Vaux (Vienne)
Vaux | |
Vue arrière de l'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Marie-Claude Cheminet 2020-2026 |
Code postal | 86700 |
Code commune | 86278 |
Démographie | |
Gentilé | Vaucéens |
Population | 803 hab. (2016 ) |
Densité | 31 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 17′ 54″ nord, 0° 13′ 19″ est |
Altitude | Min. 106 m Max. 151 m |
Superficie | 25,84 km2 |
Élections | |
Départementales | Lusignan |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Valence-en-Poitou |
Localisation | |
modifier |
Vaux, ou Vaux-en-Couhé est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés Valois ou Vaucéens.
Situation
[modifier | modifier le code]Vaux est dans le sud-ouest du département de la Vienne, à 5 km du département des Deux-Sèvres à l'ouest (limitrophe de Couhé, devenu Valence-en-Poitou en 2019)[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Ceaux-en-Couhé | Champagné-Saint-Hilaire | |||
Valence-en-Poitou (Couhé) |
N | |||
O Vaux E | ||||
S | ||||
Brux | Romagne |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La région de Vaux présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de bocages et de vallées.
Le terroir se compose[2],[3] :
- de Terres Rouges (ce sont des sols couleur acajou, siliceux, dérivés d’argiles ferrugineuses à silex provenant d’épandages superficiels en provenance du Massif Central) pour 97 % sur les plateaux ;
- de calcaires pour 3 % dans les vallées et les terrasses alluviales.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la Bouleure sur 8 km[1].
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat est océanique avec des étés tempérés.
D’une manière générale[4], le temps est assez sec et chaud pendant l’été, moyennement pluvieux en automne et en hiver avec des froids peu rigoureux.
La température moyenne est de 11 °C. Juillet est le mois le plus chaud (maximale absolue 40,8 °C en 1947). Janvier est le mois le plus froid (temp. minimale absolue – 17,9 °C en 1985). 9 °C à peine séparent les moyennes minimales des moyennes maximales (cette séparation est de 6 °C en hiver et de 11 °C en été). L'amplitude thermique est de 15 °C.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom du bourg provient du latin vallum signifiant vallée[5].
Histoire
[modifier | modifier le code]- Préhistoire
Le site était habité dès le Paléolithique : la grotte de Belle Roche a livré des vestiges du Châtelperronien[6],[8].
- XXIe siècle
Le , elle devient une commune déléguée de Valence-en-Poitou aux côtés de Ceaux-en-Couhé, Châtillon, Couhé et Payré. La création de la commune de Valence est actée par un arrêté préfectoral du [9].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Maires
[modifier | modifier le code]Maires délégués
[modifier | modifier le code]
Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Résultats aux élections
[modifier | modifier le code]Élection présidentielle 2017[13]
[modifier | modifier le code]Candidat
Parti Politique |
Voix (tour 1) | % des exprimés | Voix (tour 2) | % des exprimés | |
---|---|---|---|---|---|
Marine Le Pen | 113 | 22,29 % | 161 | 36,51 % | |
Jean-Luc Mélenchon | 107 | 21,10 % | |||
Emmanuel Macron | 100 | 19,72 % | 280 | 63,49 % | |
François Fillon | 98 | 19,33 % | |||
Nicolas Dupont-Aignan | 36 | 7,10 % | |||
Benoît Hamon | 32 | 6,31 % | |||
Nathalie Arthaud | 8 | 1,58 % | |||
Jean Lassale | 8 | 1,58 % | |||
François Asselineau | 3 | 0,59 % | |||
Philippe Poutou | 2 | 0,39 % | |||
Jacques Cheminade | 0 | 0,00 % |
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2016, la commune comptait 803 habitants[Note 1], en évolution de 8,81 % par rapport à 2010 (Vienne : 1,03 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 27 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Économie
[modifier | modifier le code]Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[18], il n'y a plus que 22 exploitations agricoles en 2010 contre 26 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 7 % et sont passées de 1 497 hectares en 2000 à 1 063 hectares en 2010. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[19].
50 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 34 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 4 % pour les protéagineux , 6 % pour le fourrage et 2 % restent en herbe[18].
Quatre exploitations en 2010 (contre six en 2000) abritent un élevage de bovins (314 têtes en 2010 contre 437 têtes en 2000). Trois exploitations en 2010 (contre quatre en 2000) abritent un élevage de caprins (1 001 têtes en 2010 contre 570 têtes en 2000). C’est un des troupeaux de caprins importants du département de la Vienne (74 000 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[20]. Les élevages d'ovins ont disparu au cours de cette décennie (200 têtes en 2000 réparties sur six fermes). Cette disparition du cheptel ovin est conforme à l'évolution constatée au cours de cette décennie dans le département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[20].
