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Unebi

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Unebi
illustration de Unebi
Le croiseur japonais Unebi

Type croiseur protégé
Histoire
A servi dans Marine impériale japonaise
Chantier naval Forges et Chantiers de la Gironde, Lormont, France
Quille posée
Lancement
Armé
Statut Disparu le
Équipage
Équipage 280-400 (officiers, officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots)
Caractéristiques techniques
Longueur 98 mètres
Maître-bau 13,1 mètres
Tirant d'eau 5,72 mètres
Déplacement 3 673 tonnes
Propulsion 2 machines à vapeur (9 chaudières)
Puissance 5 500 cv
Vitesse 18,25 nœuds
Caractéristiques militaires
Blindage ceinture = 125 mm
pont = 62 mm
tourelle,casemate = 150 mm
barbette = 150 mm
Armement 4 × 240 mm
7 × 150 mm
6 × 57 mm
4 mitrailleuses Gatling
10 mitrailleuses Nordenfelt
4 tubes lance-torpilles (450 mm)
Pavillon Empire du Japon

L’Unebi fut un croiseur protégé unique, construit à Lormont (France) sur le chantier naval de Forges et Chantiers de la Gironde pour la Marine impériale japonaise.
Il emprunte son nom à une montagne de 199,20 m de la Préfecture de Nara, proche d'Asuka. À l'Ère Meiji, dans la mythologie Shinto, elle a accueilli l'empereur Jimmu fondateur du Japon.

Le monument commémoratif du cimetière d'Aoyama à Tokyo

Par rapport à la classe Naniwa de croiseurs protégés de la même époque construite en Grande-Bretagne pour la marine japonaise, l’Unebi n'était pas d'une conception très avancée. Il avait encore un gréement à voiles comme complément de propulsion et sa vitesse restait faible à cause de son surpoids.

Trois mois après son lancement, en route vers le Japon, l’Unebi disparut avec ses 90 membres d'équipage et passagers, dont 70 français, sans laisser de trace, quelque part en mer de Chine méridionale en , entre Singapour et Yokohama.

Il n'y eut aucun survivant et son épave ne fut pas retrouvée. Les théories sur cette disparition mystérieuse ont alimenté de nombreux romans et ouvrages de fiction spéculative. La théorie qui était le plus souvent énoncée était son surpoids à cause de son armement excessif. Il a été officiellement déclaré perdu et rayé de la liste de la marine impériale japonaise le . L’Unebi reste le seul cas de navire à disparaître sans laisser de trace dans les annales de la marine japonaise. Un monument commémoratif en hommage à l'équipage disparu est situé au cimetière d'Aoyama à Tokyo.

Le gouvernement japonais a annulé sa commande d'un croiseur de même conception et a reçu une indemnité du gouvernement français. Cette somme est allée vers la construction du croiseur Chiyoda. Peu enclin à continuer à travailler avec la construction navale française, le Japon a passé commande à John Brown & Company en Grande-Bretagne.

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Notes et références

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