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Université catholique de Louvain (1835-1968)

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Université catholique de Louvain
Sceau de l'Universitas Catholica Lovaniensis, 1909.
Histoire
Fondation
Dissolution
Statut
Type
Université catholique (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
Université catholique de Louvain - Katholieke Hogeschool te Leuven (-), Université catholique de Louvain - Katholieke Hogeschool te Leuven (-), Université catholique de Louvain - Katholieke Universiteit te Leuven (-), Université catholique de Louvain - Katholieke Hogeschool te Leuven (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateur
les évêques de Belgique[6] et le pape Grégoire XVI
Localisation
Pays
Belgique
Campus
Ville
Localisation sur la carte de Belgique
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Le pape Grégoire XVI cofondateur avec les évêques de Belgique par bref du de l'université catholique de Malines puis de Louvain.
Pierre de Ram, premier recteur.
Livre publié pour célébrer le 3 novembre 1859 le 25e anniversaire de la fondation de l'Université catholique de Louvain.

Le bref de fondation du pape Grégoire XVI du

Gregorius P.P. xvj

Venerabiles Fratres Salutem et Apostolicam Benedictionem. Majori certe solatio affici non possumus, quam cum eos, qui in partem solicitudinis Nostrae sunt vocati, pastorali zelo flagrare, acriterque ad spirituale commissarum sibi Ovium bonum novimus vigilare. Licet porro praecipuam Fraternitatum Vestrarum virtutem satis jam multa declarassent eaque de causa jure Nobis laetari liceret ; conceptam tamen animo Nostro opinionem confirmarunt, Nostrumque gaudium abunde auxerunt obsequentissimae Litterae, quas die decimaquarta proxime elapsi Mensis ad Nos dedistis, et quibus ne dum Vestrum de Catholica in Belgio constituenda, et a Vobis tantum regenda Studiorum Universitate consilium significastis, sed etiam expositis commodis, quae tum animarum salus, tum Religio ipsa inde possunt accipere, Apostolica Nostra Auctoritate probari illud voluistis. Hanc Vos rationem sequuti, id egistis, quod ab antiquis temporibus consuetudo induxit, quodque debita huic Sanctae Sedi reverentia et observantia merito exigit. Cum enim ad Romanos Pontifices pro concredito Ipsis Apostolici Officii munere maxime pertineat Catholicam Fidem tueri sanctaeque ejus doctrinae depositum integrum ac intemeratum custodire; Eorum quoque esse debet Sacrarum Disciplinarum, quae publice in Universitatibus traditur[7], institutionem moderari. Atque haec causa fuit cur Catholici etiam Principes, cum de hujusmodi Academiis, seu Universitatibus Studiorum statuendis cogitarunt, Apostolicam Sedem consulendam, Ejusque Auctoritatem exquirendam duxerint. Hinc celebriores, illustrioresque Europae Universitates nonnisi ex sententia et assensu Romanorum Pontificum fuisse constitutas gravissimae illarum historiae amplissime testantur. Nobis itaque quibus persuasum est ex recte comparatis Studiorum Universitatibus plurimum emolumenti in Christianam Rem publicam dimanare, jucundius nihil accidere potest, quam ut Vobis gratificemur et ad litterarum praesertim Sacrarum praesidium et incrementum Supremae Nostrae auctoritatis robur adjiciamus, atque hinc sapientissimum, quod una simul inivistis consilium, adprobamus, Vestramque ea de re solicitudinem summa laude, ac commendatione prosequimur. Eo autem libentius Vestris votis annuimus, quo certius Vestra industria, opera et cura futurum confidimus, ut quotquot ad istam Universitatem convenient bene morati juvenes, non scientia, quae inflat, sed scientia, quae cum charitate aedificat, non sapientia hujus saeculi, sed sapientia cujus initium timor Domini est, imbuantur. At illud probe intelligitis, Venerabiles Fratres, memoratam mox Universitatem ita quidem constitui oportere, ut nihil prorsus derogetur juribus, quae singulis Episcopis circa Clericorum in suis Dioecesanis seminariis institutionem, eorumque in Litteris, et disciplinis maxime Theologicis eruditionem Tridentini Patres adjudicarunt. Agite igitur, et Ille, a quo omne datum optimum, ac omne donum perfectum est, dexter Vobis, propitiusque adsit, et quae salubriter cogitastis, feliciter possitis implere. Interim Apostolicam Benedictionem Paternae Nostrae charitatis, et benevolentiae testimonium erga Fraternitates Vestras, peramanter Vobis impertimur. Datum Romae apud S. Petrum die 13 Decembris An. 1833. Pontificatus Nostri An. III.

Gregorius PP XVI

L'université catholique de Louvain (en latin Universitas catholica Lovaniensis, en néerlandais Katholieke Universiteit te Leuven) est une université belge qui a été divisée en 1968 entre une entité néerlandophone (KU Leuven), restée à Louvain, et une entité francophone (UCLouvain), qui s'est établie à Louvain-la-Neuve (et à Woluwe-Saint-Lambert, en Région bruxelloise pour la Faculté de Médecine), et qui en sont les continuations.

Continuité de la vie universitaire à Louvain

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La ville de Louvain, dont en dépendait la prospérité, fut d'une façon presque ininterrompue à partir de 1425 le siège d'une université, laquelle exista sous trois formes institutionnellement distinctes. L'ancienne université de Louvain, fondée en 1425, fut supprimée en 1797. En réponse à la demande de son rétablissement, l'université d'État de Louvain, où plusieurs professeurs de l'ancienne université continuèrent leur enseignement[8], fut établie en ses murs de 1817 à 1835. Enfin la nouvelle université catholique de Belgique, fondée à Malines le par les évêques de Belgique, à la suite d'un bref[9] du pape Grégoire XVI donné à Rome le , sollicitée par la municipalité de Louvain après la suppression de l'université d'État[10], s'y établit à son tour en 1835, dans la continuité voulue de la première.

Date de fondation

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Pour la date de fondation, deux écoles s'opposent :

1425 date de fondation de l'ancienne université de Louvain. En effet, l'université elle-même[4], un nombre d'historiens[11],[12], d'encyclopédies[1],[2] ainsi que des sources journalistiques[3],[13] et ce que ce soit au niveau géographique – le fait qu'elles étaient toutes les deux établies à Louvain (et y aient occupé les mêmes bâtiments emblématiques) —, ou culturel — le fait que la seconde ait repris toute une série de traditions de la première —, mais aussi dans les volontés de l’épiscopat[11],[14],[15], de la ville de Louvain[11],[12], de professeurs de l'ancienne université[12] ainsi que celle d'hommes politiques[16] qui dans leur discours ont clairement affirmé qu'ils voulaient recréer l’ancienne université[17]. Certains auteurs comme Erik Van Mingroot contestent même la légalité de la loi supprimant l'ancienne université de Louvain, en estimant que le "pouvoir révolutionnaire" considéré comme des "forces d'occupation" illégales[18] de 1795 à 1813, fin de l'Empire napoléonien, exerçait l'autorité sur les anciens Pays-Bas et que d'autre part, seul le pape, considéré comme fondateur, aurait eu le pouvoir de dissoudre l'ancienne université fondée par lui[19], alors qu'en réalité l'Université de Louvain n'est pas un ordre religieux de droit pontifical, mais a été fondée par les pouvoirs civils du duché de Brabant: le duc Jean IV[20] et le magistrat de la ville de Louvain[21] avec le consentement du pape Martin V. C'est sur la base de tels arguments que l'université est retenue dans les classements des universités de plus de 400 ans[3] par exemple, ou affiche sur son sceau la date de 1425.

