Victor Vilain
Naissance | |
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(à 80 ans) Neuilly-sur-Seine |
Nom de naissance |
Nicolas Victor Vilain |
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Prix de Rome () Pensionnaire de la Villa Médicis (d) (- Chevalier de la Légion d'honneur () |
Nicolas Victor Vilain né le à Paris et mort à Neuilly-sur-Seine le est un sculpteur français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Victor Nicolas Vilain naît le à Paris, fils d'Antoine Vilain (maréchal-ferrant) et d'Elisabeth Marie Lucie Laurent[1].
Il entre en 1834 à l'École des beaux-arts de Paris, où il est élève de James Pradier et de Paul Delaroche.
En 1837, il obtient le second grand prix de Rome pour Marius debout sur les ruines de Carthage, avant de se voir décerner le premier prix, l’année suivante, pour David jouant de la harpe pour apaiser les fureurs de Saül.
Ses expositions régulières au Salon des artistes français sont remarquées et lui valent de nombreuses commandes publiques de la Ville de Paris ou de particuliers.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en .
Le 17 juin 1858, il épouse Zoé Durand (1822-1887).
Victor Vilain meurt à Neuilly-sur-Seine le [2].
Œuvres dans les collections publiques
[modifier | modifier le code]- Chantilly, musée Condé : Henri d’Orléans, Salon de 1874, buste en plâtre[3].
- Coutances, cathédrale Notre-Dame : Drogon[4].
- Paris :
- bibliothèque Mazarine[5] : Silvestre de Sacy, Salon de 1887, buste[6].
- cimetière du Père-Lachaise : Guillaume Étienne, 1845, portrait en médaillon ornant la sépulture de l'écrivain[7].
- École nationale supérieure des beaux-arts : David jouant de la harpe pour apaiser les fureurs de Saül, bas-relief en plâtre, premier prix de Rome en 1838.
- église saint-Germain-l’Auxerrois : Saint Germain l'Auxerrois bénissant.
- église Saint-Laurent : Saint-Jean Baptiste, 1845, statue.
- église saint-Thomas d’Aquin : Jésus Christ louant saint Thomas et Saint Thomas d'Aquin en extase.
- hôtel de ville : Renommées, 1881, bas-relief en tympan de lucarne de la partie centrale des combles.
- jardin du Luxembourg : Marius debout sur les ruines de Carthage, 1857, marbre, présenté au Salon de 1861 et à l'Exposition universelle de 1867[8],[9].
- musée d’Orsay : La Modestie, 1872, plâtre, destiné au foyer de l’Opéra Garnier[10].
- palais du Louvre :
- La Terre et l’Eau, 1857, couronnement de la lucarne du pavillon Colbert[11] ;
- Deux Cariatides du pavillon Colbert[11] ;
- Aurore, Salon de 1879, niche du rez-de-chaussée de la façade nord de la Cour carrée[12] ;
- L’un des huit frontons qui décorent l’aile de Flore, 1866, bas-relief[13] ;
- André Grétry, 1857, statue en pierre, parmi les hommes illustres de l’aile Henri II[14] ;
- Kléber, 1855, statue en pierre, parmi les généraux du pavillon de Rohan, côté rue de Rivoli[15].
- pont des Invalides : La Victoire terrestre, 1854, l’une des deux figures allégoriques du pont, pendant de celle de La Victoire maritime de Georges Diebolt[16].
- Rouen, église de Saint-Ouen : La Trinité.
- Localisation inconnue : Buste de Félix d’Arcet[17], Salon de 1838, buste en marbre.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Acte de naissance de Victor Vilain (page 35). », sur archives.paris.fr (consulté le )
- « Acte de décès de Victor Vilain (page 37) », sur Archives départementales des Hauts-de-Seine (consulté le )
- Notice sur le site culture.gouv.fr
- Un des fils de Tancrède de Hauteville.
- dont Vilain fut l’un des conservateurs puis administrateur en 1848.
- Fiche sur le site culture.gouv.fr.
- Notice sur le site appl-lachaise.net.
- Photos sur insecula.com
- Fiche sur le site culture.gouv.fr.
- Notice sur le site musee-orsay.fr.
- Photographie sur le site louvre.sculpturederue.fr.
- Photo sur le site louvre.sculpturederue.fr.
- Photo sur le site louvre.sculpturederue.fr.
- Photo sur le site louvre.sculpturederue.fr.
- Photo sur le site louvre.sculpturederue.fr.
- Photo sur le site paris1900.lartnouveau.com.
- Charles Félix d’Arcet (1807-1847), était chimiste, docteur en médecine et chirurgien. Il fut envoyé en mission scientifique en Égypte et en Syrie, lors d’une épidémie de peste, pour en étudier les effets et les moyens d’y porter remède. Il était le beau-frère de James Pradier, l’un des maîtres de Vilain.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Victor Vilain », in : Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, Paris, Librairie Renouard, 1882-1885, p. 683 (en ligne sur Gallica).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Sculpteur français du XIXe siècle
- Sculpteur parisien
- Sculpteur d'art sacré
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle
- Prix de Rome en sculpture
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Naissance en août 1818
- Naissance dans l'ancien 5e arrondissement de Paris
- Décès en mars 1899
- Décès à Neuilly-sur-Seine
- Décès à 80 ans