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Sven Hedin

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Sven Hedin
Sven Hedin.
Fonction
Fauteuil 6 de l'Académie suédoise
-
Biographie
Naissance
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Paroisse Klara (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
Kungsholm (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Adolf Fredrik Church cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Sven Anders HedinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Père
Abraham Ludvig Hedin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Anna Sofia Carolina Berlin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Clara Hedin (d)
Gerda Hedin (d)
Emma Hedin (d)
Alma Hedin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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signature de Sven Hedin
Signature
Vue de la sépulture.

Sven Anders von Hedin, né le à Stockholm et mort le dans la même ville, est un géographe, topographe, explorateur et photographe suédois, auteur de récits de voyage et illustrateur de ses propres ouvrages. Au nombre de ses réalisations, figurent la production des premières cartes détaillées de vastes parties du Pamir, du désert du Taklamakan, du Tibet, de l'ancienne route de la Soie, et des Himalayas. Il semble avoir été le premier explorateur à se rendre compte que les Himalayas constituent une seule étendue de montagne.

Il effectue de nombreux voyages en Asie centrale et publie des récits de ses explorations. Il est l'introducteur du terme Yardang en géomorphologie.

Vers la fin de sa vie, il entretient des relations scientifiques avec Hitler et le pouvoir nazi, qu'il utilise également pour tenter de protéger plusieurs savants allemands.

Entre 1886 et 1892, il étudie la géologie, la minéralogie, la zoologie et le latin à l'université de Stockholm, l'université d'Uppsala, l'université Frédéric-Guillaume de Berlin et l'université Martin-Luther de Halle-Wittemberg. Il est l'étudiant de Ferdinand von Richthofen, géographe et géologue allemand.

Sven Hedin au Tibet vers 1907.

Expéditions

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Vers vingt ans, il se rend à Téhéran et Bagdad, parcourt 3 000 kilomètres de déserts et vit en compagnie des indigènes. En 1892, il retourne en Perse, chargé par le roi de Suède, Oscar II, de remettre l'ordre des Séraphins à Nasseredin Shah, le Shah d'Iran.[réf. nécessaire]

Entre l'obtention de ses diplômes, en 1892, et 1935, Hedin mène plusieurs expéditions en Asie centrale[1]. De petite stature, d'apparence studieuse et chaussé de lunettes, il s'avère néanmoins un explorateur résolu, ayant à plusieurs reprises frôlé la mort en affrontant forces et éléments hostiles, tout au long de sa carrière.

Il est aussi le premier à mettre au jour les ruines de villes bouddhistes anciennes en Asie centrale chinoise. Parti de Yarkand fin 1899, il rencontre le , après 80 jours de navigation sur le fleuve Tarim, l'explorateur français Charles-Eudes Bonin qui venait de l'oasis de Dunhuang[2]. En , il découvre la ville de garnison chinoise du IIIe siècle (dynastie Han) de Loulan (Lou-lan), dans le Takla-Makan[3]. Beaucoup de manuscrits exhumés par ses soins à Loulan se sont révélés de grande importance historique. Bien que son intérêt principal en archéologie soit de trouver des villes anciennes, il n'est pas intéressé par des fouilles minutieuses. La plupart des trésors des ruines ont été recueillis plus tard par les expéditions britanniques, et sont aujourd'hui conservés par le British Museum.

En 1901, il tente de se rendre à Lhassa, ville alors interdite. Il laisse Abdal, franchit l'Arka-tag aux tourmentes glaciales et enneigé, passant par des pentes raides, des défilés, le long de lacs et torrents. Sa caravane composée de chameaux s'enlise dans la boue produite par la pluie sur la neige. Son expédition passe ensuite par les pâturages proches des monts Dang-la où il campe. Il arrive près de Lhassa déguisé en Mongol et accompagné d'un lama mongol et d'un cosaque bouriate. Repéré par des chasseurs tibétains, il est signalé comme se dirigeant vers le Sud. Neuf jours plus tard, en atteignant le Tengri-Nor, il est arrêté à la tombée de la nuit par des guerriers tibétains. Étroitement surveillé, il reçoit la visite du bombo, gouverneur de Naktchoun. Par ordre du dalaï-lama, ils sont traités avec égards mais sont reconduits sous escorte à leur caravane le [4].

