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Stabat Mater

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Extrait du Stabat mater dans un manuscrit du XVe siècle, tercets 11-16.

Le Stabat Mater est une hymne religieuse ainsi qu'une séquence du Moyen Âge, traditionnellement attribuée au poète franciscain Jacopone da Todi. Texte réservé à la liturgie des Heures, cette œuvre est associée à la fête de Notre-Dame des sept Douleurs par l'Église catholique dans le rite romain, d'où son nom de Sequentia de Septem Doloribus Beatæ Virginis[1]. Le Stabat Mater fut souvent mis en musique.

Structure et signification du texte

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Le texte de la séquence évoque la souffrance de Marie lors de la crucifixion de son fils Jésus-Christ.

Le titre est un incipit : les premiers mots du Stabat Mater dolorosa (« La Mère se tenait là, souffrant la douleur »). Les tercets 1 et 2 font référence à une prophétie biblique de Siméon, faite à la Vierge durant la Présentation au Temple de Jésus, quarante jours après sa naissance : "Et toi-même, ton cœur sera transpercé par une épée. Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre." (Luc, II, 35). Les tercets 3 à 7 présentent une contemplation des souffrances de la Vierge : "Qu'elle était triste, anéantie, / La femme entre toutes bénie...". Les tercets 9 à 18 sont une prière qui demande à la Vierge de nous unir à sa souffrance : "Ô Mère, source de tendresse...". Les deux derniers tercets sont une prière au Christ : "Ô Christ, à l'heure de partir..."

Le texte se compose de vingt tercets, avec une structure de 8 8 7 syllabes et des rimes en aab aab aac aac.

Latin[2],[gh 1] Français[3]

Stabat Mater dolorosa
iuxta Crucem lacrimosa
dum pendebat Filius.

1) Elle se tenait, dans la douleur,
près de la croix, en larmes,
tandis que son Fils était suspendu.

Cuius animam gementem,
contristatam et dolentem,
pertransivit gladius.

2) Âme gémissante,
triste et dolente,
qu’un glaive traversa.

O quam tristis et afflicta
fuit illa benedicta
Mater Unigeniti.

3) Ô que triste et affligée,
fut cette femme bénie,
Mère du Fils Unique !

Quæ mærebat, et dolebat,
Pia Mater dum videbat
nati pœnas incliti.

4) Elle gémissait et se lamentait,
la tendre Mère en voyant
les souffrances de son célèbre Fils.

Quis est homo, qui non fleret,
Matrem Christi si videret
in tanto supplicio ?

5) Quel est l’homme qui ne pleurerait
s’il voyait la Mère du Christ
dans un si grand supplice ?

Quis non posset contristari,
Christi (ou Piam[4]) Matrem contemplari
dolentem cum Filio ?

6) Qui pourrait ne pas s’affliger
contemplant la mère du Christ
souffrant avec son Fils ?

Pro peccatis suæ gentis
vidit Iesum in tormentis
et flagellis subditum.

7) Pour toutes les fautes humaines,
elle vit Jésus dans la peine
et sous les fouets meurtri.

Vidit suum dulcem natum
moriendo desolatum,
dum emisit spiritum.

8) Elle vit l'Enfant bien-aimé
mourir tout seul, abandonné,
et soudain rendre l'âme.

Eia Mater, fons amoris,
me sentire vim doloris
fac, ut tecum lugeam.

9) Ô Mère, source d'amour,
fais-moi sentir la force de ta douleur
que je pleure avec toi.

Fac, ut ardeat cor meum
in amando Christum Deum,
ut sibi complaceam.

10) Fais que brûle mon cœur
dans l'amour du Christ mon Dieu :
et ne cherche qu'à lui plaire.

Sancta Mater, istud agas,
crucifixi fige plagas
cordi meo valide.

11) Sainte Mère, fais cela
grave les plaies du Crucifié
en mon cœur très fortement.

Tui nati vulnerati,
tam dignati pro me pati,
pœnas mecum divide.

12) De ton Fils blessé,
qui daigna souffrir pour moi
partage avec moi les tourments.

Fac me tecum pie flere,
Crucifixo condolere,
donec ego vixero.

13) Donne-moi de pleurer tendrement avec toi,
de compatir au Crucifié,
au long de mon existence !

Iuxta Crucem tecum stare,
et me tibi sociare
in planctu desidero.

