Union Company
Union Company | |
Drapeau de l'Union Steam Ship Company of New Zealand Limited | |
Création | |
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Disparition | |
Fondateurs | James Mills (en) |
Siège social | Londres |
Actionnaires | Peninsular and Oriental Steam Navigation Company |
Activité | Transports par eau (d)[1] |
Société mère | Peninsular and Oriental Steam Navigation Company |
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L'Union Steam Ship Company of New Zealand Limited – mieux connue sous les noms d'Union, d'Union Company, d'Union Steam Ship Company (USS Co), ou encore d'Union Line quand il n'y a aucun risque de confusion – est une entreprise de transport maritime créée en 1875 à Dunedin, en Nouvelle-Zélande.
Fondée par James Mills (en) avec le soutien d'un constructeur naval écossais, Peter Denny (en), elle a été la plus grande compagnie de transport maritime de l'hémisphère Sud et le plus grand employeur du secteur privé en Nouvelle-Zélande. Elle est rachetée par le géant du transport maritime Peninsular and Oriental Steam Navigation Company (P&O) à l'époque de la Première Guerre mondiale. Elle est ensuite vendue à un consortium australasien en 1972 et dissoute à la fin du XXe siècle.
Histoire
[modifier | modifier le code]James Mills (en), un homme d'affaires néo-zélandais, travaillait pour Johnny Jones (pionnier), un colon néo-zélandais, et sa compagnie maritime, la Harbor Steam Company. Après la mort de Jones en 1869, Mills tente à deux reprises de lancer sa propre société, l'Union Steam Ship Company of New Zealand Limited. Cela ne suscite toutefois pas suffisamment d'intérêts auprès des investisseurs locaux. Cependant, en 1875, il trouve le soutien du constructeur naval écossais Peter Denny (en)[2] en échange de commandes de l'Union Steam Ship au chantier naval Denny's Dumbarton. Le Hawea et le Taupo sont construits par Denny, tous deux de grands navires selon les normes locales. Ils arrivent en Nouvelle-Zélande dans le courant de l'année 1875 et entrent en service[2]. Le , l'Union Steam Ship reprend les navires de la Harbor Steam Company[3].
Concurrence locale
[modifier | modifier le code]L'Union Steam Ship devient une compagnie maritime majeure et est surnommée « The Southern Octopus » (« la pieuvre du sud »)[2]. Elle a un quasi-monopole sur le transport à travers la mer de Tasman. Elle récupère petit à petit les différentes entreprises de transport qui traversent la mer ou opèrent le long des côtes (Anchor, Canterbury Steam, Richardson & Co et Holm)[réf. nécessaire].
Traversée de la mer de Tasman
[modifier | modifier le code]À partir de 1889, il y a une compétition entre trois compagnies, à savoir l'Union Steam Ship (USSCo), la Huddart Parker (en) et la Tasmanian Steam Navigation Company (en) (TSNCo) sur les routes de Tasmanie (Melbourne - Launceston, Hobart - Melbourne et Hobart - Sydney). TSNCo n'a pas d'autres routes pour absorber ses pertes sur ces tronçons tasmaniens et est racheté par l'USSCo en 1891. La rivalité entre l'USSCo et Huddart Parker durera jusqu'en 1895 malgré un accord antérieur en 1893. Il y a une sous-cotation des tarifs et des bateaux à vapeur qui se suivent d'un port à l'autre. Le Rotomahana et le Mararoa de l'USSCo naviguent aux côtés du Miowra et du SS Warrimoo (en), avec d'autres navires comme le Te Anau et le Manapouri naviguant avant et après et encadrant les navires de la Huddart Parker. L'accord de 1895 entre les deux compagnies met en commun les profits et les pertes sur le trajet Auckland-Sydney; les bénéfices engendrés sur la ligne Melbourne-Launceston sont divisés en ⁴⁄₇ pour l'USSCo et ³⁄₇ pour la Huddart Parker. Le transport de passagers sur la ligne Sydney-Hobart est exclu, mais le commerce de fret et de denrées est divisé en ²⁄₃ pour l'USSCo et ¹⁄₃ pour la Huddart Parker[4]. En 1897, le célèbre romancier Mark Twain critique, dans son carnet de voyage En suivant l’équateur, les conditions de voyage sur un navire de l'Union Company.
Mills est fait chevalier en 1907 et élevé au rang de KCMG en 1909. Après 1907, il réside au Royaume-Uni et meurt à Londres en 1936. En 1914, l'Union Steam Ship compte 75 navires. Il s'agit de la plus grande compagnie maritime de l'hémisphère sud et le plus grand employeur privé de Nouvelle-Zélande[2].
P&O
[modifier | modifier le code]En 1917, les actionnaires de P&O sont invités à confirmer l'achat antérieur de l'Union Steam Ship par leurs administrateurs et indiquent que l'USSCo a un commerce de cabotage précieux en Nouvelle-Zélande, des connexions avec l'Inde et l'Australie et une ligne de bateaux à vapeur entre l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada. La flotte de l'Union Steam Ship est décrite comme contenant 74 bateaux à vapeur de grande classe d'un tonnage de 237 860 et d'un âge moyen de 12 ans[5].
