Transports en Guinée
Le transport en Guinée est composé d'une variété de systèmes que les habitants du pays utilisent pour se déplacer vers des destinations nationales et internationales.
Transport terrestre
[modifier | modifier le code]Les habitants, presque entièrement dépourvus de leurs propres véhicules, comptent sur des taxis qui facturent par siège et des bus pour le trafic à Conakry et d'autres à travers le pays.
Les chevaux et les ânes tirent des charrettes, principalement pour transporter des matériaux de construction en Haute-Guinée et au Nord-Ouest du pays à Koundara avec la frontière avec le Sénégal.
Transport maritime
[modifier | modifier le code]Il y a un trafic fluvial sur les fleuves partout ou la nécessité s'impose notamment entre les îles de Loos et Conakry, ou ceux du nord du pays sur le Niger et Milo.
Voie navigables
[modifier | modifier le code]1 295 km de voies navigables par des embarcations indigènes peu profondes.
Ports et havres
[modifier | modifier le code]Il existe des ports à Forécariah, Boké, Conakry et Kamsar.
Transport aérien
[modifier | modifier le code]L'aéroport international Ahmed Sékou Touré, situé au nord-est de Conakry, est le plus grand aéroport du pays. Plusieurs compagnies africaines et internationales y assurent des vols vers d'autres capitales africaines et européennes. Son code IATA est CKY.
Le pays compte quatorze aérodromes situés à Beyla, Faranah, Fria, Kankan, Kawass (Kamsar), Macenta, N'zérékoré, Sambailo (Koundara), Sangarédi, Siguiri, Tata (Labé), Gbenko (Kérouané), Baralande (Boké) et Kissidougou.
Les chemins de fer
[modifier | modifier le code]Les chemins de fer en Guinée sont dominés par les lignes de chemin de fer de Conakry à Kankan qui a cessé ses activités au milieu des années 1980[1].
L'extraction de fer à Simandou (sud) dans le sud-est à partir de 2007 et à Kalia à l'est entraînera probablement la construction d'un nouveau chemin de fer à écartement standard et d'un nouveau port en eau profonde. L'extraction de fer à Simandou (Nord) sera chargée dans un nouveau port près de Buchanan, au Libéria, en échange de laquelle la réhabilitation de la ligne Conakry à Kankan aura lieu.
Les lignes ne se connectent pas toutes.
Villes desservies par le rail
[modifier | modifier le code]Projet de chemin de fer trans-guinéen du Nord
[modifier | modifier le code]Ce chemin de fer à voie standard de 135 km relie les mines de bauxite de Boffa à un nouveau port à Boké, deux endroits au nord de la Guinée.
Une coentreprise a déjà lancé le projet Boffa - Boké de 3 milliards de dollars américains, une ligne de 135 km reliant le terminal de la rivière Dapilon aux nouvelles zones minières de Santou II et Houda[2],[3].
Ligne nord
[modifier | modifier le code]Cette ligne a un écartement de 1,435 mm (voie normale) et porte environ 12 000 000 tonnes par an.
- Port Kamsar
- Boké
- Traversée avec la ligne BB proposée. Les deux jauge de 1435 mm. Par pont ou par passage à niveau.
- Rail Sangarédi - mine de bauxite
Ligne centrale
[modifier | modifier le code]Cette ligne métrique suit une direction nord-ouest.
Ligne sud
[modifier | modifier le code]La ligne sud est à écartement métrique et une conversion en voie normale a été proposée[4]
- Conakry - capitale et port.
- Kindia - capitale provinciale.
- Kolente
- Konkouré - plusieurs km au nord de la voie ferrée
- Mamou - capitale de la province
- Kégnéko
- Dabola - jonction et rupture de jauge
- Bissikrima
- Cisséla -
- Kouroussa - pont sur le fleuve Niger
- Kankan - terminus et capitale provinciale.
Cette ligne est 1,435 mm.
Ligne sud-ouest
[modifier | modifier le code]Cette ligne est à voie normale et est parallèle à la ligne sud.
- Conakry - capitale et port. Carte ferroviaire (points rouges) Carte ferroviaire (lignes grises)
- Kindia - mine de bauxite.
Projet de chemin de fer trans-guinéen du sud
[modifier | modifier le code]Le projet de chemin de fer trans-guinéen du sud est d'environ 650 km de long et serait à écartement standard. Il va des mines de minerai de fer au Sud-Est et des mines de bauxite au nord à un nouveau port à Matakong[6] .
- Matakong - Port en eau profonde
- Forécariah
- Madina Woula - gare de chemin
- Bambafouga - jonction
- Marela - gare de chemin
- Faranah
- Tiro
- Kissidougou - gare de chemin
- Macenta
- Koule
- Nzerekore
- Lola
- Gisement de fer de Simandou près de Diéké
- Nimba - minerai de fer
- Pontiola - bauxite
- Tougué - terminus de branche - bauxite
Chronologie
[modifier | modifier le code]2008
[modifier | modifier le code]- Juillet 2008 - vacille sur les baux de Simandou [7]
- quatre locomotives ex-croates rénovées et regaugées en Russie [8]
1994
[modifier | modifier le code]- Progression [9]
Statistiques
[modifier | modifier le code]Les autoroutes
[modifier | modifier le code]La Guinée compte deux autoroutes, l'Autoroute Fidel Castro et la Route Le Prince
La route côtière trans-ouest africaine traverse la Guinée, la reliant à Bissau capitale de la Guinée-Bissau et continue en Sierra Leone et au Libéria. Cet axe routier traverse un total de 13 autres pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Voir également
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Transport in Guinea » (voir la liste des auteurs).
- « Railways in Guinea », sinfin.net (consulté le )
- (en-GB) « Dapilon-Santou Rail Project, Boke Province, Guinea », sur www.railway-technology.com (consulté le )
- Santou mines - Dapilon port
- Janes World Railways 2002-2003 p182
- Janes World Railways 2002-2003 p102
- « Transguinean », www.teamgroup.it (consulté le )
- « Archived copy » [archive du ] (consulté le )
- Railway Gazette International February 2008 p73
- Izon, « The Mineral Industry of Guinea », minerals.usgs.gov, (consulté le )