Valdoule
Valdoule | |||||
Église de Montmorin | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Gap | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sisteronais-Buëch | ||||
Maire Mandat |
Gérard Tenoux 2020-2026 |
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Code postal | 05150 | ||||
Code commune | 05024 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
213 hab. (2021) | ||||
Densité | 3,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 28′ 08″ nord, 5° 30′ 52″ est | ||||
Altitude | Min. 627 m Max. 1 564 m |
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Superficie | 58,51 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Serres | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | valdoule.fr | ||||
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Valdoule est, depuis le , une commune nouvelle française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Elle regroupe les communes de Bruis, de Montmorin et de Sainte-Marie qui deviennent des communes déléguées, le [1]. Son chef-lieu est fixé à Bruis.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Valdoule est située dans la région naturelle des Baronnies[2], dans le département des Hautes-Alpes, à l'ouest de Gap, et au nord de Serres. La commune est limitrophe du département de la Drôme, et de la commune de La Charce.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par l'Oule, rivière de 32,7 km, qui prend sa source à Montmorin, ancienne commune faisant partie de Valdoule, pour se jeter dans l'Eygues, à Rémuzat.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la route départementale 26 reliant La Charce (Drôme) à L'Épine sur la RD 994.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 982 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valdrôme », sur la commune de Valdrôme à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 065,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Valdoule est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Vallée de la rivière l'Oule.
Histoire
[modifier | modifier le code]Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Communes déléguées
[modifier | modifier le code]Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Bruis (siège) |
05024 | CC du Sisteronais-Buëch | 25,15 | 77 (2015) | 3,1
|
Montmorin | 05088 | CC Sisteronais-Buëch | 25,86 | 90 (2015) | 3,5 |
Sainte-Marie | 05150 | CC Sisteronais-Buëch | 7,50 | 40 (2015) | 5,3 |
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2021, la commune comptait 213 habitants[Note 2], en évolution de 2,9 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : 0,04 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Chapelle Notre-Dame-de-la-Paix de Montmorin.
- Église de l'Annonciation de Sainte-Marie.
- Église Saint-Arnoul de Montmorin.
à Bruis
[modifier | modifier le code]- Tablette de marbre blanc : la pierre de Bruis (inscript. Chrétienne 538 ap. J.-C.) Pierre tombale chrétienne se trouvant à l'église de Bruis, c'est la plus ancienne trace de présence chrétienne retrouvée sur les Hautes-Alpes : [in] PACE BONAE MEMORIA [vix] I ANNIS QVINQVAGINTA [i] OHANNE VCC IND. SECUNDA : D’heureuse mémoire, Ici repose [en] paix [qui vécut] cinquante ans sous l’administration de Jean, durant la deuxième année de l’induction / (l’induction est une période de quinze ans, instituée par Constantin pour la levée des impôts à partir de 313).
- Donjon du XIIe siècle : cette tour construite en pierres plates posées sur leur lit le plus large, tourne ses quatre faces vers les points cardinaux ; elle assura longtemps la protection du village primitif de Bruis, situé à son pied.
- Château du XVIIe siècle : érigé en 1669, le petit château de Bruis n’est guère signalé à l’attention du voyageur que par la présence d’une tour circulaire à l’angle nord-ouest. Hors cette particularité, il développe un simple corps de logis à étage sur lequel ont été greffées deux ailes de bâtiments communs, la cour étant fermée par un mur en retour qui clôt l’univers castral. De façon significative, il succède, en tant qu’édifice symbolique du pouvoir local, à la tour quadrangulaire du XIIe siècle dressée sur la colline voisine ; construite en pierres plates posées sur leur lit le plus large, cette dernière assura longtemps la protection du village primitif de Bruis situé à son pied. Avec l’éclosion des Temps modernes, les fortifications s’effacent ainsi au profit de bâtiments qui permettent l’exercice d’une activité agricole assurant au maître des lieux une domination fondée sur la prospérité matérielle et non plus sur les armes.
- Église Saint-Michel de 1683, nouveau clocher bâti en 1905.
- Nouvelle place du village : fête patronale le 15 août.
- Nouvel oratoire de Font Sante (ancienne fontaine dont l’histoire remonte au XIXe siècle), inauguré le par Jean-Michel di Falco, en présence du maire Gérard Tenoux et du père Joseph-Mary, et dédié à « Notre-Dame des Anges ».
à Montmorin
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- L'héroïne dauphinoise Philis La Tour du Pin de la Charce est née à Montmorin en 1645. Libératrice du Dauphiné.
- Pierre de Bruys (ou de Bruis, Petrus Brusius), né à Bruis, hérésiarque français brûlé en 1139 à Saint-Gilles du Gard, sur un bûcher de croix.
- Gérard Denizeau, écrivain.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Il convient de se reporter aux articles consacrés aux anciennes communes fusionnées.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- « recueil des actes administratifs des Hautes Alpes (page 25) » (consulté le ).
- Grand Larousse encyclopédique Librairie Larousse 1960: le Duffre (au nord-est de Valdoule est indiqué comme point culminant des Baronnies
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Valdoule et Valdrôme », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valdrôme », sur la commune de Valdrôme - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valdrôme », sur la commune de Valdrôme - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.