Unione Generale del Lavoro
Forme juridique | Confédération syndicale en Italie |
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Zone d’influence | Italie |
Fondation |
(CISNAL) UGL |
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Siège |
54, Via delle Botteghe Oscure 00144 Rome |
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Secrétaire général | Francesco Paolo Capone |
Affiliation | Mouvement social italien |
Membres | 2 054 063 |
Publication | La Meta Sociale |
Site web | www.ugl.it |
L’ Unione Generale del Lavoro (UGL) (Union Générale du Travail) est l’une des quatre principales confédérations syndicales italiennes, fondée en 1996 à la suite de la fusion d'une trentaine de formations syndicales mineures, provenant principalement de secteurs tels que les services postaux, la santé, les services ferroviaires et tramway et l'emploi public, et de la CISNAL (Confederazione Italiana Sindacati Nazionali dei Lavoratori), un syndicat fondé à Naples en 1950 et proche du Mouvement social italien (MSI)[1].
L’actuel[évasif] secrétaire général de la confédération est Francesco Paolo Capone[2].
Avec environ 2 millions d’inscrits, l’UGL représente l’une des quatre grandes confédérations syndicales en Italie et travaille actuellement en étroite collaboration avec La Ligue de Matteo Salvini[3].
Au sein du gouvernement de coalition Ligue-Mouvement 5 étoiles, Claudio Durignon, ancien vice secrétaire général de l’UGL, a été élu parlementaire de la Ligue puis est devenu Sous-secrétaire d’État au Travail[4].
Historique
[modifier | modifier le code]Fondé en 1950 par le parti néofasciste Mouvement social italien sous le nom CISNAL (Confédération italienne syndicats nationaux travailleurs), ce syndicat prend l'appellation UGL[5] en 1996[réf. souhaitée].
En 2018, Matteo Salvini établit un quartier général informel de la Ligue du Nord au sein du siège de l'UGL. L'UGL avait déjà précédemment prêté une salle de leur siège à des membres de la Ligue dans le cadre d'une campagne électorale[6].
Les plateformes de livraison de repas à domicile - Uber, Deliveroo, Glovo, Just Eat - concluent en un accord social a minima avec l'UGL afin d'éviter que le gouvernement ne les contraigne à accorder des droits sociaux plus avantageux pour les livreurs. Cet accord permet également d'écarter les principaux syndicats italiens, qui entendaient défendre un accord plus favorable aux livreurs[7].
Activités internationales
[modifier | modifier le code]L'UGL entretient en France des relations avec Marine Le Pen, via son responsable des relations internationales, Gian Luigi Ferretti[5]. Ferretti organise également en 2018 un voyage de délégation à Moscou, lors duquel la délégation fait une rencontre avec le député Alexeï Chepa (ru)[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) « UGL (Unione Generale del Lavoro) in Dizionario di Economia e Finanza », sur treccani.it (consulté le ).
- )« Paolo Capone eletto Segretario Generale dell’UGL »
- « Accordo tra l'Ugl e la Lega di Matteo Salvini »
- « Claudio Durigon nominato Sottosegretario al Lavoro »
- Karl Laske et Marine Turchi, « Gian Luigi Ferretti, le trait d’union entre le RN et l’extrême droite italienne », sur Mediapart, (consulté le )
- (it) Marco Billeci, « “Entro domani dovete sgomberare”: così gli uffici dell’Ugl passarono alla Bestia di Salvini » , sur Fanpage, (consulté le )
- « Italie : Uber et consorts s'allient avec un syndicat d'extrême droite pour conclure des accords sociaux a minima avec les livreurs », sur www.marianne.net,