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Tinchebray

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Tinchebray
Tinchebray
La vallée du Noireau, au sud du bourg.
Blason de Tinchebray
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Argentan
Commune Tinchebray-Bocage
Intercommunalité Domfront Tinchebray Interco
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Josette Porquet
2020-2026
Code postal 61800
Code commune 61486
Démographie
Gentilé Tinchebrayens
Population 2 580 hab. (2019)
Densité 97 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 46″ nord, 0° 44′ 03″ ouest
Altitude Min. 152 m
Max. 311 m
Superficie 26,52 km2
Élections
Départementales Domfront
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Tinchebray-Bocage
Localisation
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Tinchebray
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Tinchebray

Tinchebray est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Tinchebray-Bocage.

Elle est peuplée de 2 580 habitants[Note 1].

Géographie

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Située à l'ouest du Bocage flérien, Tinchebray est au cœur d'une plus vaste région, le Bocage normand. L'atlas des paysages de la Basse-Normandie place la commune au cœur de l'unité des hauts pays de l’ouest ornais et du Mortainais située majoritairement au nord-ouest du département de l'Orne et caractérisée par un «  paysage rude, marqué par un relief complexe modelé par les cours d’eau qui en divergent comme d’un château d’eau »[1]. Traversée par le Noireau, cette petite ville est sur la route départementale 924 (ancienne RN 24 bis), à 14 km à l'ouest de Flers et à 16 km au sud-est de Vire. Elle est également à 16 km à l'est de Sourdeval et à 24 km au nord de Domfront[2]. Couvrant 2 652 hectares, le territoire de Tinchebray était le plus étendu de son canton, supprimé en 2015.

Outre la D 924, qui parcourt la commune de l'est au nord-ouest, Tinchebray est traversé par la D 911 qui mène à Montsecret, Saint-Pierre-d'Entremont et Condé-sur-Noireau au nord-est et Sourdeval à l'ouest. La D 22, qui va vers Bernières-le-Patry au nord, rejoint Lonlay-l'Abbaye et Domfront au sud-ouest. D'autres départementales, plus secondaires, rayonnent du bourg et le relient à Chanu (D 225) au sud-est, Yvrandes (D 23) au sud et Le Fresne-Poret (D 237) au sud-ouest. La D 817, partant de la D 23 au sud du territoire, rejoint Saint-Cornier-des-Landes au sud.

Le territoire est entièrement dans le bassin de l'Orne par son affluent le Noireau qui le parcourt de l'ouest au nord-est et borde le bourg au sud. Le nord est drainé par deux affluents de rive gauche de la rivière et aux cours parallèles à celle-ci : le Vautigé et le Troitre. Le sud est traversé par les affluents de rive droite : le ruisseau de Monbayer, la Durance et le ruisseau de la Gaillardière, ces deux derniers ayant des orientations sud-nord plus marquées.

Le point culminant (311 / 312 m) se situe à l'est, près du lieu-dit la Baronnerie. Le point le plus bas (152 m) correspond à la sortie du Noireau du territoire, au nord-est. La commune est bocagère.

Le climat est océanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche est Caen-Carpiquet, à 51 km, mais Alençon-Valframbert et Granville-Pointe du Roc sont à moins de 75 km[3]. Le Bocage flérien s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à Tinchebray, avoisine les 1 100 mm[4].

