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Trinidad Gallego Prieto

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Trinidad Gallego Prieto
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 98 ans)
BarceloneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Trinidad Gallego PrietoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Autres informations
Parti politique
Grade militaire
Conflit
Lieux de détention
Prison pour femmes de Ventas, Prison pour femmes d'Amorebieta (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Archives conservées par

Trinidad Gallego Prieto, née le 28 octobre 1913 à Madrid et morte à Barcelone le 9 novembre 2011, est une infirmière et sage-femme communiste républicaine espagnole, victime de la répression franquiste[1].

Elle grandit à Madrid dans les années 1910 et étudie la sténographie, la dactylographie et le français dans une école de la Mairie de Madrid. Elle débute ensuite des études d'infirmière, et obtient son diplôme en 1934.

En 1935, elle entre au Parti communiste d'Espagne (PCE)[2].

En 1936, elle fonde la Comité des infirmières laïques, en réaction à l'importance du personnel religieux dans le milieu hospitalier.

Le 18 juillet 1936, elle est chargée par le PCE d'organiser le comité du Front populaire de l'Hôpital clinique de Madrid[3].

Elle travaille dans les hôpitaux durant la guerre d'Espagne et est promue en 1938, à l'équivalence du grade de sous-lieutenant[4].

À la fin de la guerre, lorsque les nationalistes arrivent au pouvoir, elle est arrêtée et incarcérée à la prison de Ventas de Madrid[5]. Avec sa camarade María de la Purificación de la Aldea y Ruiz de Castañeda, également infirmière et sage-femme, elle tente d'aider les détenues les plus vulnérables, les mères et leurs enfants[6].

Condamnée à mort pour rébellion militaire, sa peine est commuée à 30 ans de prison[7]. Elle est incarcérée avec sa mère et sa grand-mère. Elle sort de prison en 1949, alors que sa grand-mère et sa mère sont mortes, mais elle est bannie jusqu'en 1969.

Au retour de la démocratie, elle participe à l'association mémorielle Les Dones del 36[8], qui témoigne de l'histoire des femmes pendant la guerre d'Espagne[9].

Postérité

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Les membres de l'association Les Dones del 36 (Les femmes de 36).

Bibliographie

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  • (es) Tomasa Cuevas, Testimonios de mujeres en las carceles franquistas, Inst. de estudios altoaragoneses, (ISBN 9788481271508)

Notes et références

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(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Trinidad Gallego Prieto » (voir la liste des auteurs).
  1. « La depuración de las matronas de Madrid tras la Guerra Civil », Dynamis [revista en la Internet].,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (ca) Dzerjinski, « Recuerdo de Trinidad Gallego, enfermera comunista », (consulté le )
  3. « La guerra civil española, 70 años después | elmundo.es », sur www.elmundo.es (consulté le )
  4. « Perspectiva Histórica y Problemas Actuales de la Institución Penitenciaria en España », Tesis Doctoral,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « La prisión militante: las cárceles franquistas de mujeres de Madrid y Barcelona (1936-1939) », Tesis Doctoral,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (es) Dolores Ruiz-Berdún et Alberto Gomis, « Matronas víctimas de la Guerra Civil Española », Asclepio, vol. 68, no 2,‎ , p159–p159 (ISSN 1988-3102, DOI 10.3989/asclepio.2016.31, lire en ligne, consulté le )
  7. (es) « Buscador de represaliados de la Guerra Civil española », sur buscar.combatientes.es
  8. « Trinidad Gallego, heroína y víctima - Cuaderno de Rodaje #LasSinsombrero », sur blog.rtve.es (consulté le )
  9. (es) « Les Dones del 36 », sur La Vanguardia, (consulté le )
  10. « ADIOS A UNA MADRE DE NUESTRA DEMOCRACIA | Asociación para la Recuperación de la Memoria Histórica », sur memoriahistorica.org.es (consulté le )

Liens externes

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