En septembre, il tente de nouveau d'atteindre Lhassa, mais arrêté par une troupe d'environ 500 cavaliers tibétains, il est contraint de rebrousser chemin. Il se rend alors au Ladakh en notant le parcours et atteint Leh le . Il passe ensuite par l'Inde puis Karakoroum pour rejoindre le Turkestan (Xinjiang), passe par Chahidoulla (en) et Kargalik et arrive à Kachgar le [4].

Durant ce périple, il remplit 1149 feuilles, notant la flore, la faune, la géologie, la géographie, la météorologie et l'étude des lacs de ces régions. Il est le premier à réaliser la carte de grandes parties du pays de montagne tibétain et à superviser la cartographie et la recherche météorologique au Turkestan oriental et en Mongolie[4].

Hedin est l'un des premiers explorateurs scientifiques européens à employer, dans ses expéditions, des savants et des assistants de recherche indigènes, les traitant à égalité avec ses collègues européens selon leur responsabilité et leur expérience. Toujours plein de curiosité, il continue ses expéditions asiatiques jusque durant ses années de retraite, bravant les guerres et les conflits, nombreux sur la route en Chine et en Asie centrale. Cependant, comme Nikolai Przhevalsky avant lui, Hedin n'a jamais atteint son objectif ultime : la ville alors interdite de Lhassa.

Durant l'été 1952, Heinrich Harrer a l'occasion de revoir, à Stockholm, Sven Hedin, qui l'a invité pour son 87e anniversaire, peu de temps avant sa mort. Au cours de ses études, Harrer l'avait rencontré à Graz, où Sven Hedin donnait une conférence. L'admiration qu'il lui vouait se transforma en amitié comme en témoigne une correspondance active entre Lhassa et Stockholm. « Vous avez atteint la ville de mes rêves... », lui écrit l'explorateur, qui avait été contraint de mettre un terme à son expédition de 1907 à Shigatsé[5].

Expéditions d'exploration de Sven Hedin de 1886 à 1935.
Sven Hedin sur un chameau, en compagnie d'un cosaque bouriate et d'un lama mongol pendant son expédition au Tibet.

Rapports avec l'Allemagne

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En 1914-1915, Sven Hedin est correspondant de guerre, écrivant des reportages pro-allemands depuis les fronts de l'Ouest et de l'Est, ce qui lui vaut d'être rayé de la liste des membres de la Société géographique royale britannique[6].

Selon l'écrivain britannique Christopher Hale, Sven Hedin se prend à détester l'empire britannique en même temps que grandit la vénération qu'il éprouve pour l'Allemagne, surtout après 1933. Il devient le défenseur tenace et impénitent du Troisième Reich. En 1936, il ouvre les Jeux olympiques à Berlin aux côtés de Hitler bien que son arrière grand-père allemand ait été rabbin[7].

Collaboration avec les nationaux-socialistes

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Sven Hedin rencontre Adolf Hitler et d'autres dirigeants nazis et entretient une correspondance régulière avec eux. La correspondance poliment tournée concernait des questions d'ordre du jour, des félicitations d'anniversaire, des publications à venir ou existantes de Sven Hedin, et des demandes de grâce pour des condamnés à mort, de clémence, de libération et de permission de sortir du pays, pour des personnes incarcérées en prison ou dans les camps de concentration. Par sa correspondance avec Joseph Goebbels et Hans Dräger, Sven Edin peut obtenir l'impression année après année des Herrnhuter Losungen (« slogans quotidiens ») de l'Église morave[8].

