Yves Mourousi
Animateur de télévision Journal de 13 heures de TF1 | |
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Nom de naissance |
Yves Stanislas Jean Benoist Marie Mourousi |
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Véronique Mourousi (de à ) |
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A travaillé pour |
France Inter (à partir de ) TF1 RMC |
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Yves Mourousi, né le à Suresnes et mort le à Paris 8e, est un journaliste français de télévision et de radio.
De 1975 à 1988, il est notamment le présentateur des journaux d’informations télévisés IT1 13 Heures puis TF1 Actualités 13 Heures et du JT de 13 heures de TF1 pendant 13 ans, de 1975 à 1988[1].
Célèbre pour son apostrophe « Bonjour ! » à chaque ouverture d'émission ou ses clins d'œil complices à l'actualité à l'entame de ses journaux télévisés, Yves Mourousi est à l'origine d'un changement de style et d'innovations dans la présentation des informations télévisées en France.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille et enfance
[modifier | modifier le code]Né de père inconnu, le jeune Yves Mourousi est élevé par sa grand-mère, Marie Figueira d'Almeida (1888-1971) et s'invente une mère parfaite[2].
En réalité, la princesse Euphrosine Mourousi (1907-1965), émigrée russe de noblesse phanariote[3] mais désargentée[4], était une intrigante, collaboratrice des Allemands, pendant la Seconde Guerre mondiale[5] au point d'être considérée comme faisant partie des « comtesses de la Gestapo ». Pour gagner sa vie durant l'Occupation, cette trentenaire toxicomane profite du trafic de cigarettes et dénonce des familles juives et d'immigrés russes. D'après l'historien Cyril Eder[6], elle aurait fait de la prison pour avoir escroqué les Nazis et en serait sortie pour accoucher en d'Yves Mourousi.
Durant sa jeunesse, l'enfant se pose longtemps des questions sur sa filiation; sa mère ayant eu des aventures avec des Français et des officiers allemands ; elle lui annonce que son père serait un certain Richard Glorieux (1905-1954), collaborateur français. En avril 1947, elle est arrêtée et emprisonnée[7]. En 1950, elle est condamnée à trois ans de prison, pour intelligence avec l'ennemi[2]. Elle meurt à Athènes (Grèce), en 1965[8].
Yves Mourousi effectue ses études secondaires au lycée Lakanal de Sceaux[9],[10]. Il entre ensuite à la faculté de droit de Paris et à l'École des langues orientales[11].
Débuts journalistiques
[modifier | modifier le code]Devenu journaliste radio à l'ORTF en 1966 à la station France Inter[12], Yves Mourousi effectue un stage d'été comme journaliste à la Maison de la radio en . Le , il réalise son premier reportage radio lors d'un important séisme à Arette, dans le Béarn. Alors qu'il se trouve en vacances dans la région, il impose ainsi à l'ORTF de rapporter l'événement en direct durant quatre jours de suite[13]. Il revient en triomphe à la maison ronde de la radio, à l'été 1967[14],[15].
Lors des événements de mai 1968, Mourousi réalise sa première interview télévisée en interrogeant Alain Peyrefitte, ministre de l’Éducation nationale. Le , il présente pour la première fois le journal de 13 heures de France Inter, après avoir été rédacteur puis rédacteur en chef d’Inter actualités magazine, la tranche d'information de la mi-journée[2].
En 1972, le rédacteur en chef Christian Bernadac sélectionne plusieurs de ses jeunes journalistes de France Inter pour qu'ils produisent et fournissent à la toute nouvelle troisième chaîne de l'ORTF des sujets d'actualités quotidiens intitulés « Inter 3 »; Mourousi est choisi, ainsi que, parmi ses collègues journalistes, Jean-Claude Bourret et Régis Faucon[16].
Il anime en 1973 sur la première chaîne de l'ORTF l'émission Feux croisés[17].
Fin 1974, Christian Bernadac prend les commandes de la première chaîne ORTF qui va devenir TF1, et entraîne son équipe de « la trois » vers « la une »[18].
