Tabernaemontana cerifera
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Asteridae |
Ordre | Gentianales |
Famille | Apocynaceae |
Genre | Tabernaemontana |
Ordre | Gentianales |
---|---|
Famille | Apocynaceae |
Genre | Tabernaemontana |
Tabernaemontana cerifera est une espèce de plantes à fleurs du genre Tabernaemontana et de la famille des Apocynaceae. Elle est endémique en Nouvelle-Calédonie[1],[2].
Description
[modifier | modifier le code]Aspect général
[modifier | modifier le code]L'espèce se présente généralement comme un arbuste ou un petit arbre mesurant entre 4 et 10 mètres de haut[1]. En maquis minier, c'est habituellement un arbuste, et en milieu forestier, un arbre moyen[3].
Ses rameaux sont peu nombreux[1].
L'espèce présente un grand polymorphisme au niveau de ses fleurs, aussi bien qu'au niveau de ses feuilles et ses fruits[3].
Feuilles
[modifier | modifier le code]Les feuilles sont opposées, lancéolées ou elliptiques, coriaces, épaisses, arrondies au sommet, en coin à la base. Leur marge est souvent révolutée, c'est-à-dire qu'elle se présente comme repliée vers le dessous. Les nervures apparaissent nettement sur les deux faces[1].
Les feuilles sont d'aspect vernissé[3].
Fleurs
[modifier | modifier le code]Les fleurs sont blanches, odoriférantes et se présentent sur des inflorescences terminales robustes et bien fournies[1]. Leurs 5 pétales sont en forme d'hélice dextrogyre[3]. La floraison a lieu de juin à août[1].
Fruits
[modifier | modifier le code]Les fruits, d'apparence cornue, sont groupés par paire, comme chez toutes les Apocynacées[3]. Les graines, nombreuses, sont profondément sillonnées. La fructification a lieu deux mois après la floraison[1].
La pulpe est rouge et appréciée par les oiseaux[3].
Écorce
[modifier | modifier le code]La couche externe de son écorce est blanchâtre, subérisée (à l'aspect similaire à du liège), très épaisse surtout sur les individus âgés. Elle s'écaille facilement[3].
Sa couche interne est mince et brune[3].
L'écorce produit un latex très abondant[1],[3].
Répartition
[modifier | modifier le code]Cette espèce est largement répandue sur la Grande Terre et à l'Ile des Pins[1], à basse et moyenne altitude[3]. C'est une plante que l'on trouve plutôt dans les maquis paraforestiers, les fourrés et la forêt humide ou mésophile[3].
Étymologie
[modifier | modifier le code]Le qualificatif cerifera (étymologiquement, "qui produit de la cire") provient du fait que les bourgeons apicaux sont recouverts d'une cire blanchâtre[1].
Noms vernaculaires
[modifier | modifier le code]Cette espèce est aussi appelée arbre à cire ou arbre à lait en français.
En cèmuhî, cette plante est appelée tabè pwèti.
En némi, elle est appelée thiguic.
En paicî, elle est appelée téa[3].
Références
[modifier | modifier le code]- « Tabernaemontana cerifera Pancher & Sebert » [html], sur endemia.nc (consulté le )
- « Tabernaemontana cerifera Pancher & Sebert, 1874 - Arbre à cire-Présentation » [html], sur inpn.mnhn.fr (consulté le )
- Bernard Suprin, Florilège des plantes en Nouvelle-Calédonie, tome 1, Nouméa, Editions Photosynthèse, , 519 p. (ISBN 9782952731614), p. 232-233