Transports en Saône-et-Loire
Autoroutes | 121 km[1] | A6 A39 A40 A79 A406 |
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Routes nationales | 148 km[1] | N 70 N 79 N 80 |
R.D. et V.C. | 17 243 km[1] | |
Autocars interurbains | Mobigo |
Principales gares de voyageurs | |
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Services voyageurs |
Principaux ports | Chalon-sur-Saône, Mâcon |
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Aéroports | Chalon - Champforgeuil |
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Réseaux de transport en commun |
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Les transports dans le département français de Saône-et-Loire sont caractérisés par l'importance de la voie de communication nord-sud formée par la vallée de la Saône, qui relie les deux principales villes du département, Chalon-sur-Saône et Mâcon : axe fluvial, ferroviaire, routier et autoroutier majeur, elle met en contact le Bassin parisien et les pays rhénans au nord avec la vallée du Rhône et l'Europe méditerranéenne au sud.
L'ouest du département, en revanche, au relief plus marqué (massif du Morvan) et dépourvu de grands couloirs de communication naturels, souffre d'un relatif isolement. Cette situation a représenté une contrainte pour le développement de l'activité sidérurgique et mécanique dans la région du Creusot - Montceau-les-Mines, puis pour sa reconversion à la fin du XXe siècle, incitant les pouvoirs publics locaux à se battre pour la construction d'infrastructures performantes — ce qui se traduira par exemple en 1981 par l'ouverture de la gare du Creusot TGV sur la nouvelle ligne Paris-Lyon[2].
Transport routier
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]Le principal axe routier du département est l'autoroute A6, qui a remplacé la route nationale 6 dans les années 1960 en tant qu'axe principal entre le Bassin parisien et le Sud-Est. Les tronçons de l'A6 situés en Saône-et-Loire ont un trafic compris entre 50 000 et 65 000 véhicules par jour[3], soit un trafic très élevé pour une autoroute hors périphérie des grandes agglomérations.
Le département est traversé d'ouest en est par deux axes routiers, en grande partie aménagés à 2x2 voies, qui forment deux branches de la Route Centre-Europe Atlantique. Ces axes prolongent l'autoroute A79 qui atteint Digoin depuis 2022, et divergent à Paray-le-Monial :
- la route nationale 79 se dirige vers Mâcon et l'autoroute A40 en desservant Charolles et Cluny ;
- la route nationale 70 dessert Montceau-les-Mines et Montchanin, où la route nationale 80 la prolonge jusqu'à Chalon-sur-Saône.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A6 | Autoroutes A6A et A6B à Wissous au sud de Paris | Chalon-sur-Saône, Tournus, Mâcon | Route métropolitaine 6 à Dardilly au nord de Lyon | Autoroute entièrement concédée, payante et à 2x3 voies dans le département. |
Autoroute A39 | Rocade de Dijon (route nationale 274) à Dijon | Louhans (à une vingtaine de kilomètres) | Autoroute A40 à Viriat près de Bourg-en-Bresse | Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante. |
Autoroute A40 | Autoroute A6 à Sennecé-lès-Mâcon (Mâcon) | Mâcon | Route nationale 205 à Passy, vers le tunnel du Mont-Blanc et l'Italie | Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante. |
Autoroute A79 | Autoroute A71 à Montmarault, vers Montluçon | Digoin | Route nationale 79 à Digoin, vers Mâcon et Chalon-sur-Saône | Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante, créée en 2022 par mise aux normes autoroutières et concession d'une section de la route nationale 79. |
Autoroute A406 | Route nationale 79 à Mâcon | Mâcon | Autoroute A40 à Saint-André-de-Bâgé à l'est de Mâcon | Courte autoroute concédée et payante à 2x2 voies. |
Route nationale 6 | Paris-Porte de Charenton (jusqu'aux années 1970 : Sens, le tronçon Paris-Sens étant numéroté RN 5) |
Chagny, Chalon-sur-Saône, Sennecey-le-Grand, Tournus, Mâcon | Frontière italienne vers Turin | Déclassée en 2006 en RD 906 dans le département. |