Les lieux-dits sont, du nord-ouest à l'ouest, dans le sens horaire : Larbré, la Cabotière, les Châtaigners, les Rondes Noës, la Harie, Launay Caget, la Plurière, les Forges, les Genetets, Croquet, le Gage, la Huberdière, le Rocher, la Provotière, Monbayerla Bichetière, Beau Soleil, la Méhétière, la Clérotière, la Véronnière (au nord), la Sorlière, Martigny, la Peschardière, la Madeleine, les Communes, la Gauberdière, la Mancellière, Beaudoin, la Degrennerie, la Tassinerie, Champ Fleur, la Griche Denterie, Beaulieu, Fieffe au Curé, Butte Rouge, la Source au Lard, les Landes, Rochefort, l'Épinette, les Quatre Acres, le Gacet, les Carreaux, Blanchelande (à l'est), la Baronnerie, la Gautierrerie, la Fieffe du Rocher, la Gorerie, Cherbion, la Coudrette, la Vallée Bonvoisin, le Désert, le Pont de Fer, la Fieffe de Crêpe, la Paluette, la Guitorière, les Hardouinières, les Marières, la Besnardière, les Archeries, la Hognerie, la Fucherie, Roullon, les Pavements, la Prise, la Bionnière, Lorgerie, les Mares, les Cent Acres, le Dojean, le Meslot, le Gué Gaudin (au sud), les Masures, la Pitoterie, la Petite Broussette, la Tominerie, le Champ de Mars, Bel-Air, la Grande Broussette, le Planitre, le Bourdonnet, les Perrettes, Moque-Souris, la Petite Corbière, la Grande Corbière, la Fieffe aux Marches, la Louvetterie, la Gietterie, la Valette, la Piletière, la Beaujardière, les Buissons, la Chapellière, la Hainerie, la Berterie, la Rogerie, la Corderie, le Tronchet, le Bouillon, la Goulière, le Moulin Noir, les Hauts Champs, Sept Fours et la Pommeraie (à l'ouest)[5].

Le toponyme est attesté sous les formes Tenerchebraium en 1100, Tenerchebraicum en 1107, a Tenechebrai en 1170, Trinchebray en 1417-1422 et Tinchebray au XVe siècle[7].

Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent qu'il s'agit d'une formation médiévale basée sur l'ancien français tenerge « obscur » et sur l'ancien français brai (gaulois bracus) « boue, marais »[8].

Ernest Nègre leur emboite le pas à quelques nuances près : langue d'oïl tenerge « ténébreux, sombre, sale » et brai « boue »[9].

René Lepelley parle lui du latin tenebrae « obscurité, ténèbres » et du gaulois braco, évoquant l'humidité[10].

L'ancien français tenerge est issu du gallo-roman *TENEBRICU (< latin tenebra -icus) et le latin tenebra(e) ne peut phonétiquement pas avoir abouti à Tenerche-, qui suppose obligatoirement *TENEBRICU. L'ancien français brai « boue » (XIIe siècle. Raoul de Cambrai, 2775 dans T.-L.) est issu du gallo-roman BRACU, lui-même du gaulois *bracu (Französisches Etymologisches Wörterbuch t. 1, p. 489)[11], mot qui n'est pas attesté et qui doit donc comporter un astérisque. Brai est encore vivant dans les dialectes au sens de « terrain humide » (Piéron)[11]. Certains patois conservent également le mot tenerge, variante tienerge, occitan tenerc.

Ce mode de formation toponymique déterminant - déterminé est un indice de l'influence germanique.

Le gentilé est Tinchebrayen.

C'est un chef danois, Unfred, qui construisit le premier château de Tinchebray ainsi que celui du Teilleul[12].

C'est à l'issue de la bataille de Tinchebray, le , qui se déroula sous les murs du château, bâti dans la première moitié du XIe siècle par Guillaume, comte de Mortain[Note 2], que Henri Ier Beauclerc, roi d'Angleterre vainquit son frère Robert Courteheuse, duc de Normandie, entraînant le rattachement du duché de Normandie à l'Angleterre, dix-neuf ans après le partage entre les fils de Guillaume le Conquérant.

La seigneurie de Tinchebray est rattachée au domaine royal en 1259[réf. nécessaire].

Tinchebray est touchée par une épidémie de peste en 1622[14] et 1623.

Pendant la chouannerie normande, la bataille de Tinchebray le , oppose les troupes de Louis de Frotté, qui y mena quatre assauts, sans succès[13], aux forces patriotiques. L'évènement inspira une chanson[15].