Les nazis essayent de frayer avec Sven Hedin en lui accordant des récompenses. Ils lui demandent de faire un discours sur « le Sport comme professeur » à l'ouverture des Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin, ce qu'il fait[9]. Ils le font membre honoraire de « l'Union germano-suédoise de Berlin » (Deutsch-Schwedischen Vereinigung Berlin e.V.). En 1938, ils lui décernent « l'Insigne d'honneur » de la ville de Berlin (Ehrenplakette der Stadt Berlin). Pour son 75e anniversaire, le , ils lui attribuent l'Ordre de l'Aigle allemand (Großkreuz des Deutschen Adlerordens) ; peu de temps avant, cette distinction avait été décernée à Henry Ford et à Charles Lindbergh. Le jour de l'an 1943, ils relâchent le professeur de philologie et recteur d'université d'Oslo, Didrik Arup Seip, du camp de concentration de Sachsenhausen, à la demande de Sven Hedin[10] dans le but d'obtenir qu'Hedin accepte des honneurs supplémentaires lors du 470e anniversaire de l'Université de Munich. Le , il reçoit la Médaille d'or de l'Académie bavaroise de sciences (Goldmedaille der Bayerischen Akademie der Wissenschaften). Le , il reçoit un doctorat honoris causa de la Faculté des sciences naturelles de l'Université de Munich[11]. Le même jour, en son absence, les nazis fondent, au château de Mittersill, l'Institut Sven Hedin pour la recherche en Asie centrale, qui est censé promouvoir à long terme la recherche basée sur l'héritage scientifique de Sven Hedin et de Wilhelm Filchner comme experts de l'Asie. Cependant, il est plutôt employé de façon impropre par Heinrich Himmler comme institut de l'« Association de recherche sur l'héritage généalogique allemand » (Forschungsgemeinschaft Deutsches Ahnenerbe e.V.)[12]. Le , on lui demande de signer le « Livre d'or de la ville de Munich ».

Critiques concernant le national-socialisme

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Sven Hedin et sa famille occupèrent les trois derniers étages de cet immeuble à Stockholm (Norr Mälarstrand 66), de 1935 à sa mort en 1952.

Selon Johannes Paul, une bonne partie de ce que faisaient les nazis au début de leur règne, avait l'assentiment de Sven Hedin. Celui-ci n'hésitait pas cependant à se montrer critique à leur égard dans des affaires telles que les persécutions contre les juifs, les conflits avec l'Église et les obstacles mis à la liberté des savants[13].

En 1937, Sven Hedin renonce à publier son livre Deutschland und der Weltfrieden en Allemagne parce que le ministère de l'information populaire et de la propagande (Reichsministerium für Volksaufklärung und Propaganda) exige la suppression de passages critiques à l'égard du nazisme, notamment « l'éviction, de leurs postes, de professeurs juifs éminents ayant rendu de grands services à l'humanité » selon les termes employés par Hedin dans une lettre écrite au secrétaire d'État Walther Funk, datée du [14].

Actions pour la libération de déportés

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Après le refus d'Hedin de retirer ses critiques de son livre Deutschland und der Weltfrieden, les nazis, en 1938, confisquent les passeports d'un ami juif de Hedin, Alfred Philippson, et de sa famille pour empêcher leur départ volontaire aux États-Unis et les retenir en Allemagne dans le cadre d'un marchandage avec Hedin. Du coup, celui-ci s'exprime plus favorablement dans son livre Fünfzig Jahre Deutschland, se pliant à la censure du ministère de l'Information populaire et de la propagande, et publiant le livre en Allemagne.

Le , les nazis augmentent la pression sur Hedin en envoyant Philippson et sa famille au camp de concentration de Theresienstadt. Ils forcent ainsi Hedin à écrire son livre Amerika im Kampf der Kontinente, en collaboration avec le ministère de l'information populaire et de la propagande, et à le publier en Allemagne en 1942. En retour, les nazis classent Alfred Philippson comme « non éminent » et lui accordent ainsi qu'à sa famille des faveurs qui leur permettent de survivre. Dans une lettre du , Philippson, à présent libéré, exprime à Hedin sa gratitude d'avoir permis à sa famille de « survivre aux trois années d'incarcération et de famine » à Theresienstadt[15]. Dans sa réponse, en date du , Hedin évoque son action, avec ses succès et échecs, en faveur de plus de cent Juifs déportés en Pologne et de quelques Norvégiens et de l'aide qu'il reçut du Dr. Paul Grassmann, attaché de presse auprès de l'ambassade allemande à Stockholm[16].

Sven Hedin soutint par ailleurs la cause de l'auteur norvégien Arnulf Øverland et du professeur de philologie et recteur de l'université d'Oslo Didrik Arup Seip, l'un et l'autre internés au camp de concentration de Sachsenhausen. Didrik Arup Seip fut libéré, mais pas Arnulf Overland (qui néanmoins survécut).

