Tingidae
Les Tingidae forment une famille d'insectes de l'ordre des hémiptères, du sous-ordre des hétéroptères (punaises). Elles sont facilement reconnaissables à leur aspect de dentelle
Noms vernaculaires
[modifier | modifier le code]Les Tingidae s'appellent tingidés ou tigres en français. Elles sont surnommées "Lacebug" : punaises dentelières, ou punaises-dentelle, par les Anglais[1].
Description
[modifier | modifier le code]Les Tingidae ont des antennes à 4 articles en général de même diamètre, n'ont pas d'ocelles (sauf chez certains Vainaidinae). Les tarses comportent 2 articles[2].
Leur plus grande particularité réside sur leurs hémélytres. Celles-ci sont ornées de nombreuses veinules, forment des aréoles (ou cellules) et donnant l'aspect de dentelle particulière à cette famille. Certaines espèces ont des excroissances en forme d'ampoule sur le pronotum ou les hémélytres, n'empêchant pas leurs capacités de vol. De plus, la majorité des individus sont brachyptères, les formes macroptères pouvant se déplacer sont plus rares. Le téguments des imagos exsudent parfois une substance cireuse blanchâtre. En France, elles mesurent entre 1,5 et 6 mm, le plus grand spécimen est éthiopien et n'atteint pas le centimètre. Le dimorphisme sexuel est faible, les femelles sont un peu plus grandes et ont un abdomen plus large que les mâles[1].
Habitats
[modifier | modifier le code]Ce sont des punaises terrestres, vivant dans les strates arborées, herbacées et muscinales. Elles sont majoritairement xérothermophiles mais quelques espèces sont mésophiles et d’autres hygrophiles. Beaucoup d’espèces non arboricoles peuvent être trouvées sur les arbres, ce sont des individus macroptères en phase de dispersion, c’est notamment le cas en fin d’été[1] Les Vianaidinae sont des hôtes de fourmis[2].
Biologie
[modifier | modifier le code]Cycle de vie
[modifier | modifier le code]De l’œuf à l'adulte
[modifier | modifier le code]Les œufs mesurent 0,4 à 0,85 mm de long, avec un opercule entouré d’une collerette. Cette dernière permet les échanges respiratoires avec l’extérieur, mais aussi le passage des spermatozoïdes pour la fécondation de l'œuf. Selon les espèces, le nombre d'œufs peut varier de 20 à 60 chez Tingis ampliata, de 150 à 280 chez Corytucha ciliata et jusqu’à 400 chez Stephanitis pyri. Ils sont pondus isolément ou par petits groupes, un peu distants les uns des autres, sur les tiges ou les feuilles (de préférence sur la face inférieure, le long des nervures). La majorité des espèces insèrent leurs œufs dans le tissu vivant des plantes-hôtes lors de la ponte. Un trou est pré-creusé grâce à l’ovipositeur et l'œuf est inséré dans la fente, élargissant le trou. Le développement dépend surtout de la température, il varie entre 5 et 28 jours selon les espèces et les conditions météo. Certains œufs provoquent la création d’une galle, lors de l’insertion de l'œuf dans la plante. Ces galles compriment les œufs, parfois au point de les tuer, mais pour les autres elles créent une enveloppe protectrice dans laquelle le juvénile pourra se nourrir et muer, jusqu’au stade adulte où elle en ressortira. C'est le cas du genre Copium. Stephanitis rhododendri quant à lui enduit ses œufs d’un fluide sortant de son tube anal, qu’il étale et crée une croute sur l’opercule des œufs, ce qui les protège et les dissimulent[1].
Il y a 5 stades juvéniles. Leur durée varie selon la qualité et la quantité de nourriture disponible, l’humidité et surtout la température. La période entre l’éclosion et la mue imaginale peut durer entre 2 et 6 semaines. Le premier stade est le plus court, les jeunes muent juste après leur premier repas. Les derniers stades sont également les plus lents. Les mues durent entre 2 et 4 heures, la pigmentation du nouvel individu met quelques heures supplémentaires. Certaines espèces ont un comportement grégaire au stade juvénile I, II et III, par groupe de quelques dizaines d’individus[1].