En 1975, alors que l'arrivée du Tour de France doit se dérouler à la Cipale dans le bois de Vincennes depuis 1968, Yves Mourousi et Félix Lévitan, codirecteur du Tour de France, suggèrent l'idée d'une arrivée finale sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris[19]. Mourousi contacte personnellement le nouveau président de la République Valéry Giscard d'Estaing, pour qu'il autorise l'administration à réaliser ce projet[20]. Ainsi, le 20 juillet 1975 la première arrivée du Tour de France se tient sur l'avenue des Champs-Élysées.
Consécration : la présentation du journal de 13 heures de TF1
[modifier | modifier le code]Du , premier jour marquant la naissance à l'antenne de TF1 en replacement de la première chaîne de l'ORTF et jusqu’à , Yves Mourousi est le présentateur et rédacteur en chef du journal « IT1 13 Heures ». Il devient ensuite le présentateur de « TF1 Actualités 13 Heures », avec à ses côtés successivement Claude Pierrard, Michel Denisot, Jean-Pierre Pernaut et, à partir de 1981 avec le journal de 13 heures de TF1, Marie-Laure Augry constituant ainsi un duo quotidien.
Mourousi apporte un changement radical aux journaux télévisés en France en étant le premier à faire sortir régulièrement le journal de son studio, avec au minimum, un direct en extérieur chaque semaine. Il est également le premier après Léon Zitrone en 1971[21] à faire l'interview mais en direct, du secrétaire général du Parti communiste soviétique Léonid Brejnev, depuis la place Rouge à Moscou; époque de l'URSS. Il est également en direct de Pologne en 1977 puis de la place Tian'anmen à Pékin en 1979.
Depuis les quatre coins du monde et chaque jour, il lance à l'antenne son célèbre « Bonjour ! »[22]. Cette apostrophe est peu conforme aux usages conservateurs de l'époque ; il crée ce gimmick, à la suite de sa première présentation à la radio, le car tétanisé, il oublie de saluer les auditeurs[2].
À cette époque, la durée du journal télévisé de TF1 s'étend sur une heure, avec une première partie consacrée à l'actualité et une seconde partie plus tournée vers la culture, l'innovation et les arts. Mourousi présente certains de ses journaux dans des lieux insolites, par exemple un bloc opératoire d'où les téléspectateurs peuvent suivre en direct l'opération d'un malade à cœur ouvert, une centrale nucléaire, un sous-marin en plongée, un porte-avions de la marine française, à bord de l'avion supersonique Concorde ou encore au stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne, le jour du quart de finale de la Coupe d'Europe des clubs Champions contre Liverpool en 1977[23].
En 1985, il réalise en duplex et en direct, l'interview du président de la Côte d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, depuis le studio du journal de 13 h, à la suite de l'élection de ce dernier pour un sixième mandat, avec une question audacieuse : « Un sixième mandat pour quoi faire, monsieur le président ? ».
Il se distingue aussi par ses facéties liées à l'actualité :
- le jour où le général Jaruzelski impose l'état de siège à la Pologne le , Yves Mourousi remplace son célèbre « Bonjour ! », par « Dzień dobry ! » en polonais et apparaît pour l'occasion vêtu d'un imperméable sombre et chaussé de lunettes noires, à l'instar du dirigeant communiste ;
- il arbore à nouveau l'imperméable et les lunettes noires du président polonais lorsque ce dernier vient en visite en France le , au grand dam du Premier ministre français, Laurent Fabius ;
- il porte un casque de chantier avec un logo Bouygues, le jour de la privatisation de TF1, le selon une façon de dire « je suis et je reste indépendant » vis-à-vis de Francis Bouygues[24],[25].
Le , après un an de conflit avec la nouvelle direction de TF1 (Francis Bouygues et Patrick Le Lay), il présente avec Marie-Laure Augry son dernier journal télévisé, cédant alors sa place à Jean-Pierre Pernaut[2],[26],[27].
Activités annexes à la même période
[modifier | modifier le code]En 1976, Yves Mourousi crée avec Jacques Plaine, président de la Fédération française des syndicats des libraires, la Fête du livre aux Tuileries.
En 1978, il est nommé « Monsieur Moto », chargé de mission auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports. À cette occasion, il est l'initiateur du projet de construction du circuit Carole en région parisienne.
Du au , il présente le magazine d'information Aventures inattendues sur TF1[28]. Dans cette émission, une thématique liée à la consommation, l'industrie ou la recherche est abordée. Le magazine est articulé autour d'un reportage, une rencontre et un débat.