Route nationale 70 | Route nationale 79 à Saint-Léger-lès-Paray (Paray-le-Monial) | Montceau-les-Mines | Route nationale 80 à Montchanin, vers Chalon-sur-Saône | Créée sur cet itinéraire dans les années 1970 en remplacement d'un tronçon de la RN 74. En partie aménagée à 2x2 voies ; l'achèvement de cette mise à 2x2 voies est projeté. |
Route nationale 72 | Route nationale 6 à Sennecé-lès-Mâcon | Autoroute A6 à Sennecé-lès-Mâcon | Courte bretelle d'accès à l'A6, déclassée en 2006 en RD 672. | |
Route nationale 73 | Avant 1972 : Moulins De 1972 à 2006 : Chalon-sur-Saône |
Avant 1972 : Bourbon-Lancy, Autun De 1972 à 2006 : Bey |
Avant 1972 : route nationale 19 à Hésingue (vers Bâle) (après un passage par la Suisse au niveau de Porrentruy) De 1972 à 2006 : Besançon |
Déclassée dans les années 1970 en RD 973 dans le département, sauf entre Luzy et Autun (tronçon repris par la RN 81) et à l'est de La Villeneuve (près de Seurre). La RN 73 reprend alors le tronçon Châlon-sur-Saône - La Villeneuve de l'ancienne route nationale 83BIS. La nouvelle RN 73 est finalement déclassée en 2006 en RD 673. |
Route nationale 74 | Paray-le-Monial | Montceau-les-Mines, Montchanin, Saint-Léger-sur-Dheune, Chagny (à 2 km) | Frontière allemande vers Kaiserslautern | Déclassée dans les années 1970 en RD 974. La nouvelle RN 70 est alors créée sur un itinéraire proche entre Paray-le-Monial et Montchanin mais évitant les agglomérations. |
Route nationale 75 | Route nationale 6 à Tournus | Cuisery | Sisteron | Déclassée dans les années 1970 en RD 975 dans le département. |
Route nationale 78 | Avant les années 1970 : Nevers Jusqu'en 2006 : Chalon-sur-Saône |
Autun, Couches, Saint-Léger-sur-Dheune, Châlon-sur-Saône, Ouroux-sur-Saône (avant 1972) ou Simard (de 1972 à 2006), Louhans, Beaurepaire-en-Bresse | Route nationale 5 à Saint-Laurent-en-Grandvaux, vers la Suisse | Déclassée dans les années 1970 en RD 978 à l'ouest de Chalon-sur-Saône. Entre Chalon-sur-Saône et Louhans, l'itinéraire d'origine par Ouroux-sur-Saône est également déclassé en RD 978, tandis que la RN 78 prend un nouvel itinéraire par Simard. La nouvelle RN 78 est finalement déclassée en 2006 en RD 678. |
Route nationale 79 | Autoroute A79 à Digoin (avant les années 1970 : Nevers, des années 1970 à 1999: Moulins, de 1999 à 2022 : autoroute A71 à Montmarault) |
(avant les années 1970 : Bourbon-Lancy (à 3 km)) Digoin, Paray-le-Monial, Charolles, Cluny (à 5 km), Mâcon |
Autoroute A406 à Charnay-lès-Mâcon (Mâcon) (avant les années 1970 : Montréal-la-Cluse, vers la Suisse, des années 1970 à 2006 : Bourg-en-Bresse, de 2006 à 2019 : Mâcon) |
Route nationale presque entièrement conservée dans le réseau routier national, qui établit la continuité entre les autoroutes A79 et A406 (A40) à travers le département de Saône-et-Loire. En grande partie aménagée à 2x2 voies. La RN 79 partait originellement de Nevers et longeait la Loire jusqu'à Digoin jusque dans les années 1970 : cet itinéraire a été déclassé en RD 979. |
Route nationale 79A | Bourbon-Lancy | Route nationale 79 au sud de Bourbon-Lancy, vers Saint-Aubin-sur-Loire et Digoin | Courte liaison entre la RN 79 et Bourbon-Lancy, déclassée dans les années 1970 en RD 979A. | |
Route nationale 80 | Route nationale 70 à Montchanin (avant les années 1970 : Châtillon-sur-Seine, des années 1970 à 2006 : Autun) |
(initialement : Lucenay-l'Évêque, Autun, Le Creusot, Montceau-les-Mines, Salornay-sur-Guye, Cluny) | Autoroute A6 à Chalon-sur-Saône (avant les années 1970 : route nationale 79 au sud de Cluny, vers Mâcon) |
Déclassée dans les années 1970 en RD 980 sur la quasi-totalité de son tracé ; seule la section d'Autun à Montcenis est conservée et prolongée vers Montchanin et Chalon-sur-Saône. La section d'Autun à Montchanin est ensuite déclassée en 2006 en RD 680 : l'actuelle RN 80 ne conserve donc aucun tronçon de la RN 80 historique. Aménagée à 2x2 voies sur la totalité de son parcours. |