Ainsi, selon le journal La Libre Belgique[22] : « Suspendue en 1797 pendant la Révolution française, l'université fut ressuscitée à Malines en 1834 à l'initiative des évêques de Belgique, avant d'être transférée à Louvain un an plus tard ». Et en effet, en réponse au souhait de l'un des protagonistes de 1815 (cité supra en note), on peut dire que l'Université catholique établie à Louvain en 1835 fut bien celle qui rétablit l'ancienne Université (catholique) « de Louvain » « à Louvain », à la différence de l'éphémère université d'État (laïque) sise « à Louvain », qui lui avait cédé la place (et où du moins une partie des professeurs de l'ancienne université avaient continué à enseigner), ou de celle « catholique » (dans la tradition « de Louvain ») mais établie à Malines[23].

1834 qui est la date de la fondation de l'Université catholique de Malines[24] qui s'établira en 1835 à Louvain[25]. Ainsi l'Encyclopédie théologique[26] elle-même en 1863, précise que les évêques ont fondé l'université catholique de Louvain et ne parle pas de continuité : « Après sa séparation de la Hollande en 1830, la Belgique libérale a vu son Église jouir d'une véritable indépendance. Les évêques s'assemblent en conciles, communiquent avec le Saint-Siège en toute liberté. Sur l'article fondamental des études, ils ont fondé l'université catholique de Louvain, où les jeunes Belges vont en foule puiser aux sources les plus pures toutes les richesses de la science ». Il n'y a, en effet, aucune continuité tant juridique que de personnes entre l'université catholique et l'ancienne université de Louvain, car aucun des fondateurs ou des professeurs de l'Université catholique de Louvain n'a enseigné dans l'ancienne université. Deux arrêts constatent cette absence de lien légal entre la nouvelle université catholique et l'ancienne université de Louvain. Il y les arrêts de la cour de cassation du et de la cour d'appel de 1844, qui décident que l'Université catholique de Louvain ne peut être présentée comme la continuatrice de l'ancienne université de Louvain et que donc les bourses de l'ancienne université ne peuvent être attribuées à la nouvelle université catholique: « L'université catholique de Louvain ne peut être considérée comme continuant l'ancienne université de Louvain; et lorsqu'un acte de fondation a désigné pour collateur un professeur de cette ancienne université, il y a lieu d'y pourvoir par le gouvernement »[27], ainsi que l'arrêt de la cour d'appel de 1844[28] : « L'université libre de Louvain ne représente pas légalement l’antique université de cette ville. Attendu que cette université (l’ancienne université de Louvain), instituée par une bulle papale, de concert avec l'autorité souveraine, formait un corps reconnu dans l'État, ayant différentes attributions, dont plusieurs même lui étaient déléguées par le pouvoir civil ; Attendu que ce corps a été supprimé par les lois de la république française ; Attendu que l'université existant actuellement à Louvain ne peut être considérée comme continuant celle qui existait en 1457, ces deux établissements ayant un caractère bien distinct, puisque l'université actuelle, non reconnue comme personne civile, n'est qu'un établissement tout à fait privé, résultat de la liberté d'enseignement, en dehors de toute action du pouvoir et sans autorité dans l'État… ». Ainsi, selon ce qui précède, l'Université catholique de Louvain n'est pas l'héritière[29] de l'ancienne université de Louvain[30].

Cette absence de lien personnel est contredite par d'autres publications comme La Wallonie, le pays et les hommes, encyclopédie historique dirigé par Hervé Hasquin, Rita Lejeune et Jacques Stiennon, pour qui l'université catholique serait également issue de la volonté de professeurs : « celle de Louvain (l'Université d'État), avec son statut de neutralité et d'établissement de l'État, fut battue en brèche par les professeurs de l'ancienne Université (Cette affirmation ne correspond pas aux faits car plusieurs professeurs survivants de l'ancienne Université de Louvain ont au contraire continué leur enseignement à l'Université d'État de Louvain), aussi bien que par l'épiscopat. Les uns réclamaient la 'recréation' de leur maison, […] on envisagea donc - à l'abri de l'indépendance nouvelle - de reconstituer une Université catholique de Louvain à laquelle un bref du pape Grégoire XVI donna existence le  »[12]. Dans le même sens, le chanoine Roger Aubert, qui admet que "d'un point de vue strictement juridique, l'Alma mater de l'Ancien Régime, l'Université d'État créée par le roi Guillaume ler des Pays-Bas et l'Université catholique de Louvain érigée par les évêques de Belgique sont des institutions essentiellement différentes" relève que "à l'exception des vieilles universités de Grande-Bretagne, il en va de même pour toutes les universités européennes fondées au moyen âge ou à l'aube des temps modernes: aucune n'a gardé sa structure originale, certaines furent même fermées temporairement et parfois pour une période assez longue. Tel est le cas, parmi bien d'autres, pour la Sorbonne ou pour l'Université de Cologne"[31].

Le philosophe Philippe Van Parijs, dans une carte blanche parue dans la presse nationale belge en 2024[32], donne son avis sur la question qui soutient cette deuxième thèse[33].

Du côté néerlandophone du pays, en septembre 2024, Jelle Haemers, professeur d'Histoire médiévale à la KU Leuven, écrit dans le journal néerlandophone de référence De Standaard que La KULeuven a 600 ans ? C'est une fable [34].

Position des Archives de l'État en Belgique

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Les Archives de l'État en Belgique, sous la direction de Karel Velle[35], néanmoins toujours détentrices des archives de l'Ancienne université de Louvain, dont l'héritier légal fut l'École centrale de Bruxelles, estimaient, en contradiction avec les arrêts de la Cour d'Appel[36] de 1844 et de Cassation[37] du 26 novembre 1846, que la KU Leuven et l'UCL « sont les successeurs en droit de l'ancienne université »[38]. Les AGR ont supprimé depuis cette phrase de leur site internet[39].

Les Archives de l'État en Belgique ajoutent également, concernant les documents d'archive de l'ancienne université, que "La Katholieke Universiteit Leuven (KU Leuven) en conserve, quant à elle, 8 mètres ainsi que 375 chartes", sans néanmoins préciser que celle-ci possède ces documents principalement par don, par legs et surtout par achat[40] et non par héritage de l'ancienne Université de Louvain et sans signaler les autres dépôts d'archives qui conservent des documents de l'ancienne Université de Louvain comme le Cabinet des Manuscrits de la Bibliothèque royale de Belgique.

Université catholique de Belgique

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L'université catholique de Louvain a été fondée à Malines le [41] sous le nom d'Université catholique de Belgique, appelée couramment Université catholique de Malines.

Le transfert à Louvain

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Après la suppression le [42] de l'Université d'État de Louvain, l'épiscopat belge transfère en 1835 l'université catholique de Malines à Louvain où elle fut installée solennellement le et où elle prit alors le nom d'université catholique de Louvain[43].

La scission de 1968

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À la suite de l'affaire de Louvain, née d’une rivalité linguistique entre les étudiants et professeurs francophones et leurs homologues néerlandophones, l'institution fut scindée en en deux entités juridiquement indépendantes, qui perpétuent son héritage :

La finalisation juridique de ces nouvelles institutions n'a eu lieu qu'en 1970. Contrairement à l'Université libre de Bruxelles, dissoute par la loi du 28 mai 1970, qui créa en même temps deux nouvelles universités, l'Université libre de Bruxelles et la Vrije Universiteit Brussel, cette même loi fit conserver la personnalité juridique octroyée à l'Université catholique de Louvain[44]. Cela s'explique par le fait qu'à Louvain, une scission effective de la gestion universitaire n'avait pas encore eu lieu, alors que l'université bruxelloise avait pris les devants sur le monde politique et opérait de facto par deux administrations distinctes depuis 1968. Cette loi chargea par ailleurs l'Université catholique de Louvain - Katholieke Universiteit de Leuven de se scinder en deux entités distinctes. C'est ainsi que l'UCLouvain et la KU Leuven se partagent la personnalité juridique accordée en 1911.

