Vouvry
| Vouvry | ||||
 La commune de Vouvry vue depuis Corbeyrier. | ||||
 Armoiries |
 Logo |
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| Administration | ||||
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| Pays |  Suisse
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| Canton |  Valais
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| District | Monthey | |||
| Localité(s) | Les Barges, Chavalon, Le Flon, Miex, Taney, Vesenand | |||
| Communes limitrophes | Saint-Gingolph, Port-Valais, Collombey-Muraz, Vionnaz, Chessel, Yvorne et La Chapelle-d'Abondance. | |||
| Présidente | Véronique Diab Vuadens | |||
| NPA | 1896 | |||
| No OFS | 6159 | |||
| Démographie | ||||
| Gentilé | Vouvryen ou tzino | |||
| Population permanente |
4 473 hab. (31 décembre 2022) | |||
| Densité | 134 hab./km2 | |||
| Langue | Français | |||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 46° 20′ 16″ nord, 6° 53′ 28″ est | |||
| Altitude | 387 m Min. 376 m Max. 2 432 m |
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| Superficie | 33,5 km2 | |||
| Localisation | ||||
Carte de la commune
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| Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Valais
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| Liens | ||||
| Site web | www.vouvry.ch | |||
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Vouvry est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Monthey.
La commune comprend plusieurs localités : Vouvry, le village principal, le plateau de Vésenand, qui comprend les villages de Miex, du Flon, de Taney ainsi que Chavalon et Les Barges qui ne se trouvent pas sur le plateau de Vésenand. Il y a aussi le lieu-dit Le Plan-du-Chêne qui se trouve sur la route de Miex[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
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La commune se situe à 11 km au nord-nord-ouest de Monthey[2].
Le territoire de Vouvry s'étend sur 33,5 km2[3]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 6,6 % de sa superficie, les surfaces agricoles 34,9 %, les surfaces boisées 39,2 % et les surfaces improductives 19,2 %[4]. La commune forme sur 7 km la frontière entre la Suisse et la France (val d'Abondance), reliées par le col ou pas de Vernaz, à 1 814 m d'altitude. Le centre de la commune se situe à une altitude de 391 m sur la place et à 427 m vers l'église[2]. Vouvry culmine au sommet des Cornettes de Bise, à 2 432 m d'altitude.
Transports
[modifier | modifier le code]Transports publics
[modifier | modifier le code]- Gare CFF de Vouvry, ligne St-Gingolph–Bouveret–Monthey–St-Maurice.
- Lignes de CarPostal
- Bus de nuit : Monthey – Vouvry - St-Gingolph
- Ligne 131 : Vouvry - Miex
- Ligne 120 : [Villeneuve VD] - [Noville] - [Rennaz] - [Noville] - [Chessel] - [Vouvry] - [Vionnaz] - [Collombey-Muraz] - [Monthey]
Transports individuels
[modifier | modifier le code]- A9 (Brigue - Lausanne - Vallorbe)
16 (Villeneuve) et 17 (Aigle) - Route principale 21 : Saint-Gingolph (frontière, D 1005 vers Évian-les-Bains) - Vouvry - Vionnaz (H 11) - Collombey-Muraz - Monthey - Martigny - Tunnel du Grand-Saint-Bernard
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune signifie « sous la colline ». Il est formé de la préposition celtique vo- (sous, en dessous) et du substantif brig- (colline, montagne), latinisés en Vobrigium[5].
La première occurrence écrite du toponyme, Wovregium, date de 1018[5].
La commune se nomme Veuvri en patois valaisan[6].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le territoire de Vouvry est habité depuis au moins 35 000 ans, comme l'atteste l'abri moustérien à Taney. Un cimetière burgonde de 23 tombes a été découvert en 1898[7].
En 1018, Rodolphe III de Bourgogne donne le domaine royal de Vouvry à l'abbaye de Saint-Maurice, qui y installe un vidomne, puis un châtelain. Vouvry passe sous la souveraineté de l'empereur Conrad II le Salique en 1032, puis des comtes de Savoie. Un acte de 1272 départage les droits du comte et de l'abbé. Celui-ci inféode la seigneurie à des nobles de la région (familles la Tour, Blonay, Vouvry et autres). Vouvry, qui relevait du bailliage de Chillon, passe en 1536 sous la souveraineté du Haut-Valais, exercée par le gouverneur de Monthey qui confirme les franchises du lieu en 1569 et 1578. La communauté gère ses affaires par des procureurs au XIVe siècle, puis par deux syndics dès le XVe siècle. En 1798, Vouvry forme une commune avec Miex et Taney. Le château de la Porte du Scex (1597, rebâti 1672-1678), péage et résidence du châtelain du Bouveret, puis poste de gendarmerie, devient le Musée du Vieux-Vouvry en 1976, puis le Musée historique du Chablais en 2008[7].