Actions pour obtenir la grâce de condamnés à mort

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Après la condamnation à mort pour espionnage par le plus haut tribunal militaire allemand (Reichskriegsgericht) à Berlin, de dix Norvégiens[17] le , Sven Hedin fait appel, par l'intermédiaire du général colonel Nikolaus von Falkenhorst, à Adolf Hitler. Leur peine de mort est commuée le en dix ans de travaux forcés. Sept autres Norvégiens[18], qui avaient été condamnés aux travaux forcés, voient leur peine réduite.

Quand Nikolaus von Falkenhorst est condamné à mort par un tribunal militaire anglais le à cause de sa responsabilité dans la mort de membres d'un commando britannique, Sven Hedin peut obtenir sa grâce en faisant valoir que Nikolaus von Falkenhorst s'était efforcé de gracier de la même manière les dix Norvégiens qui avaient été condamnés à mort. Le , sa peine est commuée par le tribunal militaire anglais en 20 ans d'incarcération[19].

Dans ses dernières années, Hedin publie un livre de mémoires sur ses actions diplomatiques en temps de guerre, sans une once de remords[20].

Récompenses

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En 1902, il fut le dernier Suédois à être élevé à la noblesse non titrée[21].

Il devint membre de l'Académie suédoise en 1913.

Publications

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Ouvrages traduits en français
  • Trois ans de luttes aux déserts d'Asie (traduit par Charles Rabot), Hachette, 1899, 279 p.
  • Le Tibet dévoilé, Hachette, 1910.
  • Dans les sables du Taklamakan, publié par Nicolas Chaudun, 2011 (diffusion Acte Sud).
Ouvrages scientifiques
  • Die geographisch-wissenschaftlichen Ergebnisse meiner Reisen in Zentralasien 1894–97. Volume supplémentaire No 28 de Petermanns Mitteilungen. Gotha, 1900.
  • Scientific results of a journey in Central-Asia. 10 Text- und 2 Atlasbände. Stockholm, 1904–1907.
  • Southern Tibet. 11 Text- und 3 Atlasbände. Stockholm, 1917-1922.
  • Série Reports from the scientific expedition to the north-western provinces of China under the leadership of Dr. Sven Hedin. The Sino-Swedish expedition. mit bisher über 50 Bänden, enthält Primär- und Sekundärliteratur. Stockholm 1937ff.
  • Central Asia atlas. Maps, Statens etnografiska museum. Stockholm 1966. (publié dans la série Reports from the scientific expedition to the north-western provinces of China under the leadership of Dr. Sven Hedin. The sino-swedish expedition; Ausgabe 47. 1. Geography; 1).
  • Eine Routenaufnahme durch Ostpersien. 2 Textbände 1 Kartenmappe, 1918-1927.
Ouvrage biographique