Étang pour la pêche.
Élevage d'autruches. La ferme, qui se visite, expose le mode de vie et de reproduction d'une grande variété d'autruches, d'émeus, de nandous et de casoars.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- À proximité de la mairie, un four à pain du XIXe siècle. Il fonctionne les jours de fête.
- Un pont en dos d’âne du Moyen Âge dit « romain » est jeté sur la Bouleure.
- Deux lavoirs sont situés à proximité du pont et datent de la fin du XIXe , début XXe siècle.
- L'église Notre-Dame est inscrite comme monument historique pour son portail depuis 1928 et classée pour sa belle façade ouest depuis 1939[21]. Elle date de la fin du XIe début du XIIe siècle. Les chapiteaux recevant les voussures du portail sont historiés. Au-dessus de celui-ci, un bandeau sculpté est composé de modillons ornés de têtes humaines.
- Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[22], il y a deux arbres remarquables sur la commune qui sont un chêne pédonculé et un tilleul à grandes feuilles.
- Butte du Moulin de Bouffard. La motte est située sur un promontoire peu élevé, au confluent de la Bouleure et d'une vallée sèche, et dont l'extrémité a été isolé par une tranchée et arrondie. Le tertre qui mesure une trentaine de mètres de diamètre a vu ses parois retaillés, et était probablement entouré par l'eau de la rivière. Le sous-sol est creusé de souterrains simples qui s'ouvrent sur la rivière, mais qui ne semblent pas avoir été aménagés pour la motte qui les recouvre[23].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Vaux sur le site de l'Institut géographique national
- Vaux sur le site de l'Insee
- Localisation de Vaux sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Vaux sur Mapquest
Sources
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
[modifier | modifier le code]- « Vaux-en-Couhé, carte interactive » sur Géoportail.
- Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- « Vaux-en-Couhé, carte géologique sur fond de carte IGN » sur Géoportail.
- Livret simplifié de la carte des pédopaysages de la Vienne – Novembre 2012, édité par la Chambre d’Agriculture de Poitou-Charentes
- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7)
- [Bachellerie 2011] François Bachellerie, Quelle unité pour le Châtelperronien ? Apport de l'analyse taphonomique et techno-économique des industries lithiques de trois gisements aquitains de plein air : le Basté, Bidart (Pyrénées-Atlantiques) et Canaule II (Dordogne) (thèse de doctorat en préhistoire), Université Bordeaux I, , 444 p. (lire en ligne [PDF] sur ori-oai.u-bordeaux1.fr), table 2 p. 12 ; table 58 p. 321.
- [Dugrillon et al. 2010] D. Dugrillon, S. Berrehou, T. Chabaud et C. Chau, « Inventaire départemental des cavités souterraines (hors mines) de la Vienne (86) – rapport final » [PDF], BRGM / RP-86352-FR, sur brgm.fr, (consulté le ), p. 100.
- Auguste-François Lièvre, « Estampe de la grotte de Belle Roche à Vaux », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ). La grotte de Belle Roche de Vaux est nomenclaturée no POCAW0011700 par le BRGM[7]. Dans [Guérin 1980] Claude Guérin, « Les rhinocéros (Mammalia, Perissodactyla) du Miocène terminal au Pléistocène supérieur en Europe occidentale. Comparaison avec les espèces actuelles (fascicule 3) », Travaux et Documents des Laboratoires de Géologie de Lyon, vol. 79, no 3, , p. 785-1185 (lire en ligne [sur persee]) : Y a-t-il confusion de lieux (une grotte de Belle Roche mentionnée à Ceaux, la commune voisine de Vaux) ou y a-t-il deux grottes du même nom ?
- « Arrêté portant création de la commune nouvelle de Valence-en-Poitou », sur Préfecture de la Vienne, (consulté le ).
- http://cdn1_2.reseaudespetitescommunes.fr/cities/1020/documents/dp5apudut7d18dp.pdf
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- « Les premiers vœux de Sophie Mellier », Centre Presse, 29 janvier 2010, p. 29
- Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste – Enquête Structure 2007
- Agreste – Bulletin n°12 de Mai 2013
- « Église », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Poitou-Charentes Nature, 2000
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 383.