Se Canta
Se Canta (oc) | ||
Couverture de Aquellos Mountagnos, partition d'Alexandre Georges, en ligne sur Occitanica[1]. | ||
Hymne national de | Occitanie (de facto) Béarn (de facto) |
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Autre(s) nom(s) | Aquelas montanhas Se canto Si canti Se chanta A la font de Nimes Montanhes Araneses |
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Paroles | Gaston Fébus Moyen Âge |
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Fichier audio | ||
Fichier audio externe | https://www.youtube.com/watch?v=8YTkzUOG2ao | |
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Se Canta (prononcé : [se ˈkantɒ] ; Écouter ) est une chanson en occitan probablement écrite en gascon/béarnais[2] par Gaston Fébus au Moyen Âge[3],[4]. Son usage s'est généralisé dans toutes les régions de langue occitane[5],[6],[7] au point que cette chanson est considérée comme l'hymne de l'Occitanie[8],[9],[10]. C'est une chanson aussi très populaire dans le milieu de la musique occitane et plus généralement dans la musique traditionnelle[11].
Selon la graphie et le dialecte occitan ou gascon, le titre s'orthographie Se Chanta (nord-occitan)[12], Se Canto (provençal, Graphie mistralienne), ou Si Canti (béarnais). En Béarn, pays d'origine de Gaston Fébus, l'appellation Aqueras Montanhas est davantage utilisée[13]. D'autres appellations locales sont A la font de Nimes dans la région de Nîmes, ou Montanhes Araneses dans le val d'Aran.
Le Se Canta est repris d'un bout à l'autre de l'Occitanie[14], avec des variations dialectales et même des variations dans les paroles[15],[16],[17]. Les différentes versions du Se Canta reprennent les mêmes thèmes et figures : les hautes montagnes, obstacle à la réalisation amoureuse, le rossignol servant d'intermédiaire entre les deux amants et enfin, la relation amoureuse impossible. Des versions locales font cependant référence à la ville de Nîmes, A la font de Nimes[18] ou à un pré Al fond de la prada, sans que l'on ne sache à quelle époque ces versions ont vu le jour, ni leur origine exacte[19]. Pour de nombreux chercheurs et érudits, l'air de Gaston Fébus serait devenu tellement populaire qu'il aurait été repris et adapté localement, voire mélangé à d'autres chants populaires locaux.
Historique
[modifier | modifier le code]Se Canta est considéré depuis le XXe siècle comme l'hymne du Béarn[20],[21] (et de la Gascogne), ainsi que l'Occitanie[22],[23],[24].
Gaston Fébus (1331 - 1391), comte de Foix et vicomte de Béarn, en serait l'auteur. Gaston Fébus est né en 1331 au château de Moncade à Orthez, en Béarn. Fils de Gaston II et de Aliénor de Comminges, sa langue maternelle est l'ancien occitan, plus précisément l'ancien gascon avec pour devise « Toque-y si gauses » (« Touches-y si tu oses ») qui est depuis devenue celle de sa ville natale.
Poète à ses heures, réputé pour son érudition, sa connaissance des divers dialectes occitans parlés à l'époque et son amour de la musique, Gaston Fébus aurait été délaissé par Agnès de Navarre, retournée en Navarre dans le royaume de son père de Philippe III, de l'autre côté des Pyrénées.
Gaston Fébus aurait alors rédigé Si Canti pour implorer sa belle de revenir auprès de lui. Cette hypothèse est communément admise même si aucune preuve dans les écrits de l'époque ne nous permet de confirmer la paternité de Gaston Fébus sur cette chanson. D'autres versions voudraient que Gaston Fébus aurait écrit cette chanson, dans laquelle il souhaite voir les Pyrénées s'affaisser afin de laisser libre cours à ses amours. Une autre version serait qu' Agnès de Navarre aurait rejoint la Navarre, lassée des diverses infidélités de son époux. Enfin, une dernière version affirme qu'après avoir eu un héritier, Fébus se serait débarrassé d'elle en la mettant au couvent ; à la suite de la mort accidentelle de l'héritier, sa belle refusant de lui revenir, il aurait écrit cette chanson.
Ainsi, nul ne connaît avec exactitude la version d'origine de la chanson, cette dernière s'étant transmise de manière orale au cours des siècles, sûrement adaptée selon les chanteurs et les époques[25].
Ce n'est qu'au XIXe siècle que la forme du Se Canta a été fixée par les collecteurs et folkloristes dans les diverses anthologies de chants qu'ils ont pu publier.
Pendant la Première Guerre mondiale, Aqueros Mountagnos fut chanté par les poilus béarnais et bigourdans dans les tranchées[26].
Usage
[modifier | modifier le code]Comme hymne
[modifier | modifier le code]En France, il n'y a pas d'usage réglementé de ce chant, comme cela peut être le cas pour un hymne. Néanmoins, on l'utilise publiquement pour montrer son attachement à l'Occitanie, à la langue ou à une région occitane[27].
