Valérie Hermann
Naissance |
Concarneau |
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Nationalité | Française |
Pays de résidence | France |
Profession | |
Formation | |
Distinctions |
Chevalier de la Légion d'honneur Trophée des femmes en or en 2008 46e au classement des 50 femmes d'affaire les plus influentes selon Fortune |
Conjoint |
Jean-Christophe Hermann |
Descendants |
trois filles |
Famille |
Hermann |
Valérie Hermann est une femme d'affaires française née le [1] à Concarneau dans le Finistère. Depuis , elle a pris la direction générale du pôle Mode et Luxe du groupe EPI, coiffant, pour l’heure, les Maisons J.M. Weston et Bonpoint. Elle devient aussi membre du comité exécutif du groupe familial.
Biographie
[modifier | modifier le code]Vie personnelle
[modifier | modifier le code]Valérie Hermann grandit à Concarneau. Son parents sont médecins urgentistes, ainsi que son frère et sa sœur[2],[3]. Durant sa scolarité à HEC elle rencontre son futur mari qui entreprend par la suite une carrière dans l'industrie des télécoms et des nouvelles technologies. Le couple a trois filles[4].
Carrière
[modifier | modifier le code]Valérie Hermann est diplômée d'HEC. À la sortie de l'école en 1985, elle entre au Comité Colbert, association qui regroupe des sociétés françaises de l'industrie du luxe[4].
En 1989, elle préside la société Jacques Fath Couture et Parfums[5]. De 1989 à 1993, elle prend la direction commerciale de l'orfèvrerie d'Ercuis et des porcelaines Raynaud[6],[7]. En 1996, elle est nommée à la direction de John Galliano SA[5],[8]. À partir de 1999, elle est également responsable des collections de prêt-à-porter féminin dessinées par Galliano pour Christian Dior Couture[6],[9].
En 2005, elle est nommée PDG de la société Yves Saint Laurent, qui fait partie du groupe PPR. Avec le directeur artistique Stefano Pilati, qui a succédé à Tom Ford, elle contribue à redresser les comptes déficitaires de la société et l'image de la marque. Valérie Hermann développe la vente d'accessoires, maroquinerie, sacs et chaussures[8],[10],[2]. En 2008, elle remporte le trophée des femmes en or dans la catégorie « entreprise »[11]. En 2009, Valérie Hermann est nommée au conseil d'administration de la Fondation PPR et figure dans la liste des 50 femmes d'affaires les plus influentes établie par le magazine américain Fortune[6],[12]. En 2010, elle parraine Bouchra Jarrar pour son entrée au sein des défilés de la Haute couture[13].
Elle quitte YSL l'année suivante et prend la tête de la marque de mode new-yorkaise Reed Krakoff, lancée par le directeur artistique de Coach Inc[14]. En 2014, elle rejoint le groupe Ralph Lauren où elle prend la présidence des collections luxe. Elle est chargée de la stratégie, du merchandising, de la distribution et de l'expansion de la marque[15],[16]. En 2016, elle prend la tête de la marque à l'échelle mondiale. Son portefeuille de marques inclut les collections luxe, la marque Polo, la marque Denim et tous les accessoires. Elle quitte le group Ralph Lauren en et rejoint se voit confier par le PDG Christopher Descours , la direction générale du pôle Mode et Luxe du groupe EPI , coiffant, pour l’heure, les Maisons J.M. Weston et Bonpoint. Elle devient aussi membre du comité exécutif du groupe familial[17].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Valérie Hermann est faite chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 2007[5]. En 2008, elle remporte le trophée des femmes en or dans la catégorie « entreprise ». Elle figure dans la liste des 50 femmes d'affaires les plus influentes au monde établie par le magazine américain Fortune[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Valérie HERMANN - Dirigeant de la société Holding Pole Luxe - BFMBusiness.com », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le )
- Gwénaëlle Loaëc, « Valérie Hermann. Une femme Saint Laurent », Le Télégramme,
- Gwénaëlle Loaëc, « Mes racines ne m'ont jamais quittée », Le Télégramme,
- (en) « What's Her Recipe For French Dressing? », Time magazine,
- « Valérie Hermann, présidente de Yves Saint Laurent », La Tribune,
- Katell Pouliquen, « Portraits de femmes influentes dans la mode », L'Express,
- Hervé Gattegno et Anne-Cécile Sarfati (en collaboration avec Myriam Levain), Femmes au pouvoir : Récits et confidences, Paris, Stock, , 2007 p. (ISBN 978-2-234-06025-8), p. 179 et suivantes
- Pan Kwan Yuk, « Valérie Hermann: Tamer of the enfants terribles », Financial Times,
- (en) Suzy Menkes, « Gucci hires executive from rival Dior to head YSL », The New York Times,
- Didier Pourquery, « YSL, l'affaire est dans le sac », Libération,
- « Tara Jarmon et Valérie Hermann, Femmes en or 2008 », Fashionmag.com,
- (en) « 50 Most Powerful Women In Business - 2009 », Fortune,
- Anne-Françoise Moyson, « Bouchra Jarrar: haut la main », Le Vif,
- Carole Bellemare, « De YSL au géant Coach : le rêve de Valérie Hermann », Le Figaro,
- « La Française Valérie Hermann chargée d'étendre l'empire du luxe de Ralph Lauren », Agence France-Presse,
- Brève in : « Frenchies du luxe », Le Nouvel Observateur, no 2573, , p. 24 (ISSN 0029-4713)
- Carole Bellemare, « Valérie Hermann, de Ralph Laurenà J. M. Weston et Bonpoint chez EPI », sur Le Figaro.fr, (consulté le )