L'Université catholique de Louvain se présente comme l'héritière de l'université fondée en 1425 à Louvain[N 3], ce qui est justifié aux yeux de bon nombre d'historiens[N 4],[11],[12],[45], notamment au vu de la reprise des bâtiments emblématiques et la réinstauration voulue de nombreuses traditions de l'ancienne université. Cependant, vu la discontinuité institutionnelle qu'il y eut entre 1797 et 1835, elle ne l'est pas juridiquement, ainsi qu'en témoigne le refus d'octroi de bourses par deux arrêts du XIXe siècle[46].

Chronologie

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Chronologie avant 1834

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  • 1834 : les évêques de Belgique fondent une université catholique sur le territoire national après en avoir reçu l'autorisation canonique par bref[47] du pape Grégoire XVI du . Cette « université catholique de Belgique » (« Universitas Catholica Belgii »), appelée couramment « université catholique de Malines », est inaugurée à Malines le [41].
  • 1835 : Après la suppression le [48] de l'Université d'État de Louvain, université laïque et officielle, l'épiscopat belge transfère en 1835 l'université catholique de Malines à Louvain[49] où elle fut installée solennellement le et où elle prit alors le nom d'université catholique de Louvain[50]. Celle-ci n'a aucun lien avec l'État et est une institution entièrement privée. Son premier recteur, Monseigneur de Ram, veut, dans l'esprit de la reconquête catholique instaurée par Grégoire XVI[51], en faire un rempart qui puisse s'opposer « aux ennemis de la religion » et faire obstacle « au progrès de ces funestes doctrines qui depuis un demi-siècle ont ébranlé les bases de la société »[52]. Si la direction est aux mains d'ecclésiastiques, il est erroné d'écrire qu'il n'y avait pas de laïcs dans le corps professoral ; ainsi en 1840, exception faite de la Faculté de théologie, ils n'étaient que trois ecclésiastiques sur quarante, tous membres de la Faculté de philosophie et lettres[53]. Le premier recteur est l'abbé de Ram. Son premier soin fut de trouver des professeurs compétents et acceptés par Rome et les évêques[54]. Comme l'écrit le chanoine Roger Aubert[55], « dès 1834, Mgr de Ram, soucieux de l'image de marque de son université, s'était efforcé de recruter un corps académique de valeur en faisant largement appel à des savants étrangers, surtout allemands. »
  • 1838 Grégoire XVI nomme l'archevèque Sterckx Cardinal et le félicite pour la prospérité de l'université rétablie[15].
  • 1845 : création de l’École de pharmacie.
  • 1859, le jeudi , l'Université catholique de Louvain célèbre les 25 ans de sa fondation[56] et ses 25 ans d'existence[57]. Les étudiants offrent le un grand banquet au recteur et aux professeurs dans le grand hall destiné aux festivals de l'Académie de Musique de Louvain[58].
  • 1865 : création des Écoles spéciales d’ingénieurs.
  • 1878 : création de l’Institut agronomique sous l’impulsion de propriétaires fonciers catholiques. Les étudiants, flamands et wallons confondus, s’unissent en une Société générale des étudiants.
  • 1879 : première « provinciale », ancêtre des régionales étudiantes : la Luxembourgeoise (étudiants originaires de la province de Luxembourg).
  • 1884 : l'Université catholique de Louvain fête solennellement et avec éclat son 50e anniversaire[59].
  • Suivront à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, toute une série de régionales étudiantes, dont certaines existent encore aujourd'hui : Grand-Ducale (Grand-Duché de Luxembourg, 1880) ; Anversoise (Anvers, 1881) ; Liégeoise (Liège, 1882) ; Athoise (Ath, 1884) ; Boraine (ou Montoise, Mons, 1884) ; Brabant wallonne (par le Cardinal Mercier en 1885) ; Tournaisienne (Tournai, 1885) ; Carolorégienne (Charleroi, de 1886) ; Namuroise (Namur, 1886) ; Enghiennoise (Enghien, 1888) ; Malinoise (Malines, 1888) ; Bruxelloise (Bruxelles, 1895) ; Centrale (Région du Centre, 1897) ; Binchoise (Binche, 1904) ; Chimacienne (Chimay, 1904) ; Flandre wallonne (ou Mouscronnoise, Mouscron, 1906) ; Koninklijke Oost- en Westvlaamsche Kring (ou Vla-Vla, Flandres, de 1922) ; Eumavia (Eupen, Malmedy, Saint-Vith, 1926)…

XXe siècle

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75e anniversaire de la réinstallation de l'université catholique de Louvain 1834-1909, médaille bronze, 60 mm, signée Frantz Vermeylen.
Revers de la médaille, la grande et belle salle des pas-perdus des Halles de Louvain.
  • 1909 : l'Université catholique de Louvain célèbre son 75e anniversaire, et frappe une médaille où pour la première fois elle utilise officiellement en français le mot "réinstallation" et en néerlandais "herstelling" : 75e anniversaire de la réinstallation de l'université catholique 75e verjaardag van de herstelling des katholieke hoogschool 1834-1909.
  • 1909 : création de l’École des sciences coloniales.
  • 1911 : début du dédoublement linguistique des cours dans toutes les facultés. Par une loi, l'université obtient sa personnalité juridique sui generis et se dénomme Université catholique de Louvain - Katholieke Hogeschool te Leuven[60].
  • Nuit du 25 au  : les soldats allemands mettent le feu aux halles universitaires qui contenaient notamment la bibliothèque et les archives de l'université. Fermeture des universités en Belgique.
  • 1920 : apparition des premières étudiantes à l'UCLouvain.
  • 1970 : une loi autorise l'Université catholique de Louvain - Katholieke Universiteit te Leuven à se scinder en deux universités distinctes, qui conserveront et partageront la personnalité juridique conférée à l'université en 1911[44].
  •  : pose de la première pierre du site de l'UCLouvain à Louvain-la-Neuve.
  • En , avec l'installation des résidents permanents et des étudiants, une ville nouvelle s'inaugure. Une fête rassemble le ceux qui habitent, étudient et travaillent dans la ville nouvelle, avec des représentants de la commune d'Ottignies et des autorités académiques. La ville accueille l'établissement des francophones de l'UCLouvain en « terre romane ». Hormis le cas de Charleroi (forteresse espagnole de 1666), Louvain-la-Neuve est à ce jour la seule ville nouvelle sur le sol belge. La Faculté de médecine s'installera en région bruxelloiseà Woluwe-Saint-Lambert.

Les bâtiments

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La ville de Louvain dont la prospérité économique dépendait depuis plusieurs siècles de l'existence d'une université, et qui venait de voir la suppression de l'Université d'État, s'empressa de favoriser le séjour de la nouvelle université catholique sur son territoire et le conseil communal, tant les libéraux que les catholiques à l'unanimité, lui concéda comme elle l'avait fait à la précédente université d'État, l'usage gratuit de quelques bâtiments de l'ancienne université, la Halle aux Draps, le Collège du Pape, le Collège des Vétérans, le Collège du Roi, le Collège des Prémontrés, le Collège du Saint-Esprit et l'ancien Amphithéâtre anatomique ainsi que le jardin botanique entretenu aux frais de la ville[61].