Il y a une diapause hivernale, souvent au stade adulte, plus rarement au stade de juvéniles âgées ou d'œufs. Pour les espèces arboricoles, les individus s’abritent sous les écorces, dans les nids d’oiseaux abandonnés ou dans le tapis de feuilles mortes au pied des arbres. Pour les herbacées vivaces, la diapause se fait peu profondément dans la litière végétale, directement au pied des plantes-hôtes. Dans le cas des plantes annuelles, il y a une phase de migration en quête d’un gîte d’hivernage. Durant leur diapause, les Tingidae perdent environ 15% de leur poids, correspondant à la consommation de leurs réserves de lipides. Cette diminution de masse, ainsi que la mortalité, touche sensiblement plus les mâles que les femelles. Lors de la diapause hivernale, plusieurs jours consécutifs à -13°C laisse très peu de survivants[1].
Le réveil après la période hivernale dépend des conditions climatiques régionales et du cycle annuel des végétaux[1].
La majorité des espèces sont univoltines, mais certaines sont bi ou trivoltines. Dans ce dernier cas, il faut plutôt parler de développement continu, car il y a de moins en moins de synchronisation des générations au fil de l’avancement de la saison. Le nombre de cycles dépend surtout de la région géographique et des circonstances climatiques plus ou moins favorables. Les adultes sont observables pendant presque toute la belle saison[1].
Reproduction
[modifier | modifier le code]Les accouplements ont lieu au printemps. Le mâle commence par s’agiter avec des mouvements rapides et des battements d’ailes, puis il relève ses ailes et se positionne à angle droit de la femelle. Il glisse son abdomen sous celui de la femelle et recouvre la plupart du temps l’abdomen de la femelle avec ses ailes. Le mâle s’agrippe à la femelle avec plusieurs de ses pattes, ils restent accrochés à angle droit, ou légèrement aigu, comme les aiguilles d’une montre. L’accouplement dure 8 à 10 h chez Tingis ampliata, et presque toute la journée chez Galeatus maculatus. La période d’accouplement dure entre quelques semaines et trois mois selon les espèces. La période de préoviposition est courte (quelques jours), ce qui signifie que lorsque l’accouplement à lieu, l’ovogenèse est déjà bien avancée[1].
Dispersion
[modifier | modifier le code]Les Tingidae sont peu actives, elles se déplacent lentement, avec une faible capacité de dispersion dû à la faible proportion d’individus macroptères. Néanmoins, certaines espèces sont capables de se disperser en volant sur de courtes distances (souvent en été avec les jeunes adultes ou en automne avant l’hibernation). Cela ne concerne que des populations macroptères, d’espèces arboricoles ou vivant sur des plantes annuelles[1].
Alimentation
[modifier | modifier le code]Ce sont des phytophages strictes, sur les parties aériennes des végétaux vivants. Leur régime alimentaire va de la monophagie à la polyphagie englobant plusieurs familles de plantes. Leur salive à faible cytotoxicité est injecté à l’intérieur d’une cellule, qui est ensuite aspiré, provoquant la mort de la cellule. Une piqûre varie de 2 à 30 min[1].
La myrmécophilie est suspectée chez plusieurs espèces mais ça n’a pas été démontré. Il est probable que ce soit simplement une affection des mêmes milieux, associé à une tolérance entre ces espèces[1]. Elle a toutefois été démontrée pour des Vianaidinae[2].
Prédation
[modifier | modifier le code]Des prédations ont été observées de la part d’araignées, dermaptères, coccinelles, carabes, larves de chrysopes, Reduviidae et Anthocoridae. De plus, les Miridae du genre Stethoconus sont des prédateurs spécialisées sur les Stephanitis : les juvéniles et adultes d'une espèce se nourrissent des juvéniles et adultes de l'autre[1].
Il existe également de l'endoparasitisme des œufs et des juvéniles de nombreuses espèces par des microhyménoptères de la famille des Mymaridae[1].
