Aller au contenu

Val d'Arcomie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Val d'Arcomie
Val d'Arcomie
Le viaduc de Garabit réalisé par la société de Gustave Eiffel.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Romuald Rivière
2020-2026
Code postal 15320
Code commune 15108
Démographie
Gentilé Val d’Arcomien(ne)s[1]
Population
municipale
970 hab. (2021)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 08″ nord, 3° 12′ 38″ est
Altitude Min. 726 m
Max. 1 087 m
Superficie 86,27 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Flour
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Neuvéglise-sur-Truyère
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Val d'Arcomie
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Val d'Arcomie
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Voir sur la carte topographique du Cantal
Val d'Arcomie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Val d'Arcomie
Liens
Site web valdarcomie.fr

Val d'Arcomie est une commune nouvelle française qui a été créée le . Située dans le département du Cantal en région administrative Auvergne-Rhône-Alpes[2], elle réunit quatre anciennes communes : Faverolles, Loubaresse, Saint-Just et Saint-Marc.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Les informations relatives à la géographie de cette commune sont la fusion des informations données dans les articles des quatre communes fusionnées.

Localisation

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans l'est du département Cantal. Elle est limitrophe de la Lozère.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Elle est traversée, du sud au nord, par le ruisseau d'Arcomie, qui naît sur la commune des Monts-Verts. Elle est bordée, à l'est et au nord, par la Truyère, et à l'ouest, par la Truyère et le Bès

Viaduc de Garabit
Le viaduc de Garabit enjambe les gorges de la Truyère et permet la circulation des trains qui relient Clermont-Ferrand et Béziers.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 826 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Flour à 14 km à vol d'oiseau[6], est de 8,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 800,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Val d'Arcomie est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Flour, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac du Barrage de Grandval, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Elle est traversée, du nord au sud, par l'autoroute A75, l'ancienne route nationale 9, renommée D 909 et la ligne ferroviaire de Béziers à Neussargues.

Cette nouvelle commune a reçu le nom de la vallée du ruisseau qui la traverse : le ruisseau d'Arcomie. Il a existé une commune d'Arcomie. Cette ancienne commune était située dans le département de la Lozère. Elle a été intégrée dans celle des Monts-Verts.

Les informations relatives à l'histoire de cette commune sont la fusion des données des communes fusionnées.

C'est un arrêté préfectoral du qui officialise la réunion des quatre communes de Faverolles, Loubaresse, Saint-Just et Saint-Marc. Celles-ci sont devenues des communes déléguées. Le chef-lieu de la nouvelle entité a été fixé à Loubaresse[15]. Elle a été la première commune nouvelle du Cantal.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2016 2020 Bruno Paran[16] DVG Agriculteur
2020 En cours Romuald Rivière    

Communes déléguées

[modifier | modifier le code]
Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Loubaresse
(siège)
15P01 CC du Pays de Saint-Flour Margeride 28,24
Faverolles 15068 CC du Pays de Saint-Flour Margeride 32,19
Saint-Just 15195 CC du Pays de Saint-Flour Margeride 17,06
Saint-Marc 15197 CC du Pays de Saint-Flour Margeride 8,78

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

En 2021, la commune comptait 970 habitants[Note 2], en évolution de −2,81 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
2014 2015 2016 2017 2021
1 005998993987970
(Sources : Insee à partir de 2014[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,4 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,7 %) et le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34,0 %) est inférieur au taux départemental (36,3 %).

En 2020, la commune comptait 521 hommes pour 473 femmes, soit un taux de 52,41 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 2]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou
2,2 
9,2 
75-89 ans
14,6 
21,1 
60-74 ans
20,4 
25,9 
45-59 ans
20,1 
14,8 
30-44 ans
18,6 
11,5 
15-29 ans
8,5 
16,8 
0-14 ans
15,7 
Pyramide des âges du département du Cantal en 2021 en pourcentage[18]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou
3,1 
10,1 
75-89 ans
13,5 
22,9 
60-74 ans
22,6 
21,8 
45-59 ans
20,5 
16,1 
30-44 ans
15,2 
13,8 
15-29 ans
11,9 
14,2 
0-14 ans
13,3 

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]
Église de Saint-Just.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Gentilé de Val d'Arcomie.
  2. . « Commune de Val d'Arcomie (15108) », sur le Code officiel géographique publié par l'Insee (consulté le ).
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Val d'Arcomie et Saint-Flour », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Saint-Flour », sur la commune de Saint-Flour - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Saint-Flour », sur la commune de Saint-Flour - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Flour », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. Préfecture du Cantal, Arrêté no 2015-1256 du 30 septembre 2015 portant création d'une commune nouvelle. Recueil des actes administratifs du 30 septembre 2015, page 22.
  16. Bruno Paran a été élu maire lundi soir, La Montagne (consulté le 6 janvier 2016).
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).