Par la suite, l'université dans sa croissance fit construire à ses frais d'autres bâtiments, comme le nouvel amphithéâtre anatomique construit en 1877, la pédagogie Juste-Lipse construite en 1878-1879, le séminaire Léon XIII construit en 1892-1893, tous d'après les plans de l'architecte Joris Helleputte.

Au XIXe siècle, l'université nouvelle, désireuse de se placer sous le patronage de la Vierge, contrairement à l'ancienne Université de Louvain placée sous le patronage de saint Pierre, choisit comme emblème un sceau circulaire orné en son centre des initiales SMR (Sancta Maria Regina), surmontées d'une couronne et de rayons de gloire, le tout entouré de la légende en lettres capitales Sigillum univ. cath. in opp. Lov., ce qui veut dire : « Sceau de l'université catholique dans la ville de Louvain ».

L'université catholique de Louvain se créera en 1909, lors des fêtes du 75e anniversaire de sa fondation, un nouveau sceau de style néogothique orné de la représentation de la vénérable statue, sculptée par l'imagier Nicolas De Bruyne en 1442[62], de la Sedes Sapientiae conservée dans l'église de Saint-Pierre et dont la fête, correspondant à la Chandeleur, est la fête patronale de l'université catholique. C'est en ce jour solennel que l'université remet les titres de docteur honoris causa.

Ce nouveau sceau, quoique d'aspect gothique, ne remonte pas au Moyen Âge et est tout à fait différent de celui de l'ancienne université de Louvain dont le sceau était un Saint-Pierre, le saint protecteur de l'ancienne université, chargé en pointe d'un écu de gueules à la fasce d'argent, qui est Louvain, et tenant de la main dextre une clef et de la sénestre un livre ouvert.

Guerres mondiales

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En 1914, Louvain a été pillée par les troupes allemandes et la Halle aux Draps (qui abritait la bibliothèque universitaire) a été la proie des flammes le 28 août, causant la perte d'environ 300 000 livres et manuscrits, rassemblés par achat, par dons et par échanges depuis sa fondation en 1834[63]. (Il ne faut pas confondre cette bibliothèque avec celle de l'ancienne université de Louvain transférée en grande partie en 1797 à l'École centrale de Bruxelles[64], à la Bibliothèque Nationale à Paris ainsi qu'à Vienne).

Quant aux riches archives de l'ancienne université de Louvain elles ont été, après sa suppression, déposées dans les archives de la République qui avait créé une commission chargée de gérer les biens de l'université supprimée[65] et elles sont dans leur plus grande partie toujours conservées aux Archives générales du royaume de Belgique où elles couvrent près de 171,39 mètres linéaires[66],[67], ou se retrouvent dans d'autres institutions comme l'université catholique de Louvain[68] qui s'est constituée, principalement par achat, mais aussi par des dons et des legs[40], une collection de 193 articles concernant l'ancienne université de Louvain.

Après la Première Guerre mondiale, une nouvelle bibliothèque a été construite sur la place qui porte maintenant le nom de Mgr Ladeuze, en grande partie grâce aux réparations allemandes et au « Belgian Relief Fund », un programme d'aide dirigé par le futur président américain Herbert Hoover. La conception du nouveau bâtiment, construit entre 1921 et 1929, est due à l'architecte américain Whitney Warren. L'édifice, érigé dans un style flamand néo-Renaissance, fait référence en de nombreux endroits aux destructions dues à l'Allemagne prussienne pendant la Première Guerre mondiale. De nombreuses pierres naturelles où sont gravées des inscriptions rappellent les centaines d'écoles d'ingénieurs et d'écoles techniques américaines qui ont contribué à la reconstruction.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la bibliothèque a subi une fois de plus les destructions allemandes. Une nouvelle fois, le , la quasi-totalité des 900 000 livres qu'elle abritait a été perdue. Le bâtiment, dont le gros œuvre était resté debout, a été par la suite restauré après la guerre (en plusieurs fois), retrouvant même son carillon, et cette fois encore grâce à la générosité de fonds américains. Ce n'est pas une coïncidence, que l'université Stanford possède une tour à carillon, la « Hoover Tower » (avec une cloche fabriquée en 1938 par le fondeur belge Michiels et qui est restée aux États-Unis après l'Exposition universelle de 1939 à 1940, du fait que la Seconde Guerre mondiale avait éclaté). Herbert Hoover avait étudié dans cette université et y a fait également construire une bibliothèque présidentielle.

Évolution récente

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Au XXe siècle, les événements de l'université de Louvain, souvent appelée par les Belges francophones le Walen buiten (en néerlandais « les Wallons dehors ») et par les Flamands Leuven Vlaams (« Louvain flamande »), ont surtout été le reflet du conflit linguistique en Belgique. Le fait flamand avait commencé en 1911 et depuis 1936 la plupart des sections étaient en néerlandais et français. On n'était pas allé toutefois aussi loin qu'à Gand où, en 1930, c'est l'ensemble de l'université qui était officiellement en néerlandais. La question se posait toutefois d'une université de Louvain entièrement flamande. On ne luttait plus contre une « position dominante » que le français aurait pu avoir puisque, depuis les années 1950, la majorité des étudiants de l'université étaient flamands. Mais la conscience politique des flamands ne cessait de grandir dans toute la Flandre.

En dépit du fait que l'université était située au nord de la frontière linguistique adoptée en 1962, les évêques belges déclarèrent « dans une lettre pastorale du 13 mai 1966, que l'université était une et indivisible, que la section francophone ne quitterait donc pas Louvain[69] ». Cette position au lieu d'arrêter le mouvement d'émancipation, eut pour effet de le renforcer selon l'historien Geert van Istendael. En février 1968 — soit trois mois avant les événements parisiens —, la ville fut le théâtre d'importantes manifestations qui débouchèrent sur la chute du gouvernement et la scission de l'université en deux entités juridiquement indépendantes[69].

Il fallut attendre 1972 avant que les activités francophones fussent progressivement transférées à la nouvelle université catholique de langue française de Louvain, dans la ville nouvelle de Louvain-la-Neuve et à Woluwe-Saint-Lambert.

Recteurs de l'université catholique de Malines puis de Louvain

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À partir de 1969, l'université francophone et l'université flamande ont chacune leur propre recteur et conseil d'administration.

Personnalités liées à l'université catholique de Louvain

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Professeurs

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Notes et références

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  1. Cette date est contestée, voir section date de fondation
  2. qui est supprimée par la loi universitaire du 25 septembre réglant l'enseignement dans la Belgique indépendante depuis 1830.
  3. Voyez son logo néogothique, avec la Sedes Sapientiae qui porte cette date.
  4. La date de 1425 est contestée, voir section date de fondation.