14) Près de la croix, avec toi rester
et m'associer avec toi,
dans le deuil, voilà mon désir.

Virgo virginum præclara,
mihi iam non sis amara :
fac me tecum plangere.

15) Vierge des vierges, toute pure,
Ne me sois pas défavorable ;
fais que je me lamente avec toi.

Fac ut portem Christi mortem,
passionis fac consortem,
et plagas recolere.

16) Donne-moi de porter la mort du Christ,
fais moi l’associé de sa passion,
et le gardien de ses plaies.

Fac me plagis vulnerari,
fac me Cruce inebriari
et cruore Filii.

17) Laisse-moi être blessé de ses plaies,
m’enivrer de la croix
et du sang de ton Fils.

Flammis ne urar succensus
per te, Virgo, sim defensus
in die iudicii

18) Contre les flammes dévorantes
par toi, Vierge, que je sois défendu
au jour du jugement.

Christe, cum sit hinc exire,
da per Matrem me venire
ad palmam victoriæ.

19) Ô Christ, à l'heure de partir,
puisse ta Mère me conduire
à la palme de la victoire.

Quando corpus morietur,
fac ut animæ donetur
paradisi gloria.

20) À l'heure où mon corps va mourir,
fais que soit donnée à mon âme
la gloire du paradis .

Le texte n'est pas antérieur au XIIIe siècle. Le sujet du Stabat Mater est étroitement lié à une pensée théologique apparue au XIIIe siècle[5]. Par exemple, le franciscain Jacques de Milan, au XIIIe siècle, explique dans son Stimulus Amoris que la compassion aux douleurs de la Sainte Mère trouve sa réalisation dans l'union mystique aux blessures du Fils[gh 2],[5].

Le texte du Stabat Mater est traditionnellement attribué au moine et poète franciscain Jacques de Benedictis, dit Jacopone da Todi († 1306)[fo 1], depuis l'avis formulé par Luc de Wadding († 1657), lui-même franciscain. Tout comme d'autres textes médiévaux, il manque de manuscrit autographe. L'attribution la plus ancienne se trouve dans l'appendice de la publication de 1495 à Brescia, la deuxième édition du Laude del Beato frate Jacopon[ps 1].

Auparavant, la liste de candidats était longue et comprenait[6],[ps 2] Grégoire le Grand († 604), Bernard de Clairvaux († 1153), Innocent III († 1216), Grégoire IX († 1241), Bonaventure de Bagnoregio († 1274), Grégoire X († 1276), Jean XXII († 1334), Grégoire XI († 1378)...

Le Stabat Mater en langue vulgaire

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Entre le XIIIe siècle et le XVe siècle, le Stabat Mater dolorosa se répandit en raison des flagellants qui parcouraient l'Europe en chantant cette hymne[1],[ps 3]. Elle bénéficiait d'une grande popularité[ps 3],[6]. De nombreuses traductions en français furent publiées entre les XIVe et XVIe siècles[gh 3]. Ainsi, la bibliothèque municipale de Chalon-sur-Marne conserve l'une des plus anciennes copies, celle de la fin du XIVe siècle. Il s'agit des fragments d'un livre de la liturgie des Heures en français[gh 4],[7]. Il existe notamment le manuscrit 5095 à la bibliothèque de l'Arsenal, dit Psautier français de Claude Gouffier[8].

Le manuscrit Rés. Vélins 1660, à la Bibliothèque nationale de France, se caractérise par l'alternance des textes latin et français. Il s'agit du livre des Heures, copié en 1543 à Rouen et en usage dans le même lieu[gh 5]. Cette traduction connut dans la seconde moitié du XVe siècle une dizaine d'éditions. Geneviève Hasenohr en estime le nombre d'exemplaires à au moins 5 000, peut-être jusqu'à 10 000[9].

Friedrich Gustav Lisco comptait en 1843 cinquante-trois versions en allemand et quatre en néerlandais[ps 4],[1]. Le manuscrit le plus ancien, celui de Hermann de Salzbourg, date de 1396[ps 4].

L'usage du texte français était autorisé en France jusqu'à ce que Louis XIV l'interdise par l'édit de Fontainebleau en 1685[10]

Officialisation et indulgences

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Avant que le Saint-Siège n'autorise (ou réautorise) le Stabat Mater dans le cadre de la Contre-Réforme, sa pratique était déjà établie dans le calendrier liturgique car la fête de la Compassion de la Vierge Marie, liée au Stabat Mater, fut instituée par le concile provincial de Cologne en 1423[11],[12].