Route nationale 81 | Nevers | Autun | Autoroute A38 à Pouilly-en-Auxois, vers Dijon | Créée sous ce numéro dans les années 1970 à partir de sections non-déclassées de plusieurs routes nationales, dont la RN 73 à l'ouest d'Autun et la RN 494 au nord-est d'Autun, et déclassée en 2006 en RD 681. |
Route nationale 83 | Lyon | Cuiseaux | Strasbourg | Déclassée en 2006 en RD 1083. |
Route nationale 83BIS | Châlon-sur-Saône | Bey | Route nationale 73 à La Villeneuve, vers Dole | Tronçon repris par la RN 73 dans les années 1970 puis finalement déclassé en 2006 en RD 673. |
Route nationale 396 | Vitry-le-François | Mervans, Simard, Louhans, Varennes-Saint-Sauveur | Bourg-en-Bresse | Déclassée dans les années 1970 en RD 996, sauf le tronçon Simard - Louhans repris par la RN 78 et finalement déclassé en 2006 en RD 678. |
Route nationale 433 | Route nationale 78 à Saint-Germain-du-Plain, vers Châlon-sur-Saône | Cuisery | Lyon | Déclassée dans les années 1970 en RD 933. |
Route nationale 433A | Route nationale 6 à Fleurville | Pont-de-Vaux | Déclassée dans les années 1970 en RD 433A. | |
Route nationale 470 | Semur-en-Auxois | Verdun-sur-le-Doubs, Mervans, Saint-Germain-du-Bois | Lavans-lès-Saint-Claude près de Saint-Claude | Déclassée dans les années 1970 en RD 970. |
Route nationale 471 | Route nationale 75 à Cuisery vers Tournus | Louhans | Route nationale 72 à Chaffois (près de Pontarlier) | Déclassée dans les années 1970 en RD 971. |
Route nationale 472 | Route nationale 396 près de Louhans | Cuiseaux | Déclassée dans les années 1970 en RD 972. | |
Route nationale 477 | Montchanin | Buxy, Chalon-sur-Saône | Saint-Germain-du-Bois | Déclassée dans les années 1970 en RD 977 à l'ouest de Chalon-sur-Saône et en RD 24 à l'est de Thurey ; le tronçon entre Chalon-sur-Saône et Thurey est repris par la RN 78, à son tour déclassée en 2006 en RD 678. |
Route nationale 481 | Cluny | Buxy, Givry | Chagny | Déclassée dans les années 1970 en RD 981. |
Route nationale 482 | Roanne | Marcigny, Saint-Yan | Digoin | Déclassée dans les années 1970 en RD 982. |
Route nationale 483 | Route nationale 477 à Montagny-lès-Buxy, près de Buxy, vers Chalon-sur-Saône | Saint-Bonnet-de-Joux | Route nationale 79 à La Fourche (commune de Vendenesse-lès-Charolles), vers Charolles | Déclassée dans les années 1970 en RD 983. |
Route nationale 484 | Route nationale 80 à Montcenis | Le Creusot | Route nationale 74 à Perreuil, vers Chagny | Déclassée dans les années 1970 en RD 984. |
Route nationale 485 | Route nationale 151 à Dornecy près de Clamecy | Toulon-sur-Arroux, Génelard, Charolles, La Clayette, Chauffailles | Route nationale 6 à Limonest près de Lyon | Déclassée dans les années 1970 en RD 985. |
Route nationale 487 | Route nationale 482 à Pouilly-sous-Charlieu, vers Roanne | La Clayette, Matour | Route nationale 79 à Sainte-Cécile, vers Mâcon | Déclassée dans les années 1970 en RD 987. |
Route nationale 488 | Route nationale 73 à Chevagnes, vers Moulins | Digoin | Tronçon repris dans les années 1970 par la RN 79 dans le département. | |
Route nationale 489 | Route nationale 7 à Toulon-sur-Allier, près de Moulins | Marcigny | La Clayette | Déclassée dans les années 1970 en RD 989. |
Route nationale 490 | Route nationale 7 à Lapalisse | Route nationale 489 à Chambilly, près de Marcigny | Déclassée dans les années 1970 en RD 990. | |
Route nationale 494 | Routes nationales 77BIS et 470 à Vandenesse-en-Auxois près de Pouilly-en-Auxois | Autun, Étang-sur-Arroux, Toulon-sur-Arroux, Gueugnon, Digoin | Route nationale 490 à Planfait (commune d'Andelaroche) vers Lapalisse | Déclassée dans les années 1970 en RD 994, sauf le tronçon au nord d'Autun repris par la RN 81 puis déclassé en 2006 en RD 681. |
Transport collectif de voyageurs
[modifier | modifier le code]La Saône-et-Loire est desservie par le réseau régional de transport routier Mobigo, qui compte une vingtaine de lignes régulières dans le département.