Références

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  1. a et b « UNIVERSITÉ DE LOUVAIN », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  2. a et b (en) http://www.britannica.com/topic/Catholic-University-of-Leuven.
  3. a b et c (en) [1] Classement du Times des universités de plus de 400 ans.
  4. a b et c Histoire de l'UCL.
  5. « https://www.uclouvain.be/30773.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Selon le site historique de l'UCL : *1834 – Création d’une université libre catholique à Malines. (consulté le 2 août 2014)
  6. Fred Stevens et Axel Tixhon, Histoire de la Belgique Pour les Nuls, 2e édition, 2015 : « Après la révolution belge, les évêques fondent en 1834, une université catholique à Malines. Cette initiative est suivie, la même année, par la création d'une université libre à Bruxelles ».
  7. Sic : "traditur" pour "traduntur".
  8. Comme Jean Philippe Debruyn, Étienne Heuschling, dernier professeur encore vivant du Collège des trois langues, Xavier Jacquelart, Jean-Baptiste Liebaert, Guillaume Joseph van Gobbelschroy, Ferdinand Sentelet.
  9. Edward van Even, Louvain dans le passé et dans le présent, Louvain, 1895, p. 606 : « Par lettre collective du 14 novembre 1833, le corps épiscopal s'adressa à Grégoire XVI, à l'effet d'obtenir l'autorisation nécessaire pour ouvrir l'école. Cette autorisation fut octroyée par un bref du 13 décembre suivant. Une circulaire épiscopale, datée du 20 février 1834, annonça aux fidèles la fondation d'une Université catholique »
  10. Edward van Even, Louvain dans le passé et dans le présent, Louvain : Aug. Fonteyn, 1895, p. 606 : « Cependant notre ville, fière de son passé, ne pouvait vivre sans école d’enseignement supérieur. Un vaste pétitionnement s’organisa, à l’effet d’obtenir le transfert de l’Université catholique de Malines à Louvain. Les libéraux signèrent aussi bien que les catholiques. Convaincu que la prospérité de la ville dépendait, en grande partie, de l’obtention de cette faveur, le bourgmestre van Bockel fit les démarches les plus pressantes auprès de son ancien condisciple l’archevêque Sterckx, et finit par réussir dans ses efforts ».
  11. a b c et d Erik Van Mingroot, Sapientie Immarcessibilis. A diplomatic and Comparative Study of the Bull of Foundation of the University of Louvain (December 9, 1425), Louvain : University Press, 1994 : « First, of course, the question ought to be asked whether the link between 1425 and 1994 is actually a realistic one. After all, there was a break between the old Alma Mater and the 19th century Catholic University, specifically between 1797 and 1834. And there was the intermezzo of the State University in Louvain between 1816 and 1835. These gaps naturally cannot be denied or ignored. Moreover, during the first three quarters of a century of its existence the Catholic University was represented in particular as a Catholic institution : this is evident from the celebration of 75 years "Katholieke Universiteit" in 1909. However, from the start the pedagogical traditions of the Old University were quite consciously reinstated. After the University celebrations in 1909, the material and spiritual legacy of the Old University began to be cherished in Louvain even more. But especially after the first World War the recognition of the continuing ties with the Old University gradually grew. And rightfully so, in my opinion. Despite the fact that the French Revolutionary command for all practical purposes exercised legal authority over the Southern Netherlands during 1795-1813 (following the unilateral annexation on October 1, 1795), it cannot be denied that what we had here were in fact occupying forces. Perhaps the question may be asked whether this government, even after the Treaty of Campo Formio (October 17. 1797), really had the right to dissolve the Old University on October 25, 1797 and whether this right should not have been preferably granted to the founding authority, the Pope. Whatever the case may be, one also needs to take into account that the new Catholic University, although not founded through Rome because of the changed social context of the 19th century, did however receive a letter of permission from Pope Gregory XVI (1831-1846) in the papal brief of December 13, 1833, at the request of the Belgian bishops. This papal brief, Majori certe solatio, was in fact reproduced word for word in the decree of founding by the Belgian episcopacy on June 10, 1834. That the Catholic University was considered (and meant)as a refounding of the Old University of Louvain, as such if not in actuality, was emphasized by the agreement between the bishops and the Louvain municipal council, where there is discussion of "quasi renascentem ... Lovaniensium Academiam" , the quasi-reestablished University of Louvain. This certainly creates a moral tie between the two institutions, and in my opinion, even a semi-official tie. Taken from this perspective it does not seem unjustifiable if the members of the current Louvain university community call and consider themselves (at least second generation) descendants of those first commilitiones from 1425, or better said, 1426, when the University actually opened and the first academic year began. Without presuming to deliver a pronouncement on the legal position of the current Alma Mater in this respect, the historian believes that there are more than sufficient reasons to study the Sapientie Immarcessibilis with greater than normal interest. ».
  12. a b c d et e La Wallonie, le pays et les hommes, encyclopédie historique dirigé par Hervé Hasquin, Rita Lejeune et Jacques Stiennon [2]
  13. « L'UCL et la KUL dans le top 25 des meilleures universités de plus de 400 ans », sur RTBF Info, (consulté le ).
  14. Gabiel Ringlet, Une aventure universitaire, Bruxelles, Éditions Racine, , 365 p. (ISBN 2-87386-215-7), L'université catholique de Louvain de 1834 à nos jours.
  15. a et b Jan Roegiers, Leuven Louvain-La-Neuve : Aller-Retour, Presses universitaires de Louvain, (ISBN 90-5867-148-8), Louvain et Rome : six xiècles d'histoire
  16. [3]
  17. Voir Léon van der Essen dans Histoire des universités belges, Bruxelles, Office de Publicité, 1954, p. 107. On notera aussi, rapporté par le même historien dans L'Université de Louvain, Bruxelles, Éditions universitaires, 1945, p. 188 , ce témoignage de l’un de ceux qui œuvraient en 1815 au rétablissement de l’Alma Mater: «Le prince (Guillaume Ier) me demandait en badinant si je voulais le rétablissement de l’Université à Louvain ou de Louvain: j’ai dit que je demandais l’Université de Louvain à Louvain» (voir la source originale reproduite dans l'Annuaire de l'Université catholique de Louvain 1838, p. 253-254 = Analectes pour servir à l'histoire de l'Université de Louvain, t. 1, 1838, ibid. — ce volume reproduit la plupart des documents concernant les demandes nombreuses et pressantes au nouveau souverain, en 1814-1815, de rétablissement de l'ancienne université de Louvain, ce qui fut en partie accordé par l'institution d'une université d'État reprenant l'ancien corps professoral encore disponible).
  18. En réalité en 1797 les anciens Pays-Bas autrichiens faisaient partie selon le droit international de la République française et non plus du Saint-Empire : Jules Delhaize, La domination française en Belgique, Bruxelles, 1909, tome III, p. 171 : «Les articles 3 et 4 du traité de Campo-Formio consacrèrent enfin, au point de vue international, la réunion de la Belgique à la France. Voici ces articles. Art. 3 - Sa Majesté l'Empereur, Roi de Hongrie et de Bohême, renonce pour elle et ses successeurs en faveur de la République française, à tous ses droits et titres sur les ci-devant provinces belgiques, connues sous le nom de Pays-Bas autrichiens. La République française possédera ces pays à perpétuité, en toute souveraineté et propriété, et avec tous les biens territoriaux qui en dépendent».
  19. Erik Van Mingroot, Sapientie Immarcessibilis. A diplomatic and Comparative Study of the Bull of Foundation of the University of Louvain (December 9, 1425), Louvain : University Press, 1994, p. 2 : « Despite the fact that the French Revolutionary command for all practical purposes exercised legal authority over the Southern Netherlands during 1795-1813 (following the unilateral annexation on October 1, 1795), it cannot be denied that what we had here were in fact occupying forces. Perhaps the question may be asked whether this government, even after the Treaty of Campo Formio (October 17. 1797), really had the right to dissolve the Old University on October 25, 1797 and whether this right should not have been preferably granted to the founding authority, the Pope ».
  20. Les délices des Pays-Bas, Liège chez J.F. Bassompierre, Père, Imprimeur de S.A. et Libraire, tome premier, 1769, p. 237 : « Louvain étant ainsi presque dépeuplé, faute de commerce et d'habitants, Jean IV, Duc de Brabant, y fonda, l'an 1426, du consentement du pape Martin V, une Université, qui est devenue dans la suite très-célèbre ».
  21. Édouard Van Even, Louvain dans le passé et le présent, pp. 551-552: « C'est à Jean IV que les historiens ont attribué la gloire de cette fondation. … Or, dans les comptes, nous avons constaté que l'université fut érigée par l'édilité louvaniste et que Jean IV n'a pas fait beaucoup plus que de permettre à son secrétaire d'adresser une supplique à la cour de Rome et de placeter les bulles d'érection. Parmi les autres conseillers du duc qui appuyèrent le projet, un auteur contemporain, Pierre Impens, mentionne Henri vander Leck, seigneur de Heeswyk; Jean de Glymes, seigneur de Berg-op-Zoom; Jean van Alphen, abbé d'Afflighem; Jean Geeraerts, abbé de Tongerloo; Jean Bont, membre du conseil de Brabant, et Pierre de Becker, maître des comptes du duché ».
  22. Jacques Hermans, « La KU Leuven joue dans la cour des grands depuis bientôt 600 ans », dans : La Libre Belgique, 19 août 2020, p. 9.