Union Airways
[modifier | modifier le code]Dans les années 1930, l'Union Airways of New Zealand (en) est créé par l'Union Steam Ship et construit un service aérien à travers la Nouvelle-Zélande. L'Union Airways est nationalisée par le gouvernement en 1947 et rebaptisée National Airways Corporation (en)[réf. nécessaire].
TNT
[modifier | modifier le code]L'entreprise australienne de transport routier, Thomas Nationwide Transport, détenait une part importante du transport routier en Nouvelle-Zélande. En 1971, avec des investisseurs néo-zélandais, TNT achète l'USSCo à la P&O[6].
En 1990, Union Steam Ship exploite sept navires et est impliqué dans la gestion de navires, le tourisme, l'immobilier et d'autres entreprises. En 2000, la barge Union Bulk[7] effectue son dernier voyage[8].
Brierley Investments
[modifier | modifier le code]À la fin du XXe siècle, Brierley Investments (en) achète toutes les actions et divise l'Union Steam Ship en différentes composantes et vend ce qu'il peut[réf. nécessaire].
L'Union Steam Ship Company de Nouvelle-Zélande a possédé plus de 350 navires et a fait l'objet d'un certain nombre de livres.
Ferrys
[modifier | modifier le code]Steamer Express de Wellington à Lyttelton
[modifier | modifier le code]L'Union Steam Ship commence des traversées régulières entre Wellington et Lyttelton en 1895, le SS Penguin (en) effectuant deux allers-retours par semaine. En 1905, cela devient un service quotidien pendant toute l'année. En 1933, le nom « Steamer Express » est adopté pour le service[9]. Au fil des ans, un certain nombre de navires sont utilisés, dont deux Maoris, deux Wahines, deux Rangatiras et un Hinemoa[10].
Le TEV Wahine (en) entre en service en et sombre à l'embouchure du port de Wellington 18 mois plus tard en . Le TEV Rangatira (1971) (en) entre en service en 1972 et est retiré en 1976, mettant fin au « Steamer Express » Wellington – Lyttelton[9].
De Wellington à Picton
[modifier | modifier le code]Dans ce qui a été décrit comme « une erreur fatale »[11], l'Union Steam Ship annonce en 1956 que le Tamahine doit être retiré de la route Wellington-Picton en 1962 et qu'il est peu probable qu'il soit remplacé (malgré une offre d'un prêt gouvernemental de 3 millions de dollars)[12]. Le concepteur du ferry de remplacement, le GMV Aramoana (en), rappelle que « les médias ont déclaré que toute cette affaire était un faux-fuyant », ajoutant, « Selon eux, si l'Union Steam Ship Company ne pouvait pas faire payer le service, les chemins de fer ne pouvaient certainement pas le faire[13].»
Flotte
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Union Company » (voir la liste des auteurs).
- Pressearchiv 20. Jahrhundert (organisation), [lire en ligne], consulté le .
- (en) New Zealand Ministry for Culture and Heritage Te Manatu Taonga, « Mills, James », sur teara.govt.nz (consulté le )
- (en) « Telegraphic News », New Zealand Times, vol. XXX, no 4455, , p. 2 (lire en ligne)
- McLean 1990, p. 49-66.
- (en) « Company Meetings », The Times, no 41516, , p. 11
- (en) « Bids Deals and Mergers », The Times, no 57963, , p. 16
- « New Zealand Maritime Index from NZNMM », sur www.nzmaritimeindex.org.nz (consulté le )
- « Union Steam Ship Company flag | NZHistory, New Zealand history online », sur nzhistory.govt.nz (consulté le )
- « New Zealand Coastal Shipping - Steamer Express », sur www.nzcoastalshipping.com (consulté le )
- (en) New Zealand Ministry for Culture and Heritage Te Manatu Taonga, « The Union Company expands », sur teara.govt.nz (consulté le )
- (en) Gavin McLean, A voice for shipping : the New Zealand Shipping Federation story, Steele Roberts, (ISBN 978-1-877448-76-8 et 1-877448-76-1, OCLC 463552692, lire en ligne), p. 60
- « COOK STRAIT RAIL FERRIES - The New Zealand Maritime Record - NZNMM », sur www.nzmaritime.co.nz (consulté le )
- « Cook-Strait ferries changed the nature of shipping in New Zealand », The Marlborough Express,
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Gavin McLean, Ships of the Union Company, Wellington, GP Government Print, (ISBN 0 477 00016 9)
- (en) Gavin McLean, The Southern Octopus : the Rise of a Shipping Empire, New Zealand Ship & Marine Society and the Wellington Harbour Board Maritime Museum, (ISBN 0-9597834-3-1 et 978-0-9597834-3-8, OCLC 24551288, lire en ligne)