  • Verwehte Spuren. Orientfahrten des Reise-Bengt und anderer Reisenden im 17. Jahrhundert, Leipzig, 1923.
Ouvrages de vulgarisation
  • Durch Asiens Wüsten. Drei Jahre auf neuen Wegen in Pamir, Lop-nor, Tibet und China, 2 Bände, Leipzig, 1899; neue Ausgabe Wiesbaden, 1981.
  • Im Herzen von Asien. Zehntausend Kilometer auf unbekannten Pfaden, 2 Bände, Leipzig, 1903.
  • Abenteuer in Tibet, Leipzig 1904; neue Ausgabe Wiesbaden, 1980.
  • Transhimalaja. Entdeckungen und Abenteuer in Tibet, 3 Bände, Leipzig, 1909-1912; neue Ausgabe Wiesbaden, 1985.
  • Zu Land nach Indien durch Persien. Seistan und Belutschistan, 2 Bände, Leipzig, 1910.
  • Von Pol zu Pol, 3 Bände, Leipzig, 1911-1912 ; neue Ausgabe Wiesbaden, 1980.
  • Bagdad - Babylon - Ninive, Leipzig, 1918.
  • Jerusalem, Leipzig, 1918.
  • General Prschewalskij in Innerasien, Leipzig, 1922.
  • Meine erste Reise, Leipzig, 1922.
  • An der Schwelle Innerasiens, Leipzig, 1923.
  • Mount Everest, Leipzig, 1923.
  • Persien und Mesopotamien, zwei asiatische Probleme, Leipzig, 1923.
  • Von Peking nach Moskau, Leipzig, 1924.
  • Gran Canon. Mein Besuch im amerikanischen Wunderland, Leipzig, 1926.
  • Auf großer Fahrt. Meine Expedition mit Schweden, Deutschen und Chinesen durch die Wüste Gobi 1927- 1928, Leipzig, 1929.
  • Rätsel der Gobi. Die Fortsetzung der Großen Fahrt durch Innerasien in den Jahren 1928-1930, Leipzig, 1931.
  • Jehol, die Kaiserstadt, Leipzig, 1932.
  • Die Flucht des Großen Pferdes, Leipzig, 1935. (Auszug bearbeitet durch Ehrhard Rühle, Verlag Brockhaus, Wiesbaden, 1959)
  • Die Seidenstraße, Leipzig, 1936.
  • Der wandernde See, Leipzig, 1937.
Ouvrages politiques
  • Ein Warnungsruf, Leipzig, 1912.
  • Ein Volk in Waffen, Leipzig, 1915.
  • Nach Osten!, Leipzig, 1916.
  • Deutschland und der Weltfriede, Leipzig 1937 (l'édition originelle en allemand fut imprimée mais non publiée, il n'y eut que cinq exemplaires de reliés, dont un en possession des éditions F. A. Brockhaus Verlages, Wiesbaden).
  • Fünfzig Jahre Deutschland, Leipzig, 1938, 1. Auflage, F. A. Brockhaus.
  • Amerika im Kampf der Kontinente, Leipzig, 1942. Traduction française :
  • L'Amérique dans la lutte des continents, Paris, éd. Balzac, 1943.
Ouvrages autobiographiques
  • Mein Leben als Entdecker, Leipzig, 1926.
  • Eroberungszüge in Tibet, Leipzig, 1940.
  • Ohne Auftrag in Berlin, Buenos Aires 1949; Tübingen-Stuttgart, 1950.
  • Große Männer, denen ich begegnete, 2 Bände, Wiesbaden, 1951.
  • Meine Hunde in Asien, Wiesbaden, 1953.
  • Mein Leben als Zeichner, publié par Gösta Montell à l'occasion du centenaire de Hedin à Wiesbaden en 1965.
Fiction
  • Tsangpo Lamas Wallfahrt, 2 Bände, Leipzig, 1921-1923.

