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Starkeyite

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Starkeyite
Catégorie VII : sulfates, sélénates, tellurates, chromates, molybdates, tungstates[1]
Général
Nom IUPAC sulfate de magnésium tétrahydraté
Classe de Strunz
Classe de Dana
Formule chimique MgSO4·4H2O
Identification
Couleur de blanc à jaune très clair ou blanc verdâtre clair
Système cristallin monoclinique
Réseau de Bravais a = 5,92 Å ;
b = 13,6 Å ;
c = 7,91 Å ;
β = 90,85°
Classe cristalline et groupe d'espace prismatique (2/m)
P 21/n
Macle non observées
Cassure irrégulière, inégale
Échelle de Mohs 2 à 3
Trait blanc
Éclat mat, terreux
Propriétés optiques
Indice de réfraction nα = 1,490
nβ = 1,491
nγ = 1,497
Biréfringence biaxe ( ) ; δ = 0,007
Angle 2V 50° (mesuré)
46° (calculé)
Pléochroïsme aucun
Dispersion optique aucune
Transparence translucide, opaque
Propriétés chimiques
Densité 2 (mesurée) ;
2,007 (calculée)

Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

La starkeyite est un minéral de la classe des sulfates qui appartient au groupe de la rozénite. Il a été nommé en 1956 par Oliver Rudolph Grawe en l'honneur de sa localité type : la Mine Starkey dans le comté de Madison, Missouri, USA[2].

Caractéristiques

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La starkeyite est un sulfate de magnésium tétrahydraté de formule chimique MgSO4·4H2O. Elle cristallise dans le système monoclinique. Elle apparait sous forme d'agrégats fibreux, de taille allant jusqu'à 4 cm ; également couramment en efflorescences en poudre[3]. Sa dureté sur l'échelle de Mohs est de 2 à 3.

Classification

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Selon la classification de Nickel-Strunz, la starkeyite appartient à "07.CB: Sulfates (séléniates, etc.) sans anions additionnels, avec H2O, avec des cations de taille moyenne", avec les minéraux suivants : dwornikite, gunningite, kiesérite, poitevinite, szmikite, szomolnokite, cobaltkiesérite, sandérite, bonattite, aplowite, boyléite, ilésite, rozénite, drobecite, cranswickite, chalcanthite, jôkokuite, pentahydrite, sidérotile, bianchite, chvaleticéite, ferrohexahydrite, hexahydrite, moorhouséite, nickelhexahydrite, retgersite, biebérite, boothite, mallardite, mélantérite, zinc-mélantérite, alpersite, epsomite, goslarite, morénosite, alunogène, méta-alunogène, aluminocoquimbite, coquimbite, paracoquimbite, rhomboclase, kornélite, quenstedtite, lausénite, lishizhénite, römerite, ransomite, apjohnite, bilinite, dietrichite, halotrichite, pickeringite, redingtonite, wupatkiite et méridianiite.

Formation et gisements

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La starkeyite est un minéral secondaire peu fréquent formé en présence de sulfures de fer qui apparait également sous forme d'efflorescences dues à l'évaporation d'eaux superficielles et souterraines[3]. En plus du site de sa découverte, la mine Starkey dans le Missouri, elle a également été décrite dans d'autres endroits des Etats-Unis, en Argentine, en Autriche, au Canada, en Slovaquie, en Espagne, en Grèce, en Hongrie, en Islande, en Inde, en Italie, au Japon, en Macédoine du Nord, au Maroc, au Mexique, en Namibie, en Pologne, au Royaume-Uni, en Tchéquie, en Russie, au Sénégal, en Suisse, en Turquie, en Ukraine, au Chili et en Chine[2].

Elle est habituellement associée à d'autres minéraux tels que la pyrite, la marcassite (mine Starkey, Missouri, USA) ; la konyaïte, la blödite, le gypse, la halite (Grand bassin de Konya, Turquie) ; la szomolnokite et la gunningite (mine Goldstrike, Nevada, USA)[3].

Références

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  1. La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
  2. a et b (en) « Starkeyite », Mindat (consulté le )
  3. a b et c (en) « Starkeyite », Handbook of Mineralogy (consulté le )

Liens externes

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