Les sœurs de l'Éducation chrétienne s'installent en 1856.

Le , Tinchebray intègre avec six autres communes la commune de Tinchebray-Bocage[16] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Beauchêne, Frênes, Larchamp, Saint-Cornier-des-Landes, Saint-Jean-des-Bois, Tinchebray et Yvrandes deviennent des communes déléguées et Tinchebray est le chef-lieu de la commune nouvelle.

Héraldique

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Armes de Tinchebray

Les armes de la commune de Tinchebray se blasonnent ainsi :
De gueules à la clef accostée de quatre navettes de tisserand, passées deux à deux en sautoir, le tout d'or ; au chef cousu de sinople chargé d'un lion léopardé accosté de deux fleurs de lis, le tout d'or[17].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Candidats ou listes ayant obtenu plus 5 % des suffrages exprimés lors des dernières élections politiquement significatives :

Administration municipale

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La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 ? Henri Barrabé   Industriel du bois
Président de la délégation spéciale
1947 1953 Charles Parmentier    
1953 mars 1965 Étienne Mermier    
mars 1965 28 mars 1977 Louis Gascoin   Pharmacien
28 mars 1977 14 décembre 1995
(décès)
Hubert Bassot UDF-PR Député de l'Orne (1978 → 1981 et 1993 → 1995)
Conseiller général de Tinchebray (1973 → 1995)
9 février 1996 mars 2001 Guy Juste   Retraité, maire honoraire
mars 2001 mars 2008 Thérèse Lemorellec[21] UDF puis UMP  
mars 2008[22] décembre 2014 Jérôme Nury[23] UMP-LR[24] Cadre de la fonction publique
Conseiller général de Tinchebray (2004 → 2015)
Vice-président du conseil général
Président de la CC du Pays de Tinchebray (2008 → 2012)
Les données manquantes sont à compléter.|

Le conseil municipal était composé de vingt-trois membres dont le maire et cinq adjoints[25]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de Tinchebray-Bocage le jusqu'en 2020 et Jérôme Nury est élu maire de la commune nouvelle et devient également maire délégué de Tinchebray. À la suite de son élection au mandat de député, il est remplacé à ce dernier poste en par Christophe Lecordier[26].

Démographie

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En 2019, la commune comptait 2 580 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Tinchebray[27]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 3]. Tinchebray a compté jusqu'à 4 599 habitants en 1896.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 3183 3403 1573 1303 4233 7383 7834 0064 174
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 1794 3654 5374 4964 5654 3614 3324 5334 599
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 4213 9523 8093 3393 4283 2943 1392 9842 993
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2018
3 0193 0453 2053 2022 9552 8912 6042 6742 590
2019 - - - - - - - -
2 580--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

[30]

La ville regroupe plusieurs entreprises spécialisées dans la ferronnerie, la quincaillerie et les outils de jardinage. Tinchebray revendique le titre de « capitale de la quincaillerie »[31]. C'était aussi le centre de commerce de la zone cloutière de Chanu, capitale du clou normand, qui consommait 2 000 tonnes de fer en 1761, c'est-à-dire la production d'une quinzaine de forges[32].

Présence d'une chocolaterie Cémoi, située dans l'ancienne abbaye.

Lieux et monuments

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Pour mémoire
  • La chapelle des Genestés ou Genêtés, dédiée à sainte Anne et aujourd'hui détruite. Elle avait été fondée par Nicolas Guillouet, prêtre, curé de Fresney-le-Vieux, sur une terre qui appartenait à sa famille. Né vers 1595, il fit son testament le au notariat de Tinchebray. Il est mort le et fut inhumé dans cette chapelle qu'il avait fondée. Les registres paroissiaux et le notariat de Tinchebray ont conservé les noms de quelques chapelains de cette chapelle : Jean Guillouet en 1702 et 1721, Charles François Le Roy en 1774, Jacques Julien Onfray en 1783. Le , Jacques Yver, sieur du Clos, est inhumé dans cette chapelle.