Covoiturage et autopartage
[modifier | modifier le code]Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]La première ligne de chemin de fer de la Saône-et-Loire, et qui reste jusqu'à nos jours son axe structurant, est la ligne « impériale » de Paris à Lyon et Marseille, ouverte entre 1849 et 1854 dans le département. La ligne dessert notamment Chalon-sur-Saône — dont la gare initiale en impasse est abandonnée en 1893 au profit de la gare actuelle de passage — et Mâcon.
Le réseau d’intérêt général est développé dans la deuxième moitié du XIXe siècle, principalement par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), y compris dans l'ouest du département grâce à son activité minière et industrielle. À la fin du XIXe siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département, dont Autun, Buxy, Chagny, Chalon-sur-Saône, Charolles, Chauffailles, La Clayette, Cluny, Le Creusot, Cuiseaux, Digoin, Épinac, Étang-sur-Arroux, Givry, Louhans, Mâcon, Marcigny, Montceau-les-Mines, Paray-le-Monial, Saint-Gengoux-le-National, Tournus et Verdun-sur-le-Doubs.
La Saône-et-Loire a également été desservie par plusieurs réseaux de chemins de fer d’intérêt local. Les deux principaux étaient le réseau de Saône-et-Loire de la Compagnie des chemins de fer départementaux (1893-1957), qui reliait Digoin, Étang-sur-Arroux et Bourbon-Lancy par Gueugnon et Toulon-sur-Arroux, et celui de la Compagnie des chemins de fer d'intérêt local de Saône-et-Loire (1901-1945), qui exploitait cinq lignes isolées les unes des autres à l'ouest d'Autun, au sud-est de Montceau-les-Mines, au nord-ouest de Mâcon, à l'est de Chalon-sur-Saône et entre Tournus et Louhans. Plusieurs réseaux des départements voisins pénétraient par ailleurs en Saône-et-loire (Tramways de l'Ain, Chemins de fer départementaux du Rhône - Saône-et-Loire et Réseau SE de l'Allier).
Après les chemins de fer d'intérêt local, la Saône-et-Loire est touchée comme la plupart des départements français par la fermeture de ses lignes d'intérêt général à partir de la deuxième moitié du XXe siècle : plus aucun train de voyageurs ne dessert Verdun-sur-le-Doubs depuis 1954, Buxy, Charolles et Cluny depuis 1968 et Autun depuis 2020[4]. Parallèlement, l'ouverture de la LGV Sud-Est en 1981 détourne le trafic de grandes lignes de la ligne historique vers la nouvelle infrastructure, mais la Saône-et-Loire obtient la création de deux gares nouvelles, Le Creusot TGV et Mâcon-Loché TGV.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
[modifier | modifier le code]Les principales gares de voyageurs sont celles de Chalon-sur-Saône (1 309 000 voyageurs) et Mâcon-Ville (1 231 000 voyageurs), suivies des gares du Creusot - Montceau-les-Mines - Montchanin TGV, Mâcon - Loché TGV, Chagny et Tournus avec une fréquentation annuelle entre 250 000 et 700 000 voyageurs en 2019[5].
Le principal axe ferroviaire pour les trains de voyageurs est la LGV Sud-Est (Parus-Lyon), mais la plupart des trains qui y circulent ne desservent ni la gare du Creusot - Montceau-les-Mines - Montchanin TGV, ni celle de Mâcon - Loché TGV. L'axe historique Paris-Dijon-Lyon-Marseille, « ligne impériale » à double voie électrifiée, continue d'accueillir de nombreux trains de fret, quelques TGV inOui (liaisons Paris-Chalon ou Méditerranée-Lyon-Strasbourg), des TER Bourgogne-Franche-Comté (Mobigo) de moyenne ou longue distance et (depuis 2022) des Ouigo Train Classique.
L'Est du département est parcouru par la ligne de Dijon-Ville à Saint-Amour, à double voie électrifiée, qui sert principalement d'alternative à la ligne impériale pour le fret mais permet également la desserte de la gare de Louhans.
L'Ouest du département est traversé par plusieurs lignes non-électrifiées, qui font partie de plusieurs liaisons entre la basse vallée de la Loire et le Centre-Est de la France, concurrentes pour obtenir une modernisation.
Ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV) (LGV Sud-Est) |
Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles | Ligne impériale, à double voie électrifiée en courant continu 1500 V dans le département, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Mâcon à Ambérieu | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Dijon-Ville à Saint-Amour | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse | Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Nevers à Chagny | Double voie non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne du Coteau à Montchanin |
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Ligne de Paray-le-Monial à Givors-Canal | Voie unique non-électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs dans le département. |
Ligne de Moulins à Mâcon |
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Ligne de Chalon-sur-Saône à Bourg-en-Bresse | Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret sur quelques centaines de mètres depuis Chalon-sur-Saône et déclassée au-delà. |
Ligne de Seurre à Chalon-sur-Saône | Voie unique non-électrifiée, ouverte au seul trafic de fret sur quelques kilomètres entre Chalon-sur-Saône et Crissey, puis fermée à tout trafic jusqu'à Allerey et déclassée au-delà. |
Ligne d'Étang à Santenay (via Autun) |
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Ligne de Cravant - Bazarnes à Dracy-Saint-Loup | Ligne neutralisée en 2015 dans le département. |
Ligne de Chagny à Dole-Ville | Ligne fermée à tout trafic et en grande partie déclassée dans le département. |
Ligne de Clamecy à Gilly-sur-Loire | Ligne déclassée dans le département. |
Ligne de Beaune à Saint-Loup-de-la-Salle | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne d'Épinac à Pouillenay | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Pouilly-sous-Charlieu à Clermain | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Cluny à Chalon-sur-Saône | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Dijon-Ville à Épinac | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne d'Étiveau à Montchanin | Ligne entièrement déclassée. |
Ligne de Saint-Germain-du-Plain à Lons-le-Saunier | Ligne entièrement déclassée. |
Transport fluvial
[modifier | modifier le code]La Saône est canalisée à grand gabarit (classe V CEMT) sur toute sa traversée de la Saône-et-Loire[6], et cet axe à grand gabarit se prolonge vers le sud jusqu'aux ports de Lyon et Marseille. Châlon-sur-Saône et Mâcon sont grâce à la Saône les deux principaux ports de commerce de Bourgogne-Franche-Comté, avec un trafic de 400 000 tonnes chacun en 2019[7].
La Seille canalisée, qui relie Louhans à la Saône, et le canal du Centre, qui relie la Saône à la Loire par Châlon-sur-Saône, Chagny, Montceau-les-Mines, Paray-le-Monial et Digoin, sont quant à eux au gabarit Freycinet (classe I CEMT)[6], et sont donc aujourd'hui principalement dédiés à la navigation de plaisance.
Transport aérien
[modifier | modifier le code]Le petit aéroport de Chalon - Champforgeuil n'accueille aucune ligne commerciale régulière mais a un trafic soutenu de vols d'affaires, de loisirs, de tourisme, sanitaires et de formation.
Le département est équipée de plusieurs aérodromes principalement destinés à l'aviation de loisirs et de tourisme : Autun-Bellevue, Mâcon - Charnay, Montceau-les-Mines - Pouilloux, Paray-le-Monial et Saint-Yan.
Transports en commun urbains et périurbains
[modifier | modifier le code]Le Grand Chalon, Mâconnais Beaujolais Agglomération, la communauté urbaine Creusot Montceau, la communauté de communes du Grand Autunois Morvan et la commune de Paray-le-Monial sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[8].
Les réseaux Zoom (Chalon-sur-Saône), TRémA (Mâcon) et MonRézo (Le Creusot / Montceau-les-Mines) sont les plus importants, avec sept lignes urbaines d'autobus chacun, du transport à la demande et, pour Chalon et Le Creusot / Montceau, des lignes périurbaines. Les réseaux Ça roule (Autun) et PLM (Paray-le-Monial) sont plus modestes, avec respectivement trois et une lignes d'autobus.
Modes actifs
[modifier | modifier le code]Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ce passage de la LGV Sud-Est par le Morvan plutôt que par la vallée de la Saône a été rendu possible, d'une part, par les pentes fortes acceptables pour une ligne ferroviaire 100% voyageurs, et d'autre part, par la distance plus courte ainsi obtenue entre Paris et Lyon. Pour autant, les plans initiaux de la SNCF prévoyaient de passer à côté de l'agglomération du Creusot sans la desservir.
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
- Fermeture en principe temporaire en ce qui concerne Autun.
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- [PDF] « Les voies navigables du Bassin Rhône Saône », sur VNF.fr, (consulté le ).
- .
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).