En mai 1984, Yves Mourousi ouvre son bar « Le Look » dans le quartier des Halles, au 49 rue Saint-Honoré, dans le centre de Paris alors en pleine mutation avec le « trou des Halles »[29].
En 1985, il enregistre un disque intitulé 19 (dix-neuf), adaptation française de la chanson Nineteen de Paul Hardcastle, un texte déclamé sur une musique pop, évoquant les faits relatifs à la guerre du Vietnam relatés sur un mode journalistique. L'âge moyen des soldats du Viet-Nam s'élève à 19 ans, expression répétée en boucle, le chiffre 19 devenant le leitmotiv du morceau. Il enregistre un second disque intitulé « ça va ? » en cette même année 1985[30].
En 1985 et 1986, ne craignant pas d'inviter pour son interview des personnes faisant partie des grands de ce monde[31], il conçoit et anime à trois reprises l'émission Ça nous intéresse... Monsieur le Président avec François Mitterrand. La 1re émission est diffusée en direct le dimanche . Mourousi fait sensation lorsque, assis sur le coin du bureau présidentiel, il interroge le chef de l'État, en lui demandant s'il est « un président chébran ». Lors de l'émission suivante, le , Mourousi cède ensuite sa place à un jeune prodige de 14 ans et demi, Cyrille de Vignemont, surdoué de l'informatique, lequel questionne le président Mitterrand. La dernière émission est diffusée le , une quinzaine de jours avant le premier tour des élections législatives[32].
En , Mourousi présente sur TF1 Au nom du peuple français, émission de fiction historique avec notamment son collègue Léon Zitrone, dans laquelle il réécrit le procès de Louis XVI et à la fin de laquelle les Français sont appelés à voter. Ainsi, 55 % des suffrages exprimés se prononcent pour l'acquittement.
L'après 13 heures
[modifier | modifier le code]De 1987 à 1989, Yves Mourousi est le directeur des opérations spéciales de TF1[33]. Il occupe cette fonction après son éviction du journal de 13 heures, en . De 1989 à 1991, il devient conseiller d'Hervé Bourges, directeur général de RMC et anime de La Politique autrement, une interview politique quotidienne.
En 1990 sur Antenne 2, il assure une interview dans l'émission Télé Zèbre de Thierry Ardisson[34].
De 1991 à 1994, il est le directeur des programmes et des opérations extérieures de RMC.
En 1995, l’institut national des sports et de l’éducation physique (INSEP) lui confie la charge d'organiser son cinquantenaire. Dans ce cadre, Yves Mourousi organise du 17 au , le 1er Sommet des géants du sport, plus grand événement sportif jamais organisé en France, hors compétitions; lequel réunit sur le site du célèbre institut, plus de 600 champions et stars du sport, toutes générations confondues et près de 350 000 personnes.
De 1996 à 1998, il est nommé responsable de la mission Paris 2000 de la Mairie de Paris chargée d'organiser les festivités de l'an 2000, sur proposition du maire de Paris Jean Tiberi.
En 1997, il annonce dans le quotidien La Marseillaise son intention de poser sa candidature à la mairie de Cannes aux élections municipales de 2001. Dans cette perspective, il souhaite « réunir, sans exclusive, et en dehors des habituels clivages politiques habituels ». Mourousi ne concrétisera pas ce projet électoral et ne pourra mener sa tâche à son terme dans la capitale.
Vie privée et mort
[modifier | modifier le code]Yves Mourousi, habitué de la vie nocturne parisienne avec ses excès (drogue, alcool et sexe)[2], a une réputation de célibataire endurci. Il mène, jusqu'en 1985, une vie essentiellement homosexuelle[35], à l'insu du grand public mais sans que lui-même en fasse grand secret dans son milieu professionnel. Danièle Gilbert évoque en 2018 dans son autobiographie une relation entre le journaliste et David Bowie[36].
En 1976, le journaliste Philippe Bouvard évoque « ses goûts » pour les hommes, dans son livre journal de bord Du vinaigre sur les Huiles, dans une chronique sur sa fausse idylle avec Mireille Mathieu, mise en scène pour la presse[37].
En 1984, Yves Mourousi fait allusion à son homosexualité dans un entretien accordé au journal gay Magazine[38] mais, en raison de la faible circulation de ce périodique, l'entretien passe alors inaperçu auprès du grand public[39].