Activité et manifestations

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La Jeunesse sportive de Tinchebray fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et une autre en division de district[34].

Personnalités liées à la commune

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Buste du Docteur Coulombe.

Bibliographie

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  • Lucien-Victor Dumaine, Tinchebray et sa région au Bocage normand (3 tomes), Paris, Honoré Champion, 1883-87, (OCLC 12779284).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Population municipale 2019.
  2. D'après Malte-Brun, il ne resterait de la forteresse que quelques tronçons souterrain[13].
  3. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

Références

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  1. « www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr (Dreal Basse-Normandie) - Les unités de paysage : Unité 7.4.2 : Les hauts pays de l’ouest ornais et du Mortainais » [PDF] (consulté le ).
  2. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
  3. Distances orthodromiques selon le site Lion 1906
  4. « Pluviométrie interannuelle. Normale 1970-2000 » (consulté le ) (archive Wikiwix du site www.basse-normandie.ecologie.gouv.fr).
  5. « Dampierre » sur Géoportail.
  6. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  7. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t. 1 : Formations préceltique, celtiques, romanes, Genève, (lire en ligne), p. 252.
  8. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 678a et b.
  9. Ernest Nègre, op. cit.
  10. René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 32.
  11. a et b Site du CNRTL : étymologie de brai
  12. André Davy, Les barons du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits et introuvables du patrimoine Normand », , 319 p. (ISBN 978-2-91454-196-1), p. 79.
  13. a b et c Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 138.
  14. Serge Van Den Broucke, « L'aître Saint-Maclou de Rouen : La renaissance d'un site historique exceptionnel », Patrimoine normand, no 119,‎ octobre-novembre-décembre 2021, p. 13 (ISSN 1271-6006).
  15. Jean Silve de Ventavon, Louis de Frotté : Le Lion de Normandie, Paris, Éditions Fernand Lanore, , 269 p. (ISBN 2-85157-104-4, lire en ligne), p. 150.
  16. Arrêté du 23 décembre 2014 portant création de la commune nouvelle de Tinchebray-Bocage.
  17. « Tinchebray - Chef lieu de canton (Orne) », sur L'Armorial des villes et des villages de France (consulté le ).
  18. « Résultats des élections européennes 2014 », sur interieur.gouv.fr, ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  19. « Résultats des élections législatives 2012 », sur interieur.gouv.fr, ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  20. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », sur interieur.gouv.fr, ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  21. Annuaire des Mairies de l'Orne (61), 183 p. (ISBN 978-2-35258-161-1, lire en ligne), p. 174
  22. « Jérôme Nury élu à la tête de la ville », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  23. « Municipales à Tinchebray. Un deuxième mandat pour Jérôme Nury », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
  24. http://www.cg61.fr/iso_album/guideprat30avril2009.pdf
  25. « Tinchebray (61800) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  26. « Christophe Lecordier, un homme de terrain », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  27. Date du prochain recensement à Tinchebray, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  30. Sur le site http://perso.orange.fr/emmanuel.hamel/, Emmanuel Hamel a reconstitué la population des paroisses Notre-Dame et Saint-Pierre de Tinchebray des XVIIe et XVIIIe siècles, en y intégrant notamment les 2 600 mariages d'avant 1792.
  31. [PDF] Centre régional de culture ethnologique et technique de Basse-Normandie, « La fabrication de quincaillerie et de ferronnerie décorative dans la région de Tinchebray (Orne) », sur culture.gouv.fr (consulté le ) (p. 9).
  32. François Dornic, Le fer contre la forêt.
  33. Ouest-France du 18 juillet 1981, « La Prison royale », « C'est en 1972 qu'un petit groupe de personnes […] décide de la création d'un musée ».
  34. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – J.S. de Tinchebray » (consulté le ).