Impact sur les cultures
[modifier | modifier le code]Ravageurs
[modifier | modifier le code]Certaines espèces sont ravageuses, dans les vergers et les cultures. En France, il s'agit notamment de Stephanitis pyri, S. rhododendri, Monosteirma unicostata, Corythuca ciliata. Une lutte chimique est souvent mise en place pour diminuer les populations mais des recherches pour l’utilisation de champignons pathogènes sont en cours. A chaque piqûre pour se nourrir, une cellule est vidée et meurt. Les zones piquées de la plantes se décolorent (dû à la perte de chloroplastes), créant des petits points jaunes verdâtres. Selon le nombre d'individus, les zones touchées sont simplement pictées de jaune ou se dessèchent, provoquant la mort des feuilles, des rameaux ou du pied entier[1].
Le Tigre du Platane est une punaise envahissante originaire d'Amérique. Elle est apparue, pour la première fois en Europe, en 1964 en Italie, et a été repérée en France d'abord à Antibes en 1975. On la trouve également en Espagne, en Autriche et dans le Sud de l'Allemagne. Elle se nourrit exclusivement au détriment des feuilles du platane. N'ayant pas d'ennemis naturels en Europe, son expansion n'est limitée que par les conditions climatiques. Chaque année, trois générations se succèdent sur les platanes des régions méditerranéennes. On peut trouver, en observant à la belle saison la face inférieure des feuilles des platanes infestés, aussi bien les œufs, que les mues et individus vivants aux différents stades de leur cycle de développement, de la jeune larve à l'imago. L'hibernation se passe sous l'écorce des arbres. Les dégâts sur les arbres se manifestent par une décoloration blanchâtre de la face supérieure des feuilles, la production de miellat à la face inférieure et le développement de fumagine ; puis les feuilles jaunissent et tombent prématurément et les arbres affaiblis deviennent plus sensibles aux attaques de maladies cryptogamiques.
Auxiliaires
[modifier | modifier le code]Quelques espèces sont utilisées pour combattre certaines plantes envahissantes dans les cultures, comme les Verbanaceae buissonnantes : Teleonemia scrupulosa, Leptobyrsa.
Galerie
[modifier | modifier le code]-
Cantacaderinae: Zetekella henryi, Équateur.
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Tinginae, Tingini: Acalypta nigrina, Lettonie
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Tinginae, Tingini: Ammianus erosus, Philippines
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Tinginae, Tingini: Cochlochila sp, Afrique du Sud
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Tinginae, Tingini: Corytucha ciliata, le Tigre du platane, Belgique
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Tinginae, Tingini: Galeatus maculatus, Pologne.
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Tinginae, Tingini: Stephanitis takeyai, Pays-Bas
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Tinginae, Tingini: Tingis cardui, Pays de Galles
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Tinginae, Ypsotingini : Kalama tricornis, Grande-Bretagne.
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Juvénile de Lasiacantha capucina, Lettonie
Systématique
[modifier | modifier le code]La famille des Tingidae a été décrite par l'entomologiste français Francis de Laporte de Castelnau en 1832. Carl Stål y avait inclus les Piesmatidae, et il faudra attendre les travaux de Leston, Pendergast & Southwood (1954) pour comprendre pourquoi ces derniers font partie des Pentatomomorpha et non des Cimicomorpha[2].
Les Tingidae sont considérés comme faisant partie de la super-famille des Miroidea[2] (avec les Miridae et les Thaumastocoridae), mais l'hypothèse d'une super-famille séparée, les Tingoidea a également été avancée[3], qui auraient également compris les familles fossiles des Hispanocaderidae[4] et des Ignotingidae[3].
Parmi les principaux entomologistes ayant travaillé sur cette famille, on peut mentionner Franz Xaver Fieber en 1844, qui en a fait la description classique[2], Carl John Drake avec près de 120 genres décrit, ainsi que William Lucas Distant, Jean Péricart, Carl Stål, Géza Horváth, et Higor Daniel Duarte Rodrigues, entre autres.