Les séquences furent contestées au concile de Trente. Condamné depuis le concile provincial de Cologne de 1538, ce genre, qui manquait souvent de qualité et d'autorisation formelle, fut intégralement supprimé dans le Missale Romanum approuvé en 1570 par le pape Pie V. Or le rite tridentin admettait et sauvegardait quatre exceptions : Victimæ paschali laudes, Veni Sancte Spiritus, Lauda Sion et Dies iræ.

En 1727, la cinquième séquence, le Stabat Mater, fut ajoutée par le pape Benoît XIII à la liturgie de la fête de la Compassion de la Très-Sainte Vierge, devenue plus tard Notre-Dame des Douleurs[13],[14]. Depuis cette date, le Stabat Mater est affecté à cette fête.

En 1913, la réforme liturgique de Pie X concernant le chant grégorien amena à modifier le calendrier. Avec le titre de « fête de Notre-Dame des sept Douleurs », la date fut déplacée au 15 septembre[15],[11].

Par un bref apostolique de 1681, le pape Innocent XI accorda cent jours d'indulgence aux fidèles, en souhaitant rappeler la douleur de Marie. Le 18 juin 1876, le pape Pie IX confirma cette indulgence par son rescrit.

Usage actuel selon le rite romain

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À la suite du concile Vatican II, l'usage liturgique du Stabat Mater devint facultatif. Un autre changement était le déplacement de l'exécution avant l'Alléluia qui précède la lecture de l'Évangile[16].

Cette séquence, qui a sa fonction liturgique dans la messe, n'est pas une prière quotidienne[17].

Appréciations

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Le poète écossais Walter Scott écrivit à son ami George Crabbe : « To my Gothic ear, indeed, the Stabat Mater, the Dies iræ, and some of the other hymns of the Catholic Church, are more solemn and affecting[18] ... » (Pour mes oreilles de gothique, le Stabat Mater, le Dies iræ, ainsi que d'autres hymnes de l'Église catholique, sont plus solennels et émouvants ...) que les œuvres de George Buchanan[18]. Ludwig Tieck était un autre écrivain qui aimait cette séquence[ps 3]. Le théologien Philip Schaff étudia les deux Stabat Mater et en vanta « le charme et la puissance mystérieuse »[1].

Compositeurs

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Renaissance

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La composition en polyphonie de ce texte était assez connue à la Renaissance. Les manuscrits les plus anciens existants indiquent que le Stabat Mater occupait une position importante dans le répertoire de l'école franco-flamande, parce que porté par les célèbres compositeurs Josquin des Prés et Gaspar van Weerbeke. D'une part, ceux-ci étaient les plus distingués à leur époque. D'autre part, les musiciens de cette école connaissaient, en se déplaçant, de grands princes dans toute l'Europe, qui possédaient une influence considérable dans la pratique auprès de grandes paroisses. On trouva donc ensuite des compositeurs en Angleterre, en Espagne, en Italie.

On compte aussi deux grands compositeurs liés à la Contre-Réforme. Tous les deux, Giovanni Pierluigi da Palestrina et Roland de Lassus, écrivirent leur motet Stabat Mater à huit voix et en double chœur, ce qui signifie qu'il s'agissait de la composition pour l'usage solennel. L'œuvre de Palestrina était, en effet, chantée les Jeudi et Vendredi Saints à la chapelle Sixtine[19],[1] de sorte que le manuscrit se conserve à la Bibliothèque apostolique vaticane (manuscrit Cappella Sistina 29).

Musique baroque

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L'adoption de cette séquence dans le rite romain selon la réforme tridentine favorisa aisément la composition en musique baroque. Cette dernière était tellement florissante que de nombreux musiciens de grande qualité écrivirent leur Stabat Mater. En France, un compositeur savant, Sébastien de Brossard, laissa un chef-d'œuvre. L'œuvre de Louis-Nicolas Clérambault demeure particulière. Chargé de servir aux jeunes orphelines de la maison royale de Saint-Louis, il écrivit un chant à deux voix, plus simple mais adapté. Marc-Antoine Charpentier, disciple de Giacomo Carissimi, en composa en deux façons différentes, liturgique et spirituelle.

