Turbomeca Piméné
Turbomeca Piméné | |
Constructeur | Turbomeca |
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Premier vol | |
Utilisation | • EFW N-20 Aiguillon (en) • Fouga CM.8.13 • Fouga CM.101R |
Caractéristiques | |
Type | Turboréacteur monocorps à simple flux |
Longueur | 800 mm |
Diamètre | 400 mm |
Masse | 54 kg |
Composants | |
Compresseur | 1 étage axial 1 étage centrifuge |
Chambre de combustion | Annulaire |
Turbine | Axiale, à un étage |
Performances | |
Poussée maximale à sec | À 27 000 tr/min : 1 kN |
Taux de compression | 3,8 : 1 |
Température Entrée Turbine | 700 °C (973,15 K) |
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Le Turbomeca Piméné était un petit turboréacteur français, conçu et produit par Turbomeca au début des années 1950[1]. Comme les autres productions du constructeur, il tirait son nom d'un pic des Pyrénées, le pic du Piméné.
Conception et développement
[modifier | modifier le code]Le moteur effectua son premier démarrage en 1948, et fut présenté au public pour la première fois au salon du Bourget, en 1949. Il vola pour la première fois avec le Fouga CM.8.13 Sylphe le [2]. Il effectua ensuite ses tests officiels en 1950[3].
Une version dérivée, connue sous le nom de Turbomeca Oredon, entraînait un alternateur et fut utilisée comme groupe auxiliaire de puissance sur les avions. Ce nom fut repris plus tard pour un turbomoteur équipant des hélicoptères[1].
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Très représentatif des turboréacteurs des débuts de la propulsion à réaction, le Piméné était d'une architecture très basique, avec un compresseur comprenant un étage axial suivi d'un étage centrifuge, puis d'une chambre de combustion annulaire, et enfin d'une turbine à un seul étage. Ses particularités étaient sa taille réduite et son poids très contenu, avec seulement 54 kg et un diamètre de seulement 40 cm.
Le taux de compression était de 3,8 pour 1, et la chambre de combustion était de type annulaire avec un injecteur axial rotatif centrifuge[2]. La turbine était constituée de 31 pales et était reliée au compresseur par l'intermédiaire du corps de l'injecteur centrifuge[2]. Elle était précédée d'un stator à 21 pales refroidies par air. Le démarrage s'effectuait grâce à un moteur électrique Air Equipement[4] ou à de l'air comprimé amené d'une source externe[2].
Sa poussée était de 1 kN, soit seulement 102 kgp. L'Oredon, turboalternateur dérivé du Piméné, avait une masse de 83,91 kg et produisait une puissance de 140 ch à 36 000 tr/min[3]. L'électricité était produite en 400 hertz par un alternateur Alsthom[3].
Applications
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Gunston 1989, p. 170
- (en) « Turboméca Piméné », All-Aero (consulté le )
- (en) « Type test of the Turbomeca Piméné », Flight International magazine, Flight Global/Archives, vol. 62, no 2142, , p. 53 (lire en ligne [PDF])
- Philippe Bezard, « Turbomeca Piméné », Minijets.org (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Bill Gunston, World encyclopedia of aero engines, Wellingborough New York, N.Y, P. Stephens Distributed by Sterling Pub. Co, , 192 p. (ISBN 978-1-85260-163-8, OCLC 21117189, présentation en ligne)
- (en) Anthony L. Kay, Turbojet : History and development 1930–1960, vol. 2 : USSR, USA, Japan, France, Canada, Sweden, Switzerland, Italy, Czechoslovakia and Hungary, Marlborough, Wiltshire (England), Crowood Press, , 1re éd., 240 p. (ISBN 978-1-86126-939-3 et 1861269390, présentation en ligne)