Le , il épouse Véronique Audemard d'Alançon (1961-1992) et le mariage religieux est célébré à l'église Saint-Paul de Nîmes, à deux pas des arènes. Ce mariage est l'événement mondain de l'année 1985. Des milliers de personnes, dont de nombreux médias, sont présents à Nîmes car le marié a convié le Tout-Paris : acteurs, réalisateurs, artistes, journalistes.
Selon divers témoignages, l'union d'Yves Mourousi avec Véronique Audemard d'Alançon est, contrairement aux rumeurs qui la veulent « bidon », un véritable mariage d'amour[2] : le journaliste aurait mal vécu de voir ses noces tournées en dérision par Coluche et Thierry Le Luron lors d'un mariage parodique, quelques jours avant la véritable cérémonie[40],[41],[42],[37],[2].
De leur union naît une fille, Sophie, le . En 1987, Véronique, enceinte, perd leur deuxième enfant dans un grave accident de voiture[réf. nécessaire].
Son épouse meurt en , à 31 ans, d'une méningite foudroyante[43],[44].
Yves Mourousi meurt le des suites d'un malaise cardiaque[45],[46],[47]. Sa dépouille repose au cimetière du Montparnasse, auprès de son épouse Véronique[48],[49],[50].
Attentat
[modifier | modifier le code]Le , Yves Mourousi échappe à un attentat à l'explosif, à son domicile. Une bombe fait exploser son appartement et une partie de l'immeuble situé au 126 boulevard Suchet, dans le 16e arrondissement de Paris. L'attentat est revendiqué par un certain « Front uni arabe », une organisation qui n'a jamais existé. Un mystère entoure toujours cette affaire : Yves Mourousi a-t-il été réellement visé ou serait-ce son compagnon, Éric Yung, lequel, avant d'être journaliste et écrivain, a fait partie d'un service de la police judiciaire du 36, quai des Orfèvres ? Pour autant, le jour même, Mourousi tient à présenter le journal de 13 heures de TF1.
L'affaire est relayée dans le journal télévisé mais Mourousi laisse le soin à Michel Denisot de l'annoncer. Mourousi ne veut faire aucun commentaire, d’autant plus que cela pourrait impliquer son compagnon à l'antenne et dévoiler ainsi sa vie intime. Le présentateur remercie toutefois les personnes qui l'ont soutenu lors de cette épreuve.
Spectacles et chansons
[modifier | modifier le code]- 1980 : Yves Mourousi fait partie de l'association de la presse du music-hall et du cirque (PAVDEC-Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) créée par Jacqueline Cartier, avec le soutien amical de Pierre Cardin, qui rassemble notamment Guy des Cars, Christian Boner, Francis Fehr et Jean-Pierre Thiollet. Il est également membre du jury du premier Festival mondial du cirque de demain.
- Président d'honneur du « Monde Festif en France », principale association des forains de France, qui lui doivent leur installation chaque année dans les jardins des Tuileries, il organise et met en scène de nombreux spectacles, la comédie musicale Barnum, Les Nuits de l'armée... Véritable succès le premier soir de la représentation, Barnum connaît par la suite l'échec.
- En 1985, il interprète deux chansons : la première qui s'appelle Ça va ? produite par Mort Shuman et co-écrite avec Shuman, enregistrée au Palais des congrès de Paris. La seconde, intitulée Dix-Neuf, évoque la guerre du Viêt Nam et de ses conséquences sur la jeunesse américaine[51]; version française du titre 19, succès international signé par le musicien Paul Hardcastle. Le musicien aurait lui-même demandé à Mourousi de poser sa voix sur la bande musicale.
Documentaires
[modifier | modifier le code]- Quelques jours après sa mort, sur Canal , un documentaire proposé par Michel Denisot et Marc-Olivier Fogiel lui rend hommage[52].
- En 2012, l'une des numéros d'Un jour, un destin, présentée par le journaliste Laurent Delahousse, lui est consacré[53].