Une abréviation standard lui est attribuée. Ses travaux sont cités notamment en bryologie.

Notes et références

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  1. Jules Rouch, Époque contemporaine, tome IV de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 129
  2. Stéphane Malsagne, Au cœur du Grand Jeu, La France en Orient, Charles-Eudes Bonin (1865-1929), explorateur-diplomate, Geuthner, 2015, p. 205.
  3. George Kish, Tibet au cœur, La vie de Sven Hedin, Édit. R. Chabaud, coll. « Peuples du Monde », 1988, p. 74.
  4. a b et c Gustabe Regelsperger (dir.) et Moreau, « Voyage du Dr Sven HEdin dans l'Asie centrale (1899-1902) », Revue universelle : recueil documentaire universel et illustré, t. 3,‎ , p. 179 (lire en ligne).
  5. Heinrich Harrer, Retour au Tibet, Arthaud, 1985, (ISBN 2700305086), p. 68.
  6. (en) A Sven Hedin Chronology compiled by Daniel C. Waugh, University of Washington (Seattle): 1914-1915 : « War correspondent writing pro-German reportage from the Western and Eastern Fronts. As a result, removed from the rolls of the British Royal Geographical Society. »
  7. (en) Christopher Hale, Himmler's Crusade. The Nazi Expedition to Find the Origins of the Aryan Race, John Wiley & Sons, Hoboken (NJ), 2003, 422 p. : « Hedin came to loathe the British Empire and revere Germany, and his passion grew ever more fervent after 1933. He became a persistent and unrepentant apologist for the Third Reich - he opened the Olympic Games alongside Hitler in 1936 - even though his German great grandfather had been a rabbi. »
  8. Source : dossier Sven Hedin aux Archives de Stockholm (correspondance avec Hans Draeger, Wilhelm Frick, Joseph Goebbels, Paul Grassmann et Heinrich Himmler).
  9. A Sven Hedin Chronology, op. cit. : « 1936 Gave speech at opening of 1936 Olympics in Berlin, in a period during which he frequently traveled to Germany and interacted with Nazi leaders. »
  10. Cf. la lettre de Hans Draeger à Sven Hedin, datée du 17 janvier 1942, dans le dossier Sven Hedins Arkiv, Korrespondens, Tyskland, 457, conservé au Riksarkivet à Stockholm, et le livre de Michael H. Kater, Das "Ahnenerbe" der SS 1935-1945, Oldenbourg Verlag, 2001, (ISBN 348656529X).
  11. (de) Elisabeth Kraus, Die Universität München im dritten Reich: Aufsätze, Herbert Utz Verlag GmbH, München 2006. p. 494–502.
  12. Cf. le dossier R 135 du Bundesarchivs, localisé à Dienststelle Berlin-Lichterfelde.
  13. Abenteuerliche Lebensreise, p. 367 : « Much of what happened in the early days of Nazi rule had his approval. However, he did not hesitate to criticize whenever he considered this to be necessary, particularly in cases of Jewish persecution, conflict with the churches and bars to freedom of science. »
  14. Lettres inédites provenant du Riksarkivet à Stockholm, dossier de Heinrich Himmler : Sven Hedins Arkiv, Korrespondens, Tyskland, 470 : « When we first discussed my plan to write a book, I stated that I only wanted to write objectively, scientifically, possibly critically, according to my conscience, and you considered that to be completely acceptable and natural. Now I emphasized in a very friendly and mild form that the removal of distinguished Jewish professors who have performed great services for mankind is detrimental to Germany and that this has given rise to many agitators against Germany abroad. So I took this position only in the interest of Germany. My worry that the education of German youth, which I otherwise praise and admire everywhere, is deficient in questions of religion and the hereafter comes from my love and sympathy for the German nation, and as a Christian I consider it my duty to state this openly, and, to be sure, in the firm conviction that Luther’s nation, which is religious through and through, will understand me. So far I have never gone against my conscience and will not do it now either. Therefore, no deletions will be made. »
  15. « My dear Hedin! Now that letters can be sent abroad I have the opportunity to write to you…. We frequently think with deep gratitude of our rescuer, who alone is responsible for our being able to survive the horrible period of three years of incarceration and hunger in Theresienstadt concentration camp, at my age a veritable wonder. You will have learned that we few survivors were finally liberated just a few days before our intended gassing. »
  16. Lettres inédites provenant du Riksarkivet à Stockholm, dossier Sven Hedins Arkiv, Korrespondens, Tyskland, 487 : « In these difficult years we attempted to rescue over one hundred other unfortunate people who had been deported to Poland, but in most cases without success. We were however able to help a few Norwegians. My home in Stockholm was turned into something like an information and assistance office, and I was excellently supported by Dr. Paul Grassmann, press attaché in the German embassy in Stockholm. He too undertook everything possible to further this humanitarian work. But almost no case was as fortunate as yours, dear friend! And how wonderful, that you are back in Bonn. »
  17. Sigurd Jakobsen, Gunnar Hellesen, Helge Børseth, Siegmund Brommeland, Peter Andree Hjelmervik, Siegmund Rasmussen, Gunnar Carlsen, Knud Gjerstad, Christian Oftedahl et Frithiof Lund.
  18. Carl W. Mueller, Knud Naerum, Peder Fagerland, Ottar Ryan, Tor Gerrard Rydland, Hans Bernhard Risanger et Arne Sørvag
  19. (en) Cf. Sven Hedin's German Diary 1935–1942, Dublin, 1951, pp. 204–217, et Eric Wennerholm, Sven Hedin 1865–1952, pp. 229–230.
  20. A Sven Hedin Chronology, op. cit. : « During his last years, he had published an unapologetic memoir of his wartime diplomacy. »
  21. (sv) Adeln i Sverige slåss för sitt liv. Aftonbladet. 5 septembre 2000.

Ajouts à la bibliographie en langue française de Sven Hedin: Sven Hedin Dans les sable de l'Asie. Félix Juven éditeur.1903 Sven Hedin Le Thibet inconnu Vers la Ville interdite.Félix Juven éditeur.1904

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Articles connexes

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Liens externes

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