  23. Voir la Notice nécrologique, par Jean-Joseph Thonissen, parue dans l'Annuaire de l'Académie royale de Belgique de 1866, pp. 126-127 (et reproduites dans les Analectes pour servir à l'histoire de l'Université de Louvain 29, Louvain, 1866, pp. 91-92), sur son premier recteur, Mgr. Pierre de Ram, qui à Malines en 1834 déclara dans son discours de fondation: « Sur notre bannière brillent les mots: Université catholique. » Et l'auteur de poursuivre: « L'année suivante, l'une des trois Universités de l'État [c'est-à-dire celle instituée à Louvain] ayant été supprimée par la législature, l'administration communale de Louvain pria le corps épiscopal de transférer dans la vieille cité académique l'Université récemment fondée à Malines. M. de Ram fut l'un des premiers et des plus zélés défenseurs de cette demande. Familiarisé avec tous les grands souvenirs de notre histoire, il lui semblait que, même en se plaçant au point de vue exclusif de la glorification du passé, il y avait quelque chose de beau et d'utile à rattacher la nouvelle institution à celle qui, pendant plusieurs siècles, avait été le boulevard du catholicisme dans nos provinces. Il pensait qu'un héritage quatre fois séculaire de glorieux services et de nobles exemples ne devait pas être dédaigné. Il voulait qu'à l'ombre de ces murs antiques, où tant de générations étaient allées chercher la science épurée par la foi, d'autres générations, appelées à lutter sous le même drapeau, vinssent à leur tour recevoir l'impression salutaire d'un enseignement donné sous la double égide de la religion et de la liberté. Son opinion prévalut, et l'Université catholique prit possession des bâtiments austère de cette Alma Mater studiorum, si chère à nos ancêtres et qui fut si longtemps le centre vénéré de la vie morale et intellectuelle des Pays-Bas. »
  24. Fred Stevens et Axel Tixhon, Histoire de la Belgique Pour les Nuls, 2e édition, 2015 : « 1834 Fondation de l'université catholique de Malines (Louvain) et de l'université libre de Bruxelles ».
  25. Erik Van Mingroot, Sapientie Immarcessibilis. A diplomatic and Comparative Study of the Bull of Foundation of the University of Louvain (December 9, 1425), Louvain : University Press, 1994 : « First, of course, the question ought to be asked whether the link between 1425 and 1994 is actually a realistic one. After all, there was a break between the old Alma Mater and the 19th century Catholic University, specifically between 1797 and 1834. And there was the intermezzo of the State University in Louvain between 1816 and 1835. These gaps naturally cannot be denied or ignored. Moreover, during the first three quarters of a century of its existence the Catholic University was represented in particular as a Catholic institution : this is evident from the celebration of 75 years "Katholieke Universiteit" in 1909 ».
  26. « Dictionnaire de l'histoire universelle de l'Église », dans : Encyclopédie théologique, tome 54, , Paris : éd. J.P. Migne, 1863, sub verbo Grégoire XVI, col. 1131.
  27. Table générale alphabétique et chronologique de la Pasicrisie belge contenant la jurisprudence du Royaume de 1814 à 1850, Bruxelles, 1855, p. 585, colonne 1, alinéa 2. Voir également : Bulletin usuel des lois et arrêtés, 1861, p. 166
  28. La Belgique judiciaire, 28 juillet 1844 no 69, p. 1. Cour d’Appel de Bruxelles. Deuxième chambre.
  29. Discussion de la loi sur l'enseignement supérieur du 27 septembre 1835, et de la loi sur le jury d'examen du 8 avril 1844 : précédée d'un aperçu historique sur l'organisation universitaire en Belgique, Bruxelles : Th. Lesigne, 1844, p.1143 : « M. d'ELHOUGNE (député) : Messieurs, permettez-moi de rétablir la vérité des faits. Entre l'ancienne Université de Louvain, dont la gloire appartient à toute la Belgique, et l'université catholique, la filiation me paraît quelque peu douteuse. Il y a plus d'une solution de continuité dans la généalogie. Ce n'est pas comme héritière légitime que l'université catholique a recueilli la succession de l'université de Louvain, elle s'est emparée d'une succession en deshérence » Lire en ligne.
  30. Arlette Graffart, "La matricule de l'Université de Louvain (1817-1835)", dans Album Carlos Wyffels, Bruxelles, 1987, p. 177, pour qui seule l'Université d'État de Louvain peut être considérée comme la résurrection de l'ancienne université :« Université d'État, elle n'est pas considérée par un certain nombre de nos contemporains comme l'héritière de l'ancienne université établie dans la même ville en l'an 1425 par le duc de Brabant Jean IV et le pape Martin V. Et pourtant elle en est bien la "résurrection" ! Elle seule et non point celle qui vit le jour en 1834 à l'initiative des évêques de Belgique, c'est-à-dire l'université catholique de Malines devenue de Louvain l'année suivante. En effet, l'ancienne Université de Louvain fut créée au XVe siècle d'un commun accord par les pouvoirs publics (le duc Jean IV et la ville de Louvain) et le Saint-Siège, sans intervention de l'épiscopat ni du clergé local » et Fr. Thomaes, « Pierre-Joseph Olbrechts (1744-1815). Un descendant du lignage Serhuyghs au Conseil des Anciens », dans : Les Lignages de Bruxelles / De Brusselse geslachten, bulletin de l'Association royale des descendants des lignages de Bruxelles, Bruxelles, janvier-décembre 2017, n° 178, p. 220, note 484 : « Une nouvelle université catholique fut fondée à Malines en 1834 et fut ensuite implantée à Louvain en 1835. Cette Université Catholique de Louvain, à Louvain et à Louvain-la-Neuve, se veut aujourd'hui l'héritière de l'ancienne université de Louvain fondée en 1425 par le duc de Brabant Jean IV. Mais en réalité, elle ne l'est pas, ni en Droit puisque l'ancienne université fut fermée en 1797, ni en fait, car les professeurs de la nouvelle université n'étaient pas ceux de l'ancienne».
  31. Roger Aubert, Les débuts de l'Université de Louvain, Scripta Theologica. 1984, Vol 16 (1-2), p: 347. En réalité, contrairement à ce que prétend ci-dessus le chanoine Roger Aubert, avec l'argument "puisque d'autres le font nous pouvons le faire aussi", de nombreuses universités européennes ont une histoire ininterrompue depuis le Moyen Âge ou les temps modernes et ni les nouvelles universités actuelles de Paris ou de Cologne ne déforment leur histoire et ne prétendent être les mêmes que celles qui furent fondées au Moyen Âge.
  32. La Libre Belgique, 14-15 septembre 2024, pages 50 et 51, lire en ligne [4].
  33. Il écrit notamment À partir de 1925 (et du 500e anniversaire), cependant, c'est la fondation de l'Universitas Lovaniensis qui a été célébrée à intervalles réguliers. La continuité multiséculaire est ainsi affirmée et rappelée, tandis que les quatre décennies chaotiques entre l'abolition brutale de 1797 et la miraculeuse réoccupation catholique de 1835 sont mises entre parenthèses comme une aberration éphémère. (...). Stricto sensu, il faut bien le reconnaître, elle n'est pas plus vieille que l'Université libre de Belgique et à peine plus vieille que l'Université libre de Bruxelles.
  34. Jelle Haemers, Hoogleraar middeleeuwse geschiedenis (KU Leuven). De KU Leuven 600 jaar oud? Dat is een fabeltje. Voyez le lien [5].
  35. Karel Velle, directeur général et archiviste général du Royaume
  36. La Belgique judiciaire, 28 juillet 1844 no 69, p. 1. Cour d’Appel de Bruxelles. Deuxième chambre : « L'université libre de Louvain ne représente pas légalement l’antique université de cette ville. Attendu que cette université (l’ancienne université de Louvain), instituée par une bulle papale, de concert avec l'autorité souveraine, formait un corps reconnu dans l'État, ayant différentes attributions, dont plusieurs même lui étaient déléguées par le pouvoir civil ; Attendu que ce corps a été supprimé par les lois de la république française ; Attendu que l'université existant actuellement à Louvain ne peut être considérée comme continuant celle qui existait en 1457, ces deux établissements ayant un caractère bien distinct, puisque l'université actuelle, non reconnue comme personne civile, n'est qu'un établissement tout à fait privé, résultat de la liberté d'enseignement, en dehors de toute action du pouvoir et sans autorité dans l'État… ».
  37. Arrêt de la Cour de Cassation du  : « L'université catholique de Louvain ne peut être considérée comme continuant l'ancienne université de Louvain (…) », Pasicrisie, 1855, p. 585.
  38. Archives de l'État, 09/05/2014 - Louvain : "Les archives de l’ancienne université de Louvain au Registre de la Mémoire du Monde de l’UNESCO" : « Quelque 171 mètres d’archives de l’ancienne université sont conservées aux Archives de l’État à Louvain. La Katholieke Universiteit Leuven (KU Leuven) en conserve, quant à elle, 8 mètres ainsi que 375 chartes ; la KU Leuven et l'UCL étant les successeurs en droit de l'ancienne université » Lire en ligne.
  39. Ce que le lecteur pourra aisément constater par lui-même en comparant le site donné à la note précédente, tel qu'il est aujourd'hui libellé Quelque 171 mètres d’archives de l’ancienne université sont conservées aux Archives de l’État à Louvain. La Katholieke Universiteit Leuven (KU Leuven) en conserve, quant à elle, 8 mètres ainsi que 375 chartes. et le site tel qu'il est archivé par l'encyclopédie Wikipedia : Quelque 171 mètres d’archives de l’ancienne université sont conservées aux Archives de l’État à Louvain. La Katholieke Universiteit Leuven (KU Leuven) en conserve, quant à elle, 8 mètres ainsi que 375 chartes ; la KU Leuven et l'UCL étant les successeurs en droit de l'ancienne université.
