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Wilhelm Schubert

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Wilhelm Schubert
Wilhelm Schubert en 1941
Biographie
Naissance
Décès
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MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
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Wilhelm Schubert, né le à Görlitz, et mort le  à Munich est un officier allemand, qui dirige de à le Wirtschaftsstab Ost, puis devient General der Luftwaffe pendant la Seconde Guerre mondiale.

Schubert devient élève-officier le . Pendant la Première Guerre mondiale, il est officier de liaison auprès de la première, puis de la seconde armée bulgare, et au printemps 1918 il est affecté à l'État-major de l'armée, notamment comme attaché militaire à l'ambassade allemande à Moscou.

Schubert dirige de 1919 à 1920 le Grenzschutz Ost, ensemble de corps-francs affecté à la protection des frontières orientales du Reich, puis conseille à partir de 1921 le Ministère du Reich à l'économie. En 1922 et 1923, Schubert est membre de la commission de l'état-major qui prépare la collaboration entre la Reichswehr et l'Armée rouge[1].

Il est ensuite embauché, à Dessau, par l'entreprise d'armement Junkers dans le cadre de la coopération militaire germano-russe. L'URSS commande des Junkers F 13 et une version militaire du Junkers G 24, qui doivent être livrés et armés dans le quartier moscovite de Fili.

Schubert devient en 1925 docteur en sciences politiques, puis en 1928 formateur auprès de la Reichswehr noire dans l'arrondissement de Potsdam. Il est également formateur pour l'académie militaire turque à Istanbul entre 1928 et 1930.

D' à fin 1935, Schubert est officier de réserve de la troisième région militaire à Berlin. Début 1936, il entre à l'État-major de Hermann Göring en tant que formateur de la Luftkriegsakademie. D' à , Schubert travaille au bureau de l'économie de guerre au sein de l'Oberkommando der Wehrmacht. Inspecteur de l'armement de la région militaire VII de Munich de à , il remplit ensuite et jusqu'en cette mission pour la région de Paris.

Schubert dirige de jusqu'à fin , au sein du Wirtschaftsführungsstab Ost le Wirtschaftsstabs Ost, en allemand le bureau économique de l'Est, dont la tâche est de planifier l'occupation et la valorisation économique des régions soviétiques conquises lors de l'opération Barbarossa. Schubert, nommé à ce poste en tant qu'expert de l'URSS, joue un rôle déterminant pour que les aspects politiques de cette politique économique l'emportent sur les aspects militaires[2].  L'historien Rolf-Dieter Müller estime que Schubert est « le type du stratège antisémite et le fervent partisan d'une croisade contre le bolchevisme »[2]. Il est démis de son poste le , officiellement en raison de son âge avancé, mais en fait à cause de « ses faiblesses de commandement avérées »[2].

Schubert dirige en les séances du Wirtschaftsstab Ost sur le Hungerplan. Le , sept semaines avant l'attaque allemande sur l'URSS, il prend part aux discussions dont le compte-rendu indique : « Il ne sera possible de poursuivre la guerre que si la Russie nourrit l'ensemble de la Wehrmacht dès la troisième année du conflit. Si nous prenons ce dont nous avons besoin dans le pays, il est indubitable que des millions et des millions de gens mourront de faim »[3]. Schubert ne prévoit pour l'occupation et le pillage qu'un réseau assez peu nombreux de personnel administratif militaire, escomptant que la famine de la population facilite ses objectifs. Ces directives, notamment celles du dossier vert élaboré par ses services, causent des millions de morts provoquées par le pillage et la famine.

Dans une note qu'il transmet le aux archives militaires fédérales, Schubert écrit que l'histoire du Wirtschaftstab Ost montre « qu'une coopération efficace du NSDAP et de la Wehrmacht a bien été possible, sur le fondement commun de l'antibolchevisme »[2].

Titres honorifiques

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Notes et références

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  1. Adolf Vogt: Oberst Max Bauer, Generalstabsoffizier im Zwielicht, 1869-1929, Biblio Verlag Osnabrück, 1974 S. 681.
  2. a b c et d Rolf-Dieter Müller (Hrsg.
  3. Alex J. Kay: Verhungernlassen als Massemordstrategie.

Bibliographie

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Liens externes

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