C'était notamment en Italie que ce répertoire était florissant. On en compte plusieurs compositeurs parmi les plus distingués, tels Agostino Steffani, Alessandro Scarlatti, Antonio Vivaldi, Domenico Scarlatti. Une composition monumentale, si c'était assez modeste, était celle de Giovanni Battista Pergolesi qui disparut peu après avoir composé son œuvre. Témoignage de son talent, si spirituelle si musicale, celle-ci reste une référence incontestable jusqu'ici [cw 1]. L'œuvre de Steffani aussi était son chant du cygne. Lorsque le pape Benoît XIII officialisa la Stabat Mater en 1727, il était en train de composer sa dernière œuvre selon ce texte, de tout son cœur[14].

Musique classique

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L'œuvre de Joseph Haydn est d'une importance considérable dans l'histoire du Stabat Mater. Il s'agissait en effet d'une œuvre non liturgique. C'est le [20] (cette année-là, Pâques était célébrée le ) que cette œuvre, de nos jours répertoriée Hob XXbis, fut présentée à Paris, dans le cadre du Concert spirituel. Cela lui conféra un grand succès grâce auquel la séquence Stabat Mater devint, pour le concert durant le Carême, l'un des programmes les plus importants et les plus populaires[21]. Même après la découverte récente du prototype en extrait Hob XXa, composé en 1767, l'inauguration à Paris est toujours considérée comme une véritable création de cette œuvre[22],[20]. Depuis lors, ce compositeur était très connu en France. En témoigne la publication intervenue en 1785 à Paris, dont la bibliothèque nationale de France conserve un exemplaire : « Du Répertoire de M. Le Gros Pensioneur Du Roy et Directeur du Concert Spirituel STABAT MATER À Quatre Voix et Chœur, Dédié Aux Amateurs[23]. »

Au XIXe siècle, l'œuvre de Gioachino Rossini fut commandée par le théologien espagnol, Manuel Fernández Varela († 1834). Comme la santé affaiblie de Rossini empêcha de compléter sa première version, Giovanni Tadolini partagea sa tâche. On sait qu'à cette époque-là, les voix de femmes étaient interdites dans les églises espagnoles, ce qui n'était pas adapté aux lignes que Rossini avait composées[24]. Toutefois, on ignore la raison exacte pour laquelle le compositeur ne put pas achever cette première version. Quoi qu'il en soit, l'œuvre fut exécutée le vendredi saint à la chapelle du couvent de Saint-Philippe de Real à Madrid[25]. Plus tard, le compositeur reprit le texte et la deuxième version fut créée, le , au théâtre italien de Paris[25]. Connaissant un succès, l'œuvre fut également appréciée par Franz Liszt qui effectua sa transcription, puis la reconstruisit en petite pièce pour ténor et orgue.

Liszt utilisa les deux textes Stabat Mater speciosa et Stabat Mater dolorosa dans son oratorio Christus. En outre, il en fit encore une pièce pour le piano, LW A142. Giuseppe Verdi aussi intégra son Stabat Mater dans les Quattro pezzi sacri.

Charles Gounod, quant à lui, composa son œuvre avec une paraphrase en français du chanoine Abdon-Antoine Castaing, dans un recueil qui se composait de treize pièces. Par apport au texte allemand, il s'agissait d'un oratorio de Franz Schubert. Or, à Vienne où de grands orchestres étaient préférés, on fit enrichir l'œuvre de Pergolesi. Cet arrangement fut effectué, surtout par Antonio Salieri ; il fit perdre de sa pureté à l'œuvre originale[26]. Toutefois, cet arrangement, dit version viennoise, était une merveilleuse adaptation pour le chœur à quatre voix qui reste toujours standard depuis ce siècle, avec une couleur sonore impressionnante. Son exécution perdura jusqu'à ce que la musique ancienne soit proprement redécouverte[26].

De nos jours

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Le texte du Stabat Mater continue à inspirer les musiciens contemporains. Lorenzo Perosi, directeur du chœur de la chapelle Sixtine, laissa son œuvre liturgique. Francis Poulenc, Krzysztof Penderecki et Arvo Pärt, qui sont des compositeurs chrétiens les plus distingués du XXe siècle, exprimaient leur foi avec la Stabat Mater. Si la pratique en latin devint de moins en moins fréquente, ce texte reste très important en Europe. Ainsi, les œuvres de Philippe Hersant et de Patrick Burgan furent composées sur demandes de l'État. La capitale européenne de la culture donna naissance à celle de Karl Jenkins en 2008, en faveur de la ville de Liverpool. L'œuvre fut créée le 15 mars à la cathédrale de Liverpool.