  40. a et b Archives UCL. BE A4006 CO 003-UA : 16e au 19e siècle . Étendue matérielle et support 193 art. (5,75 m.l.). Modalités d'entrée : les archives proviennent de dons, legs et surtout achats. Histoire archivistique. La sous-collection (Documents de l'ancienne Université de Louvain) a été créée en 1982 aux Archives de l’UCL, à partir des collections partagées fin des années 1970 du Département des archives et manuscrits de la bibliothèque centrale de l’université (anciennes collections U, UA, d’autographes, ... » Modalités d'entrée : Les archives proviennent de dons, legs et surtout achats. Lire en ligne.
  41. a et b Encyclopédie théologique, tome 54, Dictionnaire de l'histoire universelle de l'Église, Paris : éd. J.P. Migne, 1863, sub verbo Grégoire XVI, col. 1131 : « Après sa séparation de la Hollande en 1830, la Belgique libérale a vu son Église jouir d'une véritable indépendance. Les évêques s'assemblent en conciles, communiquent avec le Saint-Siège en toute liberté. Sur l'article fondamental des études, ils ont fondé l'université catholique de Louvain, où les jeunes Belges vont en foule puiser aux sources les plus pures toutes les richesses de la science ».
  42. Arlette Graffart, « La matricule de l'Université de Louvain (1817-1835) », dans : Album Carlos Wyffels, Bruxelles, 1987, p. 181 : « Elle ferma ses portes le 15 août 1835 ».
  43. Fred Stevens et Axel Tixhon, Histoire de la Belgique Pour les Nuls, 2e édition, 2015 : « Après la révolution belge, les évêques fondent en 1834, une université catholique à Malines. Cette initiative est suivie, la même année, par la création d'une université libre à Bruxelles. En 1835, la nouvelle législation universitaire abroge l'université d'État de Louvain, mais maintient celles de Gand et de Liège. L'épiscopat transfère dès lors l'université catholique de Malines à Louvain pour renouer avec le passé ».
  44. a et b Baudouin (Roi des Belges), Piet Vermeylen (Ministre de l'Éducation nationale (néerlandophone)) et Abel Dubois (Ministre de l'Éducation nationale (francophone)), « Loi du 28 mai 1970 modifiant la loi du 12 août 1911 accordant la personnification civile aux universités de Bruxelles et de Louvain et modifiant la loi du 2 août 1960 relative à l'intervention de l'Etat dans le financement des universités libres et de diverses institutions d'enseignement supérieur et de recherche scientifique », Moniteur belge, Bruxelles,‎ (lire en ligne Accès libre [PDF])
  45. sous la direction de Albert d'Haenens, L'université catholique de Louvain, vie et me moire d'une institution, Bruxelles, la Renaissance du livre, (ISBN 2-8041-1679-4)
  46. L’ancienne université de Louvain, fondée en 1425, fut supprimée en 1797, comme toutes les autres universités de la République Française, et remplacée par l'École centrale de Bruxelles et l’arrêt de la Cour de cassation belge du le rappelle : « L'université catholique de Louvain ne peut être considérée comme continuant l'ancienne université de Louvain (…) », Pasicrisie, 1855, p. 585.
  47. Edward van Even, Louvain dans le passé et dans le présent, Louvain, 1895, p. 606 : « Par lettre collective du 14 novembre 1833, le corps épiscopal s'adressa à Grégoire XVI, à l'effet d'obtenir l'autorisation nécessaire pour ouvrir l'école. Cette autorisation fut octroyée par un bref du 13 décembre suivant. Une circulaire épiscopale, datée du 20 février 1834, annonça aux fidèles la fondation d'une Université catholique »
  48. Arlette Graffart, « La matricule de l'Université de Louvain (1817-1835) », dans : Album Carlos Wyffels, Bruxelles, 1987, p. 181 : « Elle ferma ses portes le 15 août 1835 ».
  49. Maurice Voituron, Le Parti libéral joué par le parti catholique dans la question de l'enseignement supérieur, Bruxelles, 1850 : « et alors aurait paru plus évidente encore aux yeux du pays l'intention du parti catholique de tuer l'enseignement de l'État, afin de ne laisser debout que l'Université catholique de Malines, qui allait prendre le titre d'Université de Louvain, pour y usurper la renommée de l'ancienne, ainsi que ses fondations de bourses ».
  50. Fred Stevens et Axel Tixhon, Histoire de la Belgique Pour les Nuls, 2e édition, 2015 : « Après la révolution belge, les évêques fondent en 1834, une université catholique à Malines. Cette initiative est suivie, la même année, par la création d'une université libre à Bruxelles. En 1835, la nouvelle législation universitaire abroge l'université d'État de Louvain, mais maintient celles de Gand et de Liège. L'épiscopat transfère dès lors l'université catholique de Malines à Louvain pour renouer avec le passé ».
  51. Isidore Ndaywel è Nziem, dans : Les Années Lovanium, Paris : L'Harmattan, 2010, p. 19 : « La Rome du pontificat de Grégoire XVI (1831-1846) fut en effet aux sources d'un mouvement de renouveau […] Dans ce deuxième tiers du siècle en effet, à l'époque de refondation de l'Université de Louvain, la notion de reconquête catholique en Occident était imprégnée d'un projet de retrouvailles avec un passé rêvé où Rome aurait tenu un rôle central, incarnant la rupture avec la Révolution Française et présentant une véritable alternative aux avancées du libéralisme moderne ».
  52. Monseigneur de Ram, Quelques mots sur l'Université catholique de Louvain, Bruxelles, 1840, p. 8 : « L’Université catholique, que nos premiers pasteurs ont rétablie à Louvain avec le concours du clergé et des fidèles, est une espèce de boulevard opposé aux ennemis de la religion et au progrès de ces funestes doctrines qui depuis un demi-siècle ont ébranlé les bases de la société. C’est un devoir impérieux pour nous de soutenir cette belle institution de notre crédit, de notre fortune, de nos talents » et p. 12 : « la jeunesse, que l'Université catholique aura formée, réalisera nos désirs ».
  53. Chanoine Roger Aubert, « L'université catholique de 1834 à 1968 », dans : L'Université catholique de Louvain. Vie et mémoire d'une institution, Bruxelles, 1993, p. 103 : « On croit souvent qu'à l'université catholique une bonne partie des enseignants étaient des ecclésiastiques, mais exception faite de la faculté de Théologie, ils n'étaient que trois sur quarante en 1840, tous membres de la faculté de Philosophie et Lettres. »
  54. Pieter Dhondt, Un double compromis. Enjeux et débats relatifs à l'enseignement universitaire en Belgique au XIXe siècle, Gand : Academia Press, 2011, tome I, p. 90 : « Dernier obstacle, cette même controverse compliquait la recherche de professeurs idoines. Il n'était pas évident du tout de trouver des candidats appartenant à l'élite catholique intellectuelle et néanmoins non adeptes convaincus du récemment condamné Lamennais. Le recteur de la nouvelle Université, De Ram, âgé de 30 ans, ne limita pas sa recherche à la Belgique et s'orientait donc vers l'étranger où il trouva en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, et même à Rome des professeurs acceptés par tous les partis ».
  55. Chanoine Roger Aubert, "L'université catholique de 1834 à 1968", dans L'Université catholique de Louvain. Vie et mémoire d'une institution, Bruxelles, 1993, p. 104.
  56. Souvenir du XXVe anniversaire de la fondation de l'Université catholique: Novembre 1859, Louvain, typographie Vanlinthout et Cie, 1860, p. 5 : « Fêtes du vingt-cinquième anniversaire de la fondation de l'Université catholique. Solennités du 3 novembre »Lire en ligne.
  57. Ibidem, Souvenir du XXVe anniversaire de la fondation de l'Université catholique: Novembre 1859, Louvain, typographie Vanlinthout et Cie, 1860, p. 5 : "Inaugurée à Malines, le 4 novembre 1834, l'Université catholique a célébré à Louvain, le jeudi 3 novembre 1859, sa vingt-cinquième année d'existence"
  58. Souvenir du XXVe anniversaire de la fondation de l'Université catholique: Novembre 1859, p. 24 : "Banquet offert par les étudiants au Recteur et au Corps professoral le 23 novembre" ; et : Emiel Lamberts, Jan Roegiers, et alii, Leuven University, "The Catholic University", Leuven, 1990, p. 199 (illustration 11)
  59. E. Descamps, dans : Université catholique de Louvain : Liber Memorialis : 1834-1884, Louvain : Peeters, 1887, p. V : « les fêtes du cinquantième anniversaire de l'Université catholique de Louvain ont eu un brillant éclat et un immense retentissement ». Par ailleurs, un cortège historique fut organisé à l'occasion du Cinquantième Anniversaire de la restauration de l'université catholique (1834 - 1884), événement dont témoigne le programme imprimé à Louvain par l'Imprimerie catholique de Charles Peeters, rue de Namur 22, et daté du 1er mai 1884.
  60. Edmond Nerincx, « Loi du 12 août 1911 accordant la personnification civile aux universités de Bruxelles et de Louvain », Moniteur belge, Bruxelles,‎ , p. 4846, article no L. 12-08-1911 M.B. 21/22-08-1911 (lire en ligne Accès libre [PDF], consulté le )
  61. Van Even, op. cit., p. 607.
  62. Voir la fiche iconographique de cette statue de 1442 à l'Institut Royal du Patrimoine Artistique[6].
  63. Polastron, Lucien Xavier, Livres en feu : histoire de la destruction sans fin des bibliothèques, Paris, Gallimard, , 543 p. (ISBN 978-2-07-039921-5), p. 237-238
  64. Leuven University. 1425-1985, Leuven University Press, 1990, p. 31: "The university colleges were closed on 9 november 1797, and all items of use, with all the books, were requistionned for the new École Centrale, in Brussel"
  65. Commissie beslast met het beheer van de goederen van de afgeschafte universiteit te Leuven Lire en ligne.
  66. Inventaris van de archieven van de Oude Universiteit Leuven, 1426-1797. 171.39 Lire en ligne
  67. Registre de la mémoire du monde. Archives de l'Université de Louvain.
  68. Archives de et concernant "les universités de Louvain" : « BE A4006 CO 003. Archives de et concernant "les universités de Louvain". Portée et contenu : Cette importante collection comprend des documents issus de l'activité des universités dont le siège était à Louvain (Leuven) puis Louvain-la-Neuve, à savoir : l'Université de Louvain, l'Université d'État de Louvain et l'Université catholique de Louvain francophone ».
  69. a et b Geert van Istendael (trad. Monique Nagielkopf et Marnix Vincent), Le labyrinthe belge, Le Castor Astral, , p. 211