Fossiles
[modifier | modifier le code]De très nombreux fossiles de Tingidae ont été retrouvés[5]. Le plus ancien, nommé Archetingis ladinica, a été retrouvé au Monte San Giorgio, au Tessin en Suisse, et remonte au Longobardien ou Ladinien, à entre −242 à −235 millions d'années (Trias moyen)[6]. Avant cette découverte, les plus anciens remontaient à l'Aptien (−125 à −113 millions d'années, au Crétacé inférieur).
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Gyaclavator kohlsi, fossile de l'Éocène (-50 à -46 millions d'années)
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Miotingis cantalensis, fossile du Miocène (Messinien, -7,2 à -5,3 millions d'années
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Fragment de roche avec le fossile de Miotingis cantalensis, trouvé dans le Cantal, France.
Divisions
[modifier | modifier le code]La famille des punaises-dentelle se divise en trois sous-familles existantes :
- Cantacaderinae Stål, 1873
- Tinginae Laporte, 1832
- Vianaidinae Komilev, 1955
Ces sous-familles ont parfois été considérées comme des familles à part entière, notamment les Vianaidinae[2],[3],[7].
Les Tingidae comptent près de 320 genres, pour plus de 2600 espèces dans le monde, répartis sur toutes les terres habitables du globe[2]. En France, la famille est représentée par environ 25 genres et 90 espèces[1],[8].
Selon BioLib (30 juillet 2023)[9], corrigé à partir de Lis & al, 2023[10] :
- sous-famille Cantacaderinae Stål, 1873
- tribu Cantacaderini Stål, 1873
- genre Afghanoderus B. Lis, 2001
- genre Allocader Drake, 1950
- genre Australocader B. Lis, 1997
- genre Caledoderus Guilbert, 2012
- genre Cantacader Amyot & Serville, 1843
- genre Carinacader Knudson, 2018
- genre Carldrakeana Froeschner, 1968
- genre Ceratocader Drake, 1950
- genre Coolacader Moir, 2022
- genre Cyperobia Bergroth, 1927
- genre Nectocader Drake, 1928
- genre Pseudophatnoma Blöte, 1945
- genre Stenocader Drake & Hambleton, 1944
- genre Taurcader Knudson, 2018
- genre Teratocader Drake, 1950
- genre †Lutetiacader Wappler, 2006
- genre †Paleocader Froeschner, 1996
- tribu Phatnomini Drake & Davis, 1960
- genre Alloeoderes Drake, 1961
- genre Alloeodres Drake, 1961
- genre Angiocader Drake, 1950
- genre Astolophos Distant, 1904
- genre Cnemiandrus Distant, 1902
- genre Cyclotynaspis Montandon, 1892
- genre Daillea Péricart, 1991
- genre Distocader Froeschner, 1968
- genre Eocader Drake & Hambleton, 1934
- genre Etesinalda Froeschner, 1996
- genre Exulmus Froeschner, 1996
- genre Gonycentrum Bergroth, 1898
- genre Indocader Péricart, 1981
- genre Jingicoris C.R. Li & L.Y. Zheng, 2002
- genre Microcader Péricart, 1981
- genre Minitingis Barber, 1954
- genre Oranoma Drake, 1951
- genre Pampacader Carpintero & Montemayor, 2005
- genre Paraphatnomella Lis, 2000
- genre Phatnocader Štusák, 1976
- genre Phatnoma Fieber, 1844
- genre Phatnomella Péricart, 1981
- genre Plesionoma Drake, 1950
- genre Pseudacalypta Péricart, 1983
- genre Pullocader Péricart, 1991
- genre Sinalda Distant, 1904
- genre Taphnoma Péricart, 1991
- genre Thaicader Péricart, 1991
- genre Ulmus Distant, 1904