Cette dernière œuvre présentait encore deux caractéristiques importantes. D'une part, il s'agit d'une composition libre avec des textes latins du Stabat Mater ainsi que des textes anglais, ce qui est une tendance récente, surtout parmi les compositeurs britanniques. D'autre part, tout comme celle de Joseph Haydn, la séquence Stabat Mater occupe une place importante dans les programmes pendant le Carême. En résumé, cette séquence reste aujourd'hui tant dans la liturgie que dans les concerts. Au XXIe siècle, la création se continue encore par les compositeurs.

Mise en musique

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Renaissance

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Musique baroque

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Musique classique

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Musique romantique

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Musique contemporaine

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Œuvre particulière

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Œuvre instrumentale

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  • Franz Liszt (1811 - 1886) : œuvre pour piano, LW A142 (ou S172b, S579, n° 3) (1847)[99]

Arrangement

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Liens externes

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  • Bibliothèque nationale de France : Stabat Mater (Jacopone da Todi) [102]
  • Académie de chant grégorien : Stabat Mater [103]
  • Service national de la Pastorale liturgique et sacramentelle sous la conférence des évêques de France : Notre Dame de Douleurs, le 15 septembre [104]
  • Michel Huglo : Stabat Mater (Dictionnaire de la Musique, 1976) [105]

Traductions en français

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Références bibliographiques

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  • Incipiunt laudes, quas fecit sanctus frater Jacobus de Tuderto, ordinis fratrum minorum ad utilitatem et consolitionem omnium cupientum per viam salutis, crucis et virtutum Dominum imitari, Bibliothèque de l'église de Séville et Bibliothèque nationale de France, manuscrit 559 du Fonds italien (anciennement n° 7785)[101],[6],[fo 2] : Manuscrit à retrouver (avril 2021)
    folio n° 109v : Stabat Mater speciosa
    folio n° 111r : Stabat Mater dolorosa
  • Le laude del Beato frate Jacopon del sacro ordine de' frati minori de Observantia, Stampate in la magnifica cita de Bresc[i]a : per Bernardino di Misinti da Paria, a di 10 lujo 1495, 2e édition [107] (1re édition 1490 sans Stabat Mater)[ps 1]
    folio n° 107 : Stabat mater dolorosa
    folio n° 123 : Stabat mater gloriosa
  • Antoine-Frédéric Ozanam, Les poëtes franciscains en Italie au treizième siècle, cinquième édition, Librairie Jacques Lecoffre, Paris 1872 [lire en ligne]
  1. Biographie : p. 151 - 192
  2. p. 197 - 198
  • Revue The Catholic World, a monthly Magazine of general litterature and science, tome XXXVI, New York 1883 (en)[lire en ligne]
  1. p. 34
  • Franklin Johnson, The Stabat Mater speciosa and the Stabat Mater dorolosa, Lothrop and Compagny, Boston 1886 (en)[lire en ligne]
  • Charles-Alphonse Ozanam, Vie de Fréderic Ozanam : Professeur de littérature étrangère à la Sorbonne, par C.-A. Ozanam, son frère, chapelain d'honneur de Sa Sainteté Missionnaire Apostolique, chanoine honoraire de plusieurs diocèses, troisième édition, Librairie Poussielgue Frères, Paris 1889 [lire en ligne]
  1. a et b p. 220, note n° 2
  2. p. 198
  3. a b et c p. 192
  4. a et b p. 210
  • John Julian, A Dictionary of Hymnology: Setting Forth the Origin and History of Christian Hymns of All Ages and Nations, Charles Scribner's Sons, New York, 1892 (en)[lire en ligne]
  • Geneviève Hasenohr, Traductions français du " Stabat ", Textes et contextes (XIVe – XVIe siècles), 1989 [lire en ligne]
  1. p. 244 - 246 (texte latin critique)
  2. p. 258
  3. p. 273 - 342
  4. p. 273
  5. p. 334