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Bibliographie

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  • 1860 : Souvenir du XXVe anniversaire de la fondation de l'Université catholique: , Louvain, typographie Vanlinthout et Cie, 1860 Souvenir du XXVe anniversaire de la fondation de l'Université catholique, Novembre 1859.
  • 1887 : Université Catholique de Louvain : Liber Memorialis : 1834-1884, Louvain : Peeters, 1887.
  • La Rédaction, « L'Université catholique de Louvain », dans Bulletin de l'Institut catholique de Toulouse, 1915-1916, p. 3-16 (lire en ligne)
  • 1975 : R. Mathes, Löwen und Rom. Zur Gründung der Katholischen Universität Löwen unter besonderer Berücksichtigung der Kirchen-und Bildungspolitik Papst Gregors XVI, Essen, 1975.
  • 2004 : Pieter Dhondt, « La situation précaire de l'enseignement supérieur dans les départements belges entre 1797 et 1815 », dans : Revue belge de Philologie et d'Histoire Année, 2004, n° 82-4? pp. 935-967 Lire en ligne.
  • 2006 : abbé André Tihon : Article Löwen. In: Lexikon für Theologie und Kirche, vol. 6. Herder, Fribourg, Bâle, Vienne, 3e éd., 2006, p. 1070-1073.
  • 2011 : Pieter Dhondt, Un double compromis. Enjeux et débats relatifs à l'enseignement universitaire en Belgique au XIXe siècle, Gand : Academia Press, 2011.

Articles connexes

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Liens externes

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