- genre Zetekella Drake, 1944
- genre †Ambarcader Perrichot, Nel, Guilbert & Néraudeau, 2006
- genre †Exmesselensis Wappler, 2003
- genre †Intercader Golub & Popov, 1998
- genre †Miotingis Nel, 1992
- genre †Parasinalda Heiss & Golub, 2013
- genre †Parazetekella Nel, Waller & de Ploég, 2004
- genre †Spinitingis Heiss & Guilbert, 2013
- genre †Tingicader Golub & Popov, 1998
- genre †Weitschatiella Heiss, 2002
- tribu †Golmoniini Popov, 1989
- genre †Golmonia Popov, 1989
- tribu †Sinaldocaderini Popov & Golub, 2019
- genre †Kzylcader Popov & Golub, 2019
- genre †Sinaldocader Popov, 1989
- genre †Gyaclavator Wappler, Guilbert, Wedmann & Labandeira, 2015
- tribu Cantacaderini Stål, 1873
- sous-famille Tinginae Laporte, 1832
- tribu Acalyptaini Blatchley, 1926
- genre Acalypta Westwood, 1840
- genre Derephysia Spinola, 1837
- genre Dictyonota Curtis, 1827
- genre Kalama Puton in Lethierry & Puton, 1876
- genre Recaredus Distant, 1909
- tribu Litadeini Drake & Ruhoff, 1965
- genre Aeopelys Drake & Ruhoff, 1965
- genre Aristobyrsa Drake & Poor, 1937
- genre Cephalidiosus Guilbert, 1999
- genre Cottothucha Drake & Poor, 1941
- genre Holophygdon Kirkaldy, 1908
- genre Larotingis Drake, 1960
- genre Litadea China, 1924
- genre Oecharis Drake & Ruhoff, 1965
- genre Ogygotingis Drake, 1948
- genre Palauella Drake, 1956
- genre Psilobyrsa Drake & Hambleton, 1935
- genre Stragulotingis Froeschner, 1969
- genre Tadelia Linnavuori, 1977
- tribu Tingini Laporte de Castelnau, 1832
- genre Abdastartus Distant, 1911
- genre Acanthocheila Stål, 1858
- genre Acanthomoplax Souma & Kamitani, 2021
- genre Acanthopharsa Knudson, 2018
- genre Acanthotingis Monte, 1940
- genre Aconchus Horváth, 1905
- genre Acysta Champion, 1898
- genre Aeipeplus Drake & Ruhoff, 1962
- genre Aeithauma Drake & Ruhoff, 1965
- genre Aepycysta Drake & Bondar, 1932
- genre Aepykorys Drake & Ruhoff, 1965
- genre Aframixia Drake & Ruhoff, 1960
- genre Afrochila Duarte-Rodrigues, 1980
- genre Afrotingis Drake & Hill, 1964
- genre Agachila Drake & Gómez-Menor, 1954
- genre Agaotingis Drake, 1954
- genre Aglotingis Drake, 1954
- genre Agramma Stephens, 1829
- genre Aidoneus Distant, 1909
- genre Alinotingis Duarte Rodrigues, 1992
- genre Alloiothucha Drake, 1927
- genre Allotingis Drake, 1930
- genre Alveotingis Osborn & Drake, 1916
- genre Amberobyrsa Heiss, 2009
- genre Amblystira Stål, 1873
- genre Ambotingis Drake & Ruhoff, 1960
- genre Ambycysta Drake & Hurd, 1945
- genre Ammianus Distant, 1903
- genre Angolotingis Drake, 1955
- genre Angolusa Drake, 1958
- genre Aphelotingis Drake, 1948
- genre Arushia Drake, 1951
- genre Asperotingis Péricart, 2000
- genre Atheas Champion, 1898
- genre Aulotingis Drake & Poor, 1943
- genre Australotingis Hacker, 1927
- genre Axiokersos Distant, 1909
- genre Baeochila Drake & Poor, 1937
- genre Baeotingis Drake & Poor, 1939
- genre Baichila Drake & Slater, 1955
- genre Bako Schouteden, 1923
- genre Banahaona Drake & Ruhoff, 1961
- genre Belenus Distant, 1909
- genre Berotingis Drake, 1956
- genre Birabena Drake & Hurd, 1945
- genre Bunia Schouteden, 1955
- genre Bunotingis Drake, 1948
