Transmar
Transmar | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Décès | ||||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque de Noyon-Tournai | |||||||
Évêque de Noyon-Tournai | ||||||||
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Transmar (ou Transmare, Transmarus, Transmarinus), mort le 21 mars 950, est un prélat français du Xe siècle, évêque de Noyon-Tournai de 937 à 950[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]La date de naissance, les origines familiales et les années de formation de Transmar ne sont pas documentées. Il est moine et prévôt de l’abbaye de Saint-Vaast à Arras, lorsqu’il est désigné en 937 pour remplacer Walbert, décédé la même année, à l’évêché de Noyon-Tournai[1].
Durant tout son magistère épiscopal, Transmar garde un intérêt prononcé pour les institutions monastiques. Il profite ainsi de son influence sur Arnoul Ier, comte de Flandre, pour l’inciter à restaurer en 941 l’abbaye gantoise de Saint-Pierre-au-Mont-Blandin, qu’il fait ensuite richement doter[1],[2],[3]. En 941 ou 942, il consacre la chapelle Saint-Jean de Gand, à l’emplacement de laquelle sera plus tard bâtie la cathédrale de Saint-Bavon[4],[5].
À sa requête, le roi Louis IV d'Outremer concède respectivement aux chanoines de Saint-Médard et de Saint-Éloi, par un édit du 26 juin 945, les petites abbayes de Saint-Maurice et Saint-Étienne situées aux faubourgs de Noyon[6],[7] ; il ordonne également que ces prélats célébreront le jour anniversaire de la mort de l’évêque et décide enfin « que les prévôts placés à la tête de ces abbayes payeront auxdits chanoines une redevance de deux sous de cire et que les chanoines feront mémoire de lui dans la cérémonie prescrite »[6].
En novembre 946, il préside l’élévation des reliques de Sainte Hunégonde et le dépôt de ses ossements dans une châsse[8],[9]. En 948, malade de la fièvre, il ne peut assister au synode d’Ingelheim conduisant à l’excommunication d’Hugues le Grand[10],[11],[12].
Il meurt le 21 mars 950 et est inhumé dans le chœur de la cathédrale de Noyon, à la droite de l’autel[1]. Son archidiacre Rodolphe (ou Raoul) lui succède à l’évêché de Noyon-Tournai[9].
Références
[modifier | modifier le code]- J. Warichez, « Biographie Nationale, Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts de Belgique (tome 25) » [PDF], Bruxelles, Émile Bruylant, 1930-1932 (consulté le ), p. 520-521
- Steven Vanderputten et Brigitte Meijns, « Gérard de Brogne en Flandre. État de la question sur les réformes monastiques du Xe siècle », Revue du Nord, vol. 385, no 2, , p. 271–295 (ISSN 0035-2624, DOI 10.3917/rdn.385.0271, lire en ligne, consulté le )
- Alphonse Paillard de Saint-Aiglan, « Sur les changements que l'établissement des abbayes et des autres institutions religieuses au VIIe siècle, ainsi que l'invasion des Northmans au IXe, ont introduits dans l'état social de la belgique », Mémoires de l'Académie royale de Belgique, vol. 16, no 1, , p. 110 (DOI 10.3406/marb.1844.1065, lire en ligne, consulté le )
- « Gand : capitale de Flandre », sur Chroniques de Pepite (consulté le )
- Charles-Louis John M Kelly Library Rare Books - University of Toronto et Jean Joseph Giraud, Bibliothèque sacrée : ou, Dictionnaire universel historique, dogmatique, canonique, géographique et chronologique des sciences écclésiastiques ..., Paris : Méquignon Fils Ainé, (lire en ligne), p. 447
- Maurice Prou & Philippe Lauer, « Recueil des Actes de Louis IV Roi de France (936-954) », Paris, Imprimerie Nationale, 1914, xxvi (consulté le ), p. 64
- « Comité Archéologique et Historique de Noyon - Comptes-rendus et mémoires lus aux séances (tome 11) » [PDF], Noyon, Gaston Andrieux, , p. 63-64
- « Histoire des reliques de sainte Hunégonde », sur Diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin, (consulté le )
- « L'abbaye d'Homblières », sur Wiki Guy de Rambaud (consulté le )
- Jean Nicolas Princeton Theological Seminary Library et A. (Albert) Lecoy de La Marche, Histoire de l'Église catholique en France d'après les documents : les plus authentiques depuis con origine jusqu'au Concordat de Pie VII .., Paris : A. le Clere, (lire en ligne), p. 483
- National Central Library of Rome, Richer histoire de son temps avec traduction francaise, notice et commentaire par J. Guadet, Jules Renouard, (lire en ligne), p. 432-433
- Richer de Reims Auteur du texte, Les derniers carolingiens : d'après Richer et d'autres sources originales / texte traduit et établi par Ernest Babelon,..., (lire en ligne), p. 190