Simoïs
Simoïs Dümrek Su | |
Auguste Couder, L'Eau ou Achille près d'être englouti par le Xanthe et le Simoïs, irrités du carnage qu'il a fait des Troyens, 1819 (Le Louvre, plafond du pavillon Denon, Rotonde d'Apollon). | |
Cours respectifs du Granique au nord-est et du Scamandre au sud-ouest, dont le Simoïs partage aujourd'hui l'embouchure. | |
Caractéristiques | |
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Bassin collecteur | Scamandre |
Cours | |
Source | Mont Ida |
Confluence | Scamandre |
· Altitude | 0 m |
· Coordonnées | 40° 00′ 09″ N, 26° 13′ 46″ E |
Géographie | |
Pays traversés | Turquie |
Régions traversées | Çanakkale |
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Le Simoïs (du grec ancien Σιμόεις / Simóeis ; en turc Dümruk Su ou Dümrek Çayı) est une rivière de Troade qui prend sa source au Mont Ida et rejoint le Scamandre dans la plaine de Troie. Toutefois, le cours du Simoïs s'est tant altéré depuis l'Antiquité qu'il n'est plus véritablement un affluent du Scamandre, dont il ne partage plus que l'embouchure à la sortie des Dardanelles dans la mer Égée, en face du cap Helles.
Mythologie
[modifier | modifier le code]Dans la mythologie grecque, il est personnifié sous les traits d'un dieu fleuve, fils d'Océan et de Téthys. Homère y fait de nombreuses allusions dans l'Iliade. Le pseudo-Apollodore lui prête deux filles, Astyoché et Hiéromnémé.
Arts
[modifier | modifier le code]Le Simoïs apparaît aussi dans « Le Cygne » de Charles Baudelaire (Les Fleurs du mal) :
« Andromaque, je pense à vous ! Ce petit fleuve,
Pauvre et triste miroir où jadis resplendit
L’immense majesté de vos douleurs de veuve,
Ce Simoïs menteur qui par vos pleurs grandit,A fécondé soudain ma mémoire fertile,
Comme je traversais le nouveau Carrousel[1]. »
Sources
[modifier | modifier le code]- Pseudo-Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (III, 12, 2).
- Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne] (342).
- Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (IV, 475 ; V, 773-777 ; VI, 4 ; XII, 17-33 ; XX, 53).
- Aristophane Thesmophories 108-111.