- genre Caffrocysta Duarte Rodrigues, 1982
- genre Callithrincus Horváth, 1925
- genre Caloloma Drake & Bruner, 1924
- genre Calotingis Drake, 1918
- genre Campylosteira Fieber, 1844
- genre Campylotingis Drake & Bondar, 1932
- genre Cantinona Distant, 1913
- genre Carvalhotingis Froeschner, 1995
- genre Catoplatus Spinola, 1837
- genre Celantia Distant, 1903
- genre Ceratinoderma Stål, 1873
- genre Ceratotingis Montemayor, 2008
- genre Cetiothucha Drake & Ruhoff, 1965
- genre Cochlochila Stål, 1873
- genre Codotingis Drake, 1942
- genre Coleopterodes Philippi, 1864
- genre Collinutius Distant, 1903
- genre Compseuta Stål, 1873
- genre Conchotingis Drake, 1954
- genre Congochila Drake, 1954
- genre Copium Thunberg, 1822
- genre Corinthius Distant, 1920
- genre Corycera Drake, 1922
- genre Corythaica Stål, 1873
- genre Corythauma Drake & Poor, 1939
- genre Corythotingis Drake & Poor, 1943
- genre Corythucha Stål, 1873
- genre Cromerus Distant, 1902
- genre Cysteochila Stål, 1873
- genre Dasytingis Drake & Poor, 1936
- genre Dichocysta Champion, 1898
- genre Diconocoris Mayr, 1865
- genre Dicrotingis Drake & Ruhoff, 1960
- genre Dictyla Stål, 1874
- genre Dicysta Champion, 1897
- genre Diplocysta Horváth, 1925
- genre Dulinius Distant, 1903
- genre Dyspharsa Drake & Hambleton, 1944
- genre Elasmognathus Fieber, 1844
- genre Elasmotropis Stål, 1874
- genre Engynoma Drake, 1942
- genre Engyotingis Drake & Ruhoff, 1961
- genre Epimixia Kirkaldy, 1908
- genre Eritingis Drake & Ruhoff, 1962
- genre Esocampylia Hacker, 1929
- genre Eteoneus Distant, 1903
- genre Euahanes Distant, 1911
- genre Eurypharsa Stål, 1873
- genre Froggattia Froggatt, 1901
- genre Furcilliger Horváth, 1925
- genre Gabirobius Schouteden, 1955
- genre Galeatus Curtis, 1833
- genre Galotingis Duarte-Rodrigues, 1980
- genre Gargaphia Stål, 1862
- genre Gitava Drake, 1948
- genre Gyalotingis Drake, 1960
- genre Gymnotingis Hacker, 1928
- genre Habrochila Horváth, 1912
- genre Haedacanthus Duarte Rodrigues, 1992
- genre Haedus Distant, 1904
- genre Hebetingis Drake, 1960
- genre Hegesidemus Distant, 1911
- genre Heissiella Péricart, 1984
- genre Henrikus Drake, 1955
- genre Hesperotingis Parshley, 1917
- genre Hovatlas Schouteden, 1957
- genre Hurdchila Drake, 1953
- genre Hyalochiton Horváth, 1905
- genre Hybopharsa Hurd, 1946
- genre Hypsipyrgias Kirkaldy, 1908
- genre Hypsotingis Drake, 1960
- genre Idiocysta China, 1930
- genre Ildefonsus Distant, 1911
- genre Inoma Hacker, 1927
- genre Inonemia Drake, 1942
- genre Ischnotingis Horváth, 1925
- genre Ittolemma Symonds & Cassis, 2014
- genre Kapiriella Schouteden, 1919
- genre Lasiacantha Stål, 1873
- genre Latitingis Péricart, 1985
- genre Lemurichila Duarte Rodrigues, 1992
- genre Leotingis Knudson, 2018
- genre Leptobyrsa Stål, 1873
- genre Leptocysta Stål, 1873
- genre Leptodictya Stål, 1873
- genre Leptopharsa Stål, 1873
- genre Leptoptyx Drake & Ruhoff, 1965
- genre Leptoypha Stål, 1873
- genre Lepturga Stål, 1873
- genre Limnostatua Souma & Ishikawa, 2022
- genre Liotingis Drake, 1930
- genre Longiscutella Livingstone & Jeyanthibai, 1995
