Volcan du Diable
Volcan du Diable | ||
La face nord du volcan du Diable vue depuis une plage du lac d'Argoat. | ||
Géographie | ||
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Altitude | 315 m[1] | |
Massif | Grande Terre | |
Coordonnées | 49° 29′ 37″ sud, 69° 43′ 28″ est[1] | |
Administration | ||
Pays | France | |
Territoire d'outre-mer | Terres australes et antarctiques françaises | |
District | Archipel des Kerguelen | |
Géolocalisation sur la carte : îles Kerguelen
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Le volcan du Diable est une petite montagne de la grande Terre, l'île principale de l'archipel des Kerguelen, dans les Terres australes et antarctiques françaises. C'est un cône strombolien, de dimensions assez modestes, qui culmine à 315 mètres.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de ce volcan a été attribué par Charles Mouzon[2], administrateur de la France d'Outre-mer, chef de district de Kerguelen, lors de la 2e mission en 1952[3].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation, topographie
[modifier | modifier le code]Dans la partie méridionale du plateau Central, au paysage largement dominé par les entablements basaltiques, il forme un relief singulier sur l'itinéraire qui, du nord au sud, mène de l'ancienne station piscicole du lac d'Armor à l'ancienne usine baleinière de Port-Jeanne-d'Arc.
La pente sud du volcan dévale vers l'anse du Volage au fond de la baie des Swains, la pente nord vers les lacs Noir, d'Argoat et d'Enfer (cités d'est en ouest).
Géologie
[modifier | modifier le code]Comme le puy Saint-Théodule situé environ 7 km plus à l'ouest, il constitue un appareil éruptif adventif du massif du mont Ross et l'un des plus jeunes volcans des Kerguelen. Sa genèse a débuté par une activité phréatomagmatique qui a déposé un soubassement de cendres, de tufs jaunes palagonitiques et de brèches, puis s'est poursuivie par l'éjection de scories et de bombes basaltiques et l'émission d'une coulée en direction du sud-ouest[4].
Dans la culture
[modifier | modifier le code]Le volcan du Diable figure dans un carnet philatélique, dit « carnet gourmand », édité en 2003 par les TAAF[5], sur un timbre dessiné par Jean-Claude Mézières. Il est associé au renne pour une recette culinaire de civet de renne « volcan du Diable ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Commission territoriale de toponymie et Gracie Delépine (préf. Pierre Charles Rolland), Toponymie des Terres australes et antarctiques françaises, Paris, Territoire des terres australes et antarctiques françaises, , 433 p. (lire en ligne [PDF]), p. 118.
- Stéphanie Légeron et Bruno Marie, Escales au bout du monde. Les Terres Australes et Antarctiques françaises, La Montagne (Réunion), Insulae Editions, , 448 p. (ISBN 979-10-95523-10-9), p. 438
- Pascal Richet, Jean-Yves Cottin, Joël Dyon, René Maury et Nicolas Villeneuve, Guide des volcans d'outre-mer : Antilles, La Réunion, Polynésie, Terres australes, Orléans, Paris, BRGM éditions, Belin, coll. « Guides savants », , 492 p. (ISBN 978-2-7011-4510-5), p. 452.
- colnect,civet de renne "volcan du Diable"