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Stade Jean-Loustau

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Stade Jean-Loustau
Panneau d'entrée du stade Jean-Loustau avant sa destruction.
Généralités
Noms précédents
Stade du Burgalat
Adresse
avenue Pierre de Coubertin
40000 Mont-de-Marsan
Construction et ouverture
Ouverture
1912
Rénovation
(vélodrome)
Démolition
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Patronage laïque de la jeunesse (1911-1951)
Stade montois omnisports (1951-2012)
Centre hospitalier de Mont-de-Marsan (2012-2017)
Équipement
Surface
Localisation
Coordonnées
Carte

Le stade Jean-Loustau, est un ancien stade omnisports de nos jours disparu situé jadis à Mont-de-Marsan dans le département français des Landes.

En 1911, le Patronage laïque de la jeunesse acquiert un terrain dans le quartier de Saint-Médard auprès de la famille Burgalat. Il sert ainsi de base à l'édification d'une enceinte sportive alors destinée à la pratique du rugby et du football. Inauguré le , le stade est désigné sous le nom de ses anciens propriétaires, le « stade du Burgalat »[1]. Après la Première Guerre mondiale, il est officiellement nommé « stade Jean-Loustau », du nom du capitaine de l'équipe de rugby du Stade montois, mort dans les premiers jours du conflit[1],[2].

Il est équipé d'une tribune en 1941[3].

Le , le président du Stade montois omnisports acquiert la propriété du stade auprès de l'amicale laïque[4].

Après le déménagement en 1965 de l'équipe du Stade montois rugby au stade Barbe d'or[5], une piste de vélodrome est aménagée pour les besoins du Stade montois cyclisme, tout en conservant l'intégrité de la pelouse, ce qui donne une piste à quatre virages plutôt qu'un ovale ; elle est inaugurée le , entre autres en présence des cyclistes Luis Ocaña, Bernard Thévenet et Cyrille Guimard[4],[6]. Elle est construite à l'initiative du coureur local Pierre Cescutti et par son entreprise[6],[7].

Le centre hospitalier de Mont-de-Marsan, dont les bâtiments avoisinent le terrain du stade Jean-Loustau, rachète la propriété en 2012 au club omnisports du Stade montois, dans l'optique d'agrandir et développer l'hôpital Layné ainsi que d'implanter des places de parking[8].

La démolition de la tribune historique, ainsi que celle des vestiaires et du club-house de la section cyclisme, est effectuée , après un premier démantèlement de la toiture la veille[9],[10].

Structures et équipements

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Le stade se compose d'un terrain, bordé d'une tribune et entouré d'un vélodrome.

Le sol de la pelouse, légèrement sablonneux, permet d'éviter de disputer les matchs sur un terrain boueux. De plus, la largeur du terrain de jeu s'étend au maximum des dimensions autorisées, afin de favoriser les crochets et les changements de pied durant les rencontres de rugby. Les équipements restent néanmoins austères en comparaison avec les autres stades de rugby des années 1950 et 1960[11].

Utilisations du stade

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Le stade Jean-Loustau est notamment utilisé par l'équipe de rugby à XV du Stade montois, jusqu'au déménagement de ces derniers au stade de Barbe d'or, plus tard renommé stade Guy-Boniface. Bien que l'équipe première n'évolue plus à Jean-Loustau, les joueurs en catégorie féminine et junior y sont toujours présents[5].

Sa piste de vélodrome est également utilisée par la section cyclisme du Stade montois[6].

Le championnat des Landes de cyclisme se tient une dernière fois au stade Jean-Loustau le [12].

Après six années sans vélodrome dans la ville, le vélodrome Luis-Ocaña est inauguré le , date de la 7e étape du Tour de France partie de la place Joseph-Pancaut à Mont-de-Marsan[13].

Jean Loustau

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Jean Augustin Laurent Loustau naît le 10 février 1893 à Lesperon. Scolarisé au lycée Victor-Duruy de Mont-de-Marsan, il joue dans « Les Boutons d'Or », l'équipe de rugby du lycée, dans laquelle il évolue au poste de troisième ligne. Il est par la suite recruté par le Stade montois[14].

Il est nommé capitaine durant la saison de 1913 grâce à ses qualités morales et sportives. Il mène ensuite son équipe au titre de champion de la Côte d'Argent 4e série en restant invaincu. Il inscrit notamment l'essai de la victoire lors d'un match décisif pour le gain du titre[14].

Jean Loustau, devenu soldat au 34e régiment d'infanterie, est mobilisé au début de la Première Guerre mondiale en août 1914. Envoyé à la bataille de Charleroi, il est tué le 29 août 1914, moins d'un mois après la mobilisation générale, à l'âge de 21 ans[14].

Son nom est donné au stade de Mont-de-Marsan en son honneur en 1922[14].

Notes et références

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  1. a et b Stade montois omnisports 2018, p. 17.
  2. « Stade montois : historique », sur stade-montois.org (consulté le ).
  3. Marc Taubert, France 3 Aquitaine, « Dans les Landes, la mythique tribune du Stade Loustau va être détruite », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  4. a et b Stade montois omnisports 2018, p. 18.
  5. a et b « Stade Loustau à Mont-de-Marsan : les années de gloire en images », Sud Ouest, (consulté le ).
  6. a b et c Bertrand Lucq, « Le vélodrome du Loustau est dans les cœurs », Sud Ouest, (consulté le ).
  7. Nelly Assenat, France Bleu Gascogne, « Cyclisme : le Montois Pierre Cescutti est mort », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  8. Jean-François Renaut, « Mont-de-Marsan : on stationnera mieux autour de l'hôpital Layné », Sud Ouest, (consulté le ).
  9. Audrey Ludwig, « Stade Loustau à Mont-de-Marsan : la tribune historique sera démolie mercredi », Sud Ouest, (consulté le ).
  10. « Mont-de-Marsan : la tribune du stade du Loustau va disparaître », Sud Ouest, (consulté le ).
  11. Yoann Boffo, « émolition du Loustau à Mont-de-Marsan : la tribune tombe, pas les souvenirs », Sud Ouest, (consulté le ).
  12. Bertrand Lucq, « Mont-de-Marsan : les jours du vélodrome sont comptés », Sud Ouest, (consulté le ).
  13. Lohan Benaati, « « C'est un aboutissement » : le vélodrome Luis-Ocaña inauguré à l'occasion du passage du Tour de France à Mont-de-Marsan », Sud Ouest, (consulté le ).
  14. a b c et d Élèves du lycée Victor-Duruy de Mont-de-Marsan, « Le Lycée Victor Duruy dans la Grande Guerre (1914-1918) », (consulté le ).

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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Image externe
Stade Loustau à Mont-de-Marsan, photos des années 1950 et 1960.