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Yves Koechlin

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Yves Koechlin
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Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Yves Pierre Samuel André KoechlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Physicien, ingénieur, officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Suzanne Pierrard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Madeleine Li-Koechlin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour

Yves Koechlin (prononcé ke'klɛ̃) est un physicien français, ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), et lieutenant au long cours, né le à Méry-sur-Oise et mort à Paimpol le [1].

Yves Pierre Samuel André Koechlin naît le à Méry-sur-Oise[a]. Il est le cinquième enfant de Charles Koechlin, compositeur de musique, et de son épouse Suzanne Pierrard[3],[4].

Après la guerre, en , à la suite d'un stage à Pâques, l'association du Groupe universitaire de montagne et de ski (GUMS) est créée par un groupe formé notamment par des étudiants militants ayant appartenu à la Résistance, dont Yves Koechlin faisait partie[5],[6].

En 1949, il épouse Noémie Langevin[7], avec laquelle il a deux enfants, Laurent et Marianne[8].

Yves Koechlin meurt le à Paimpol[9],[8],[10].

Carrière professionnelle

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Il est docteur en sciences physiques après avoir soutenu sa thèse Détermination de la forme des impulsions lumineuses très brèves, application aux phénomènes de scintillation, à l'université d'Orsay en 1961.

Il est ensuite ingénieur au Service des constructions électriques, section d’électronique-physique du Centre d’études nucléaires de Saclay[11], devenu plus tard partie du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)[12]. Dans son laboratoire, on étudie les détecteurs et en particulier les chambres à étincelles[13].

Il est par ailleurs officier de marine, lieutenant au long cours[14],[8].

Collaboration musicale

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Clarinettiste amateur, Yves Koechlin compose avec son père quelques pièces dont Fugue, Intermezzo (pour trois instruments), Monodie, Pastorale (pour clarinette seule) et un Septuor[15].

Après la mort de son père, il conserve quelques documents et une partie de sa bibliothèque littéraire (les archives du compositeur avaient été remises à la Médiathèque musicale Mahler à Kassel)[16],[17].

Il présente également les Sonatines n°1 et n°2 Op.194 pour hautbois d'amour, composées en 1942 par son père et parues en disque : dans le livret de l'édition, il décrit cette œuvre pour dixtuor (hautbois d'amour, flûte, clarinette, clavecin, deux violons, deux altos, deux violoncelles)[18].

Publications

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  • Détermination de la forme des impulsions lumineuses très brèves. Application aux phénomènes de scintillation[19], 79 pages, thèse en sciences physiques, d'après les travaux de Hartmut Kallmann (en) et Milton Furst, Université d'Orsay, 1961 (publiée en 1963, Impr. Louis-Jean, 78 p.) [lire en ligne][PDF]
    • traduction en anglais : (en) Determination of the Form of Very Short Luminous Pulses. Application to Scintillation Phenomena, 1962, 78 pages
  • « Sur l'origine des impulsions de grande amplitude dans le bruit de fond d'un photomultiplicateur », 3 pages, rapport du CEA numéro 273, extrait des Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences, tome 338, séance du , Saclay, Seine-et-Oise, Centre d'études nucléaires, Gauthier-Villars, 1954.
  • « Compteur proportionnel à coque de Be pour la détection de neutrons rapides »[20], Journal de physique et le radium, vol. 16 (8-9), 1955, p. 707-708 [lire en ligne]
  • « Caractéristiques du montage optique d'un scintillateur »[21],[22], dans Journal de physique et le radium, vol. 16 (11), 1955, p. 849-853 [lire en ligne]
  • avec Bernard Mougin, « Fabrication des scintillateurs α insensibles à la lumière ambiante », dans Journal de physique et le radium, vol. 17, 1956, p. 135-136 [lire en ligne]
  • avec Bernard Agrinier, Bruno Parlier, Philippe Catz, « Variation avec la densité d'ionisation de la brillance des étincelles le long d'une trace de particule dans une chambre à étincelles », dans Journal de physique et le radium, vol. 24, 1963, p. 312 [lire en ligne]
  • (en) « Liquid Scintillator Decay Time Measurements in the Sub-Nanosecond range », dans Transactions of the New York Academy of Sciences, , p. 227–235 [lire en ligne]
  • La fluorescence et les progrès de la physique nucléaire, dans Journal de chimie physique, vol. 60 (1963), p. 602-604 [lire en ligne]

Composition

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  • Septuor d'instruments à vent, flûte, hautbois, cor anglais, clarinette en la, saxophone alto en mi bémol, cor chromatique en fa, basson, partition de Charles Koechlin, composée en collaboration avec Yves Koechlin, 24 pages, Paris, L.B.M. Dyer, 1948[23].

Notes et références

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  1. Ses parents ont habité Méry-sur-Oise de juillet 1922 à septembre 1925[2].

Références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. (en) Robert Orledge, Charles Koechlin (1867-1950): His Life and Works, 1989, page 10 [lire en ligne].
  3. Lettre de Charles Koechlin à son ami Roger Désormière.
  4. Généalogie de la famille Koechlin.
  5. GUMS 1948-1955, une association dans l'air du temps, articles de l'historien Michel Pinault, sur le site du GUMS.
  6. GUMS 1948-1955, une association dans l'air du temps, 2e partie, sur le site du GUMS.
  7. Jean-Bernard Cahours d'Aspry, Henri Sauguet : itinéraire parisien, Agence culturelle de la Ville de Paris, 1989, 115 pages : « Photographie d'Henri Sauguet et Charles Koechlin prise en 1949 à la mairie du VIe arrondissement lors du mariage d'Yves Koechlin. »
  8. a b et c Avis d'obsèques.
  9. « KOECHLIN : tous les avis de décès », sur avis-deces.linternaute.com (consulté le )
  10. Faire-part de décès, Le Monde, 16 août 2011.
  11. Fabrication des scintillateurs insensibles à la lumière ambiante, édité par le Centre d'études nucléaires, Service de documentation, 1956 [lire en ligne].
  12. Seeing the invisible: a short account of a grand conquest, Clefs CEA, Numéro 58, Automne 2009, paragraphe From Kourou to Gap, page 6.
  13. Bernard Agrinier, Lydie Koch-Miramond, Jacques Paul, La Collaboration Milano-Saclay-Palermo, Springer, 2006, p. 142 : « Ce n’est pas par le seul hasard que Beppo entra dans le laboratoire d’Yves Koechlin : on y étudiait les détecteurs et en particulier les chambres à étincelles. »
  14. Yves Koechlin, données de la Bibliothèque nationale de France, sur le site data.bnf.fr.
  15. « Notice VIAF », sur viaf.org.
  16. « Immense Charles Koechlin »
  17. Philippe Cathé, Sylvie Douche, Michel Duchesneau, Charles Koechlin, compositeur et humaniste, J. Vrin, 2010, p. 10, note 7.
  18. « Charles Koechlin | Anaclase », sur 195.114.19.217 (consulté le )
  19. Détermination de la forme des impulsions lumineuses très brèves: Application aux phénomènes de scintillation, par Yves Koechlin, Service de documentation du CEA, 1962, sur Google Livres.
  20. Journal de physique et le radium, Volume 16, Numéro 8-9, août-septembre 1955.
  21. Caractéristiques du montage optique d'un scintillateur, par Yves Koechlin, Centre d'études nucléaires, 1955, sur Google Livres.
  22. Journal de physique et le radium, Volume 16, Numéro 11, novembre 1955.
  23. BNF 43077022

Article connexe

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Liens externes

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