux des conventions du jeu d'échec, c'est en rougissant de colère si ton adversaire triche avec la règle, que tu prépares en toi l'illumination du vainqueur d'échecs. C'est en sanglant tes bêtes, c'est en grognant contre la soif, c'est en maudissant les vents de sable, c'est en butant et en grelottant et en brûlant que – sous la condition que tu demeures fidèle non au pathétique des ailes qui n'est que fausse poésie à l'étage de la chenille, mais à ta fonction de chaque instant – tu peux prétendre à l'illumination du pèlerin qui sentira plus tard qu'il a fait le pas de miracle aux soudains battement de son cœur.
  • Citadelle, Antoine de Saint-Exupéry, éd. Gallimard, coll. « La Pléiade », 1953, chap. CXCIX, p. 937-938


Ce gaillard ne sait qu'une chose, derrière son front barré, c'est que depuis des mois, il n'a pas perdu une seule partie d'échecs, et comme précisément il ne soupçonne pas qu'il y a d'autres valeurs en ce monde que les échecs et l'argent, il a toutes les raisons d'être enchanté de lui-même.
  • Le Joueur d'échecs (1943), Stefan Zweig (trad. non mentionné), éd. Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche », 1991, p. 20


Au cinéma

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Nemo (9 ans) : Aux échecs on appelle ça le zugzwang... quand le seul coup valable pour s'en sortir...
Nemo (118 ans) : ...serait de ne pas jouer...
  • Thomas Byrne et Jared Leto, Mr. Nobody (2009), écrit par Jaco Van Dormael


Autres

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G. H. Hardy

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Voir le recueil de citations : G. H. Hardy
[…] un problème d’échecs est tout simplement un exercice de mathématiques pures (ce n’est pas tout à fait le cas pour une partie, puisque la psychologie y a aussi sa part) et parler d’un « beau » problème, c’est célébrer la beauté mathématique, même si c’est une beauté d’un genre relativement inférieur. Les problèmes d’échecs chantent les louanges des mathématiques.
  • Hardy, 1877-1947 : L'Apologie d'un mathématicien ; Ramanujan, un mathématicien indien ; Bertrand Russell et le Collège de la Trinité, G. H. Hardy (trad. Dominique Jullien et Serge Yoccoz), éd. Belin, 1985  (ISBN 2-7011-0530-7), chap. X, p. 24


Un problème d’échecs est authentiquement mathématique, mais ce sont là, d’une certaine façon, des mathématiques « triviales ». Pour aussi ingénieux et compliqué qu’il soit, pour aussi originaux et surprenant que soient les coups, il y manque quelque chose d’essentiel. Les problèmes d’échecs ne sont pas importants.
  • Hardy, 1877-1947 : L'Apologie d'un mathématicien ; Ramanujan, un mathématicien indien ; Bertrand Russell et le Collège de la Trinité, G. H. Hardy (trad. Dominique Jullien et Serge Yoccoz), éd. Belin, 1985  (ISBN 2-7011-0530-7), chap. XI, p. 25


Aucun problème d’échecs n’a jamais affecté le développement de la pensée scientifique ; mais Pythagore, Newton, Einstein en ont, à leur époque, changé le cap.
  • Hardy, 1877-1947 : L'Apologie d'un mathématicien ; Ramanujan, un mathématicien indien ; Bertrand Russell et le Collège de la Trinité, G. H. Hardy (trad. Dominique Jullien et Serge Yoccoz), éd. Belin, 1985  (ISBN 2-7011-0530-7), chap. XI, p. 26


[…] le grand jeu des échecs est avant tout psychologique, le combat d’une intelligence exercée contre une autre.
  • Hardy, 1877-1947 : L'Apologie d'un mathématicien ; Ramanujan, un mathématicien indien ; Bertrand Russell et le Collège de la Trinité, G. H. Hardy (trad. Dominique Jullien et Serge Yoccoz), éd. Belin, 1985  (ISBN 2-7011-0530-7), chap. XVIII, p. 39


Article connexe

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Liens externes

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