Filmographie
[modifier | modifier le code]- 1977 : L'Animal de Claude Zidi : lui-même
- 1980 : Alors... Heureux ? de Claude Barrois : un journaliste TV
- 1982 : Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean Yanne : le présentateur du journal télévisé
- 1982 : Qu'est-ce qui fait craquer les filles... de Michel Vocoret : lui-même
- 1985 : Cinématon #521 de Gérard Courant : lui-même
- 1998 : Les Fans (court-métrage) de Francis Duquet : lui-même
Publications
[modifier | modifier le code]- Yves Mourousi, Les 300 inévitables, Julliard, 1973
- P. Horay, Barnum, roi du bluff (préface et postface d'Yves Mourousi), 1981
- Yves Mourousi, avec Marie-Laure Augry, Les Vainqueurs 1985-1986, Édition Atlas, 1985
- Yves Mourousi, Il est temps de parler, Flammarion / RMC Editions, 1986
- Yves Mourousi, Salut Mathias, Michel Lafon, 1987
- Yves Mourousi, Brando, le destin, Michel Lafon, 1991
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur en 1995[54]
- Officier de l'ordre national du Mérite
- Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres
- Sept d'or
- Grand prix de la communauté européenne de radiodiffusion (1969 et 1971)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « TF1 13H Titres [Mort d'Yves Mourousi] 08/04/1998 (Jean-Pierre Pernaut) » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- Laurent Delahousse, « Yves Mourousi : les mystères d'un prince », émission Un jour, un destin sur France 2, 12 septembre 2012.
- « Mourousi », sur ghika.net (consulté le )
- Rémy FIERE, « Yves Mourousi, bonsoir! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Le Parisien, « La face cachée d'Yves Mourousi », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- Cyril Eder, Comtesses de la Gestapo, ed. Grasset, 2007.
- France-Soir, 22 avril 1947 : « En vertu d'un mandat d'amener du juge d'instruction Muller chargé de l'information contre les membres de l'Institut antijuif, la princesse Euphrasine Mourouzi (sic), arrêtée dans la région de Montpellier, a été conduite à Paris et hospitalisée à l'Hôtel-Dieu, après avoir été déférée devant le juge d'instruction. La princesse Mourouzi avait joué un rôle particulièrement actif dans plusieurs affaires intéressant des israélites appartenant au monde politique. »
- Jean-Alphonse Richard et Émilien Vinee, « Yves Mourousi : "Ne me parlez pas de cette mère indigne" » [audio], sur RTL (consulté le ).
- « La photo de classe 1ère M », sur Copains d'avant (consulté le ).
- « Les 3 plus beaux lycées d'Île-de-France », sur France Bleu, (consulté le ).
- « Yves Mourousi : une vie à cent à l'heure » , sur letelegramme.fr, (consulté le ).
- Philippa de Roten,, « Télévision: Yves Mourousi a disparu, mais l'info-spectacle reste », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- « Yves Mourousi », sur mesannees8090.wordpress.com, (consulté le ).
- Rémy FIERE, « Retour sur Seine. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- « Yves MOUROUSI », sur paris70.free.fr (consulté le ).
- Jean-Claude Bourret et Bérangère Danigo - La Cinq, l'histoire secrète - Les éditions Trédaniel , (ISBN 978-2813230423), p. 14
- « " Feux croisés " », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Jean-Claude Bourret et Bérangère Danigo - La Cinq, l'histoire secrète - Les éditions Trédaniel , (ISBN 978-2813230423), p. 15
- « Cyclisme : quand Paris était interdit au Tour de France » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
- Lucas Besançon, « 1975 : Yves Mourousi invente l’arrivée sur les Champs », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
- « Interview de Leonid Brejnev par Léon Zitrone » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
- « 40 ans du 13H de TF1 : voici à quoi ressemblait le 1er JT », LCI.fr, 16 février 2021.
- INA
- Le Monde, « Trois présentateurs de TF 1 victimes de la guerre de l'audience Yves Mourousi abandonne le journal de 13 heures », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- « EXCLUSIF Christophe Carrière, auteur de "Yves Mourousi - ombre et lumière", raconte le mariage du présentateur vedette, à Nîmes ! », sur Objectif Gard (consulté le ).
- « Larmes, rires, rancœurs… Les adieux marquants des présentateurs de JT », sur maville.com (consulté le ).
- Odile BENYAHIA-KOUIDER, « Télé Balladur, le rêve raté des Bouygues. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Aventures inattendues - L'Encyclopédie des Émissions TV, sur Toutelatele.com.