Jumelage
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Population et société
[modifier | modifier le code]Gentilé et surnom
[modifier | modifier le code]Les habitants de la commune se nomment les Vouvryens[8], anciennement les Vouvriouds ou les Veuvriens (fém. : Veuvriendzes)[6].
Ils sont surnommés lè Tsî No, soit ceux de chez nous en patois valaisan[6].
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution de la population
[modifier | modifier le code]Vouvry compte 4 473 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 134 hab/km2[9]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 18,3 % (canton : 10,5 % ; Suisse : 9,4 %)[3].
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 34,2 %, au-dessus de la valeur cantonale (31,7 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 23 %, alors qu'il est de 26,6 % au niveau cantonal[11].
La même année, la commune compte 2 082 hommes pour 2 161 femmes, soit un taux de 46,5 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,4 %)[11].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Patrimoine bâti
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Le clocher à flèche de pierre a été réalisé en 1440 par Falco Gallien. Le premier chœur et la nef ont été réalisés par Jean Vaulet entre 1460 et 1496[12],[13]. En 1812 le conseil communal décide de construire une nouvelle église qui sera construite entre 1819 et 1822. Le clocher d'origine est conservé ainsi de modestes parties comme l'encadrement de la porte sud, un encadrement de la fenêtre à la sacristie et le double vitrail central du cœur.
Situé sur les hauteurs de Vouvry, le site de Chavalon a accueilli une centrale thermique dès les années 1960. La centrale a cessé son activité en 1999. Un projet de centrale combinée à gaz a été à l'étude. Il a été abandonné à la suite du rachat du site par Orllati[14].
Sur le territoire de la commune se trouve également le château de la Porte-du-Scex, comprenant le musée du Vieux-Vouvry et ses expositions temporaires.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Le site de Taney est un site naturel protégé de 1 500 hectares avec un lac naturel, le lac de Taney[15]. On y accède par Miex-Le Flon à pied ou sur autorisation.
Héraldique
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Blasonnement : |
Les armoiries de Vouvry sont tirées d'un drapeau de 1840. Elles sont reportées de manière différente selon l'auteur : avec un aigle d'argent ou d'or sans croisette et avec des étoiles d'or à 5 rais. Selon Bridel, l'aigle serait une vouivre, représentant ainsi le nom de la commune[17].
Références
[modifier | modifier le code]- « Relation | CFF », sur sbb.ch (consulté le ).
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 6 : Toffen - Zybachsplatte, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 375-376 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 20 novembre 2022)].
- « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes »
[xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
- « Vouvry - commune », sur toponymes.ch (consulté le )
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 145
- David Rey, « Vouvry » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 6 : Toffen - Zybachsplatte, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 191 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 17.11.2022)]
- « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Évolution de la population des communes 1850-2000 » , sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
- « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » , sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
- « Saint-Hippolyte | Commune de Vouvry », sur www.vouvry.ch (consulté le )
- Marcel Grandjean, L'architecture religieuse en Suisse romande et dans l'ancien diocèse de Genève à la fin de l'époque gothique : développement, sources et contextes, Cahiers d'archéologie romande, (ISBN 978-2-88028-157-1, 2-88028-157-1 et 978-2-88028-158-8, OCLC 995513291, lire en ligne)
- « Chavalon: Vouvry ne connait pas les projets du nouveau propriétaire », sur www.rhonefm.ch (consulté le )
- « Réserve naturelle de Taney », sur Pro Natura Valais (consulté le )
- « Vouvry », sur www.aveg.ch (consulté le ).
- Armorial valaisan, Zurich, Orell Fuessli, , 304 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 288.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- Fonds : Vouvry, Commune / Bourgeoisie (1236-20e siècle) [47,76 mètres]. Cote : CH AEV, AC Vouvry. Sion : Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au spectacle :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