Notes et références

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  1. a b c d et e John McClintock, Cyclopædia of Biblical, Theological and Ecclesiatical Literature, tome 9, p. 971 - 975, 1891 (en) [1]
  2. Vatican, Visite pastorale de sa sainteté le pape Benoît XVI en France à l'occasion du 150e anniversaire des Apparitions de l'Immaculée Conception à Lourdes, p. 143, à Lourdes le 15 septembre 2008 [2]
  3. D'après Henri Perreyve, Méditations sur le chemin de la croix, C. Douniol, , p. 245 et Liturgie latine, mélodies grégoriennes, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, p. 66 - 68, 2005
  4. L'usage de ce mot par le Vatican pour cette strophe se trouve dans ce site du Chemin de Croix (à la fin) [3]
  5. a b c d e f g h i j et k Michel Huglo, Dictionnaire de la Musique : Stabat Mater (1976) [4]
  6. a b et c John Julian, A Dictionary of Hymnology, p. 1081 - 1084, 1892 (en) [5]
  7. Jean Sonet, Répertoire d'incipit de prières en français, p. 16, n° 89, [6]
  8. Data Bnf [7]
  9. p. 272
  10. Denise Launay, La musique religieuse en France du concile de Trente à 1804, p. 343, 1993
  11. a et b Michael O'Carroll, Theotokos : A Theological Encyclopedia of the Blessed Virgin Mary, p. 219 - 223, 2000 [8]
  12. Dictionnaire universel et complet des conciles, p. 597, 1843 [9]
  13. Raymond Bulman (éd.), From Trent to Vatican II, p. 156, note n° 39, Oxford University Press, 2006 (en) [10]
  14. a et b Claudia Kaufold (éd.), Agostino Steffani, p. 36, 2017 (en) [11]
  15. Nathan Mitchell, The Mystery of the Rosary, p. 267, note n° 34, New York University Press, 2012 (en) [12]
  16. Vatican, Présentation générale du Missel romain, article n° 64, 2003 : « La séquence, qui est facultative sauf aux jours de Pâques et de Pentecôte, est chantée avant l'Alléluia. » [13]
  17. Vatican, Compendium du Catéchisme de l'Église catholique, Appendice, A. Prières communes [14]
  18. a et b John Gibson Lockhart, 1812 - 1814, p. 33, 1869 (en) [15]
  19. Leeman Perkins, Published Editions and Anthologies of the 19th Century, p. 114, n° 3, Université de Tours [16]
  20. a b et c Notice Bnf [17]
  21. Emily Green, Dedicating Music, 1785 - 1850, p. 195, note n° 42, 2019 (en) [18]
  22. Mark Everist, Genealogies of Music and Memory, p. 14, Oxford University Press, 2021 (en) [19]
  23. Archives Bnf [20]
  24. Louis Véron, Mémoires d'un bourgeois de Paris, tome I, p. 294, 1856 [21]
  25. a b c et d Notice Bnf [22]
  26. a b et c Éditions Carus-Verlag [23]
  27. Notice Bnf [24]
  28. Notice Bnf [25]
  29. Université d'Oxford [26]
  30. Notice Bnf [27]
  31. Notice Bnf [28]
  32. Notice Bnf [29]
  33. Notice Bnf [30]
  34. Université de Cambridge (en) [31]
  35. Université d'Oxford [32]
  36. Notice Bnf [33]
  37. Notice Bnf [34]
  38. Catalogue CMBV [35]
  39. Notice Bnf [36] sous-notice n° 18 (folio 18v°)
  40. Notice Bnf [37]
  41. Éditions CMBV [38]
  42. Catalogue CMBV [39]
  43. Catalogue CMBV [40]
  44. Notice Bnf [41]
  45. Éditions CMBV [42]
  46. Catalogue CMBV [43]
  47. Notice Bnf [44]
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  52. Notice Bnf [49]
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  54. Notice Bnf [51]
  55. Notice Bnf [52]
  56. Dix-Huitième Siècle, t. 29, p. 713, 1997 [53]
  57. Catalogue collectif Bnf [54] et [55]
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  74. « Isabel Güell i López - Visit Barcelona », sur www.barcelonaturisme.com (consulté le )
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  93. Putnam's Magazine, tome I, p. 119, 1853 (en) [92]
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  96. Site Comédie-Française, p. 14, 2010 [95]
  97. Institut de recherche et coordination acoustique/musique [96]
  98. Académie musicale de Villecroze [97]
  99. Notice Bnf [98]
  100. Notice Bnf [99]
  101. François-Émile Chavin de Malan, Histoire de saint François d'Assise, p. 411 - 412, 1845 [100]