- genre Lullius Distant, 1904
- genre Machairotingis Duarte Rodrigues, 1982
- genre Macrocorytha Stål, 1873
- genre Macrotingis Champion, 1897
- genre Madangocoris Péricart, 2000
- genre Mafa Hesse, 1925
- genre Magmara Péricart, 1977
- genre Malagasotingis B. Lis, 2009
- genre Malandiola Horváth, 1925
- genre Mecopharsa Drake, 1953
- genre Megalocysta Champion, 1897
- genre Melanorhopala Stål, 1873
- genre Metasalis Lee, 1971
- genre Mexibyrsa Knudson, 2018
- genre Mexicotingis Henry, Montemayor & Knudson, 2017
- genre Monosteira A. Costa, 1862
- genre Mummius Horváth, 1910
- genre Naitingis Drake & Ruhoff, 1962
- genre Naochila Drake, 1957
- genre Neobyrsa Knudson, 2018
- genre Neoplerochila Duarte Rodrigues, 1982
- genre Neotingis Drake, 1922
- genre Nesocypselas Kirkaldy, 1908
- genre Nesocysta Kirkaldy, 1908
- genre Nesotingis Drake, 1957
- genre Nethersia Horváth, 1925
- genre Nobarnus Distant, 1920
- genre Nyctotingis Drake, 1922
- genre Oedotingis Drake, 1942
- genre Oeocharis Drake & Ruhoff, 1965
- genre Olastrida Schouteden, 1956
- genre Omoplax Horváth, 1912
- genre Oncochila Stål, 1873
- genre Oncophysa Stål, 1873
- genre Onymochila Drake, 1948
- genre Orotingis Drake & Poor, 1941
- genre Ottoicus Drake, 1960
- genre Pachycysta Champion, 1898
- genre Paraceratotingis Henry, Montemayor & Knudson, 2017
- genre Paracopium Distant, 1902
- genre Parada Horváth, 1925
- genre Paraleptoypha Duarte Rodrigues, 1980
- genre Paraperissonemia Duarte-Rodrigues, 1980
- genre Paseala Schouteden, 1923
- genre Penottus Distant, 1903
- genre Perbrinckea Drake, 1956
- genre Perissonemia Drake & Poor, 1937
- genre Phaenotropis Horváth, 1906
- genre Phaeochila Drake & Hambleton, 1945
- genre Phymacysta Monte, 1942
- genre Physatocheila Fieber, 1844
- genre Placotingis Drake, 1960
- genre Planibyrsa Drake & Poor, 1937
- genre Platytingis Drake, 1925
- genre Plerochila Drake, 1954
- genre Pleseobyrsa Drake & Poor, 1937
- genre Pliobyrsa Drake & Hambleton, 1946
- genre Pogonostyla Drake, 1953
- genre Pontanus Distant, 1902
- genre Pseudacysta Blatchley, 1926
- genre Pseudohegesidemus B. Lis, 2001
- genre Pseudurentius Péricart, 1992
- genre Radinacantha Hacker, 1929
- genre Raunotingis Duarte-Rodrigues, 1980
- genre Sabestena Drake, 1944
- genre Sanazarius Distant, 1904
- genre Scymnotingis Drake, 1960
- genre Sinuessa Horváth, 1910
- genre Sisperonemia Duarte Rodrigues, 1987
- genre Sphaerista Kiritshenko, 1951
- genre Sphaerocysta Stål, 1873
- genre Stenocysta Champion, 1897
- genre Stephanitis Stål, 1873
- genre Stymnonotus Reuter, 1887
- genre Swaustraltingis Moir & Guilbert, 2012
- genre Tanybyrsa Drake, 1942
- genre Tanytingis Drake, 1939
- genre Taïchila Duarte Rodrigues, 1983
- genre Teleonemia Costa, 1864
- genre Therotingis Duarte Rodrigues, 2002
- genre Tigava Stål, 1858
- genre Tigavaria Drake, 1945
- genre Tingicesa Koçak & Kemel, 2010
- genre Tingis Fabricius, 1803
- genre Trachypeplus Horváth, 1926
- genre Tropicotingis Duarte Rodrigues, 1981
- genre Uhlerites Drake, 1927
- genre Ulocysta Drake & Hambleton, 1945
- genre Ulonemia Drake & Poor, 1937