- Hexagone Gay, « Les années 80 » , sur Site historique communautaire, ne sais pas (consulté le )
- Franck, « Yves Mourousi par Franck : ) », sur over-blog.com, Années 80 : La Communauté Fan des 80's !!!, (consulté le ).
- « Yves Mourousi : la grande star des JT des années 80 ! », sur Eighties.fr, (consulté le ).
- « Ça nous intéresse… Monsieur le Président - L'Encyclopédie des émissions TV », sur Toutelatele.com (consulté le ).
- « Mourousi avant Pernaut », sur France Inter, (consulté le ).
- « Yves Mourousi : des Bains Douches au JT de 13h chez Thierry Ardisson - INA Arditube » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- Hexagone Gay, « Paris - années 70 », sur hexagonegay.com (consulté le ).
- Benjamin Chapon, « David Bowie aurait follement aimé un présentateur de JT français », sur 20 minutes, (consulté le )
- Les grands hommes du petit écran : Yves Mourousi, France 3, réalisé par Mireille Dumas, Anne Sedes, Alain Chaufour, première diffusion le 25 avril 2010
- Yves Mourousi déclare notamment dans cette interview : « Ce que je reproche à la presse pédé c’est que j’en ai marre des codes postaux pour envoyer des réponses aux petites annonces ! Il faudrait qu’ils aient au moins la vigueur de donner tout de suite leur rendez-vous… », Magazine, février 1984.
- L'histoire secrète de la presse : Magazine (1980-1986), Technikart,
- Fabien Randanne, « VIDEO. Star Clash des mariages «pour rire»: Coluche et Le Luron vs Hanouna et Combal », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- Coluche c'est l'histoire d'un mec, Historia, 1er juillet 2006.
- Quand Thierry Le Luron « épousait » Coluche: retour sur une « drôle d’histoire », Yagg.com, 23 mars 2010.
- Florent Barraco, « Yves Mourousi, splendeurs et misères d'un présentateur de JT », sur lepoint.fr, (consulté le ).
- « 20 juillet 2012 - Sur les Mourousi et l'amour aussi. », sur Bertrand Beyern (consulté le ).
- « Yves Mourousi, bonsoir ! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. », sur liberation.fr, .
- « La double vie d'Yves Mourousi », sur lefigaro.fr, TVMag, .
- « Acte de décès d'Yves Stanislas Jean Benoits Marie Mourousi », sur MatchID.
- « 20h France 2 du 08 avril 1998 - Mort d'Yves Mourousi / Archive INA » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- Marie-Dominique Arrighi et Odile BENYAHIA-KOUIDER, « Yves Mourousi, bonsoir! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- « Yves Mourousi », sur comingout.chez-alice.fr (consulté le ).
- [1]
- « CANAL T.V. spécial hommage à Yves Mourousi du 11 avril 1998 » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
- Alexandre Raveleau, « Un jour, un destin : un nouveau record d’audience avec Yves Mourousi », sur toutelatele.com, (consulté le )
- « ORDRE DE LA LEGION D'HONNEUR Décret du 30 décembre 1995 portant promotion et nomination », sur Journal officiel de la République française,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christophe Carrière, Yves Mourousi, Ombre et lumière, Balland, 2013.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Le mariage d'Yves et Véronique Mourousi
- Yves Mourousi (extraits de journaux télévisés)
- Journaliste français du XXe siècle
- Journaliste de télévision français
- Rédacteur en chef français
- Personnalité masculine française de la radio
- Animateur sur France Inter
- Animateur d'information à la radio
- Animateur français de télévision
- Présentateur de journaux télévisés sur TF1
- Victime d'une tentative de meurtre
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1996
- Officier de l'ordre national du Mérite
- Commandeur des Arts et des Lettres
- Élève du lycée Lakanal
- Étudiant de la faculté de droit de Paris
- Élève de l'Institut national des langues et civilisations orientales
- Personnalité liée à la motocyclette
- Sociétaire des Grosses Têtes
- Naissance en juillet 1942
- Naissance à Suresnes
- Naissance dans le département de la Seine
- Décès en avril 1998
- Décès dans le 8e arrondissement de Paris
- Décès à 55 ans
- Mort d'une crise cardiaque
- Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 18)