- genre Ulotingis Drake & Hambleton, 1935
- genre Urentius Distant, 1903
- genre Vatiga Drake & Hambleton, 1946
- genre Xenotingis Drake, 1923
- genre Xynotingis Drake, 1948
- genre Zatingis Drake, 1928
- genre Zeiratingis Drake & Ruhoff, 1961
- genre Zelotingis Drake & Hambleton, 1946
- genre Zorotingis Drake & Ruhoff, 1961
- genre †Amberobrysa Heiss, 2009
- genre †Archepopovia Golub, 2001
- genre †Chorotingioites Wappler, 2003
- genre †Chorotingiotes Wappler, 2003
- genre †Eotingis Scudder, 1890
- genre †Oblongomorpha Wappler, 2003
- tribu Ypsotingini Drake & Ruhoff, 1965
- genre Chorotingis Drake, 1961
- genre Dictyotingis Drake, 1942
- genre Euaulana Drake, 1945
- genre Ypsotingis Drake, 1947
- genre Alleocysta Drake, 1961
- genre Alloeocysta Drake, 1961
- genre Horvathula Schouteden, 1957
- genre Idiostyla Drake, 1945
- genre Renaudea Drake, 1958
- genre †Tingiphatnoma Guilbert & Heiss, 2018
- tribu Acalyptaini Blatchley, 1926
- sous-famille Vianaidinae Kormilev, 1955
- genre Anommatocoris China, 1945
- genre Pterovianaida Montemayor & Carpintero, 2007
- genre Thaumamannia Drake & Davis, 1960
- genre †Vianagramma Golub & Popov, 2000
- genre †Vianathauma Golub & Popov, 2003
- sous-famille †Tingiometrinae Heiss, Golub & Popov, 2015
- genre †Tingiometra Heiss, Golub & Popov, 2015
- incertae sedis
- genre Froeschnocader Péricart, 1986
- genre Malandocoris Péricart, 2000
- genre Monanthia Lepeletier & Serville, 1828
- genre Neoangulosa Duarte Rodrigues, 1983
- genre Nesocypelas Kirkaldy, 1908
- genre Recardus Distant, 1909
- genre †Archetingis Montagna & al., 2018
- genre †Burmacader Heiss & Guilbert, 2013
- genre †Cucullitingis Du & Yao, 2018
- genre †Paraphatnomacader Guilbert & Heiss, 2018
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence BioLib : Tingidae Laporte, 1832
- (en) Référence Fauna Europaea : Tingidae (consulté le )
- (fr en) Référence ITIS : Tingidae Laporte, 1832
- (en) Référence Paleobiology Database : Tingidae Laporte, 1833
- (en) Référence NCBI : Tingidae (taxons inclus)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Péricart, Hémiptères Tingidae euro-méditerranéens (Faune de France 69), , 618 p.
- (en) Randall T. Schuh et Christiane Weirauch, True bugs of the world (Hemiptera, Heteroptera) : classification and natural history., Manchester, Siri Scientific Press, , 800 p. (ISBN 978-0-9957496-9-6 et 0-9957496-9-8, OCLC 1125224106, lire en ligne), p. 430-437
- (en) Junfeng Zhang, Viktor B. Golub, Yuri A. Popov et Dmitri E. Shcherbakov, « Ignotingidae fam. nov. (Insecta: Heteroptera: Tingoidea), the earliest lace bugs from the upper Mesozoic of eastern China », Cretaceous Research, vol. 26, no 5, , p. 783–792 (DOI 10.1016/j.cretres.2005.05.004, lire en ligne, consulté le )
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- (en) Barbara Lis, Pawel J. Domagala et Jerzy Lis, « Tribe Acalyptaini (Hemiptera: Tingidae: Tinginae) Revisited: Can Apomorphies in Secondary and Tertiary Structures of 18S rRNA Length-Variable Regions (LVRs) Support Tribe Validity? », Insects, vol. 14, , p. 600 ss (DOI 10.3390/insects14070600, lire en ligne, consulté le )