Le Se Canta a, toutefois, été déformée au début du XXe siècle pour devenir une chanson patriotique française dont les paroles ont été totalement changées[28].
Béarn et Gascogne
[modifier | modifier le code]Ce chant a de tout temps été un des emblèmes du Béarn, indépendamment de l'appellation retenue. En 1895, les concerts de la Lyre Paloise donnaient une dimension lyrique à ce chant[29].
Ainsi, le , le député béarnais Jean Lassalle le chante dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale pour protester contre l'abandon de sa région par les pouvoirs publics[30]. Le à Serres-Castet, François Bayrou, lors de sa déclaration à la candidature pour les élections présidentielles, entonne le Aqueras Montahas à la fin de son discours.
La version chantée par le groupe Nadau s'intitule Aqueras Montanhas[31].
Espaces aranais
[modifier | modifier le code]Depuis 1993, la vallée occitanophone du Val d'Aran en Espagne, a pour hymne national Montanhes Araneses, version adaptée en aranais de Sa canta. Alidé Sans a chanté l'hymne du Val d'Aran à l'acte officiel de la Diada de la Catalogne en 2013[32]. Cette prestation a été retransmise sur TV3, principale chaîne télévisuelle publique catalane.
Espace aragonais
[modifier | modifier le code]Il est également populaire dans le Haut-Aragon (Espagne) avec le nom d'Aqueras montanyas ou Aqueras montañas, chanté en aragonais, et avec des paroles similaires. Il a été compilé par le groupe aragonais Biella Nuei et plus tard chanté, entre autres, par l'auteur-compositeur-interprète José Antonio Labordeta.
Espace languedocien
[modifier | modifier le code]Cécile Duflot chante le refrain du Se Canta le lors d'un meeting unitaire de gauche pour les élections régionales à Montpellier.
Dans la ville d'Aurillac et sa région, où le parler aurillacois est de l'occitan méridional, le Se Canta a une forme très proche de celle du reste du domaine languedocien[33].
Espace nord-occitan
[modifier | modifier le code]Dans le Massif central son usage est également élevé dans les milieux occitanophones. La forme Se Canta languedocienne côtoie la version nord-occitane Se Chanta dans tout le Massif central, tant en Auvergne[34] qu'en Limousin[35].
Le Se Chanta est très populaire dans les vallées occitanes du Piémont. On voit ainsi apparaître un usage protocolaire en Italie. En application de la loi 482-99 concernant les minorités linguistiques, de nombreuses communes des Vallées occitanes organisent une cérémonie autour de la pose du drapeau occitan sur les bâtiments officiels. Au cours de celle-ci, le Se chanta est chanté, ainsi que la cansoun de la Coupo. Cette cérémonie s'est déroulée pour la première fois en France, dans le village de Baratier, le . Lors des Jeux olympiques 2006 à Turin, la version vivaro-alpine fut chantée pendant la cérémonie d'ouverture, car de nombreuses épreuves se déroulaient dans les Vallées occitanes.
L'air de Se Canta est, toujours dans un parler nord-occitan, repris par l'Ardecha, chant traditionnel considéré comme hymne non officiel de l'Ardèche[36].
Sports
[modifier | modifier le code]Cette chanson est omniprésente lors des matchs des clubs sportifs du Midi de la France. Le Se Canta est par exemple un des hymnes principaux des clubs de rugby occitans. C'est l'hymne officiel de celui montpelliérain Montpellier Hérault Rugby[37],[38],[39] mais également un de ceux du Stade Toulousain[40]. Dans la même ville, les supporteurs du Toulouse Football Club en ont fait leur hymne[41]. À partir de la saison 2010-2011, le chant est également diffusé et chanté à l'entrée des joueurs sur la pelouse, devenant ainsi le véritable hymne du club toulousain. Ainsi qu'en début de match par les supporteurs de l'ASBH de Béziers[42]. De même les joueurs de l'équipe d'Occitanie de football et les joueuses de l'équipe d'Occitanie féminine de football entonnent Se canta[43].
Le Si Canti est l'un des hymnes de la Section paloise (rugby à XV)[44],[45].
Les paroles
[modifier | modifier le code]Il existe de nombreuses variantes de cette chanson.
Ci-dessous le texte occitan (compilé de différentes versions traditionnelles), sa version phonétique, sa traduction française et des variantes locales.
Paroles des différentes versions
[modifier | modifier le code]Variante languedocienne | Variante gasconne | Version nord-occitane | Version béarnaise | Variante Ardéchoise : L'Ardecha |
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Dejós ma fenèstra |
Devath ma hrièsta |
Devant ma fenestra
I a un aucelon Tota la nuech chanta Chanta sa chançon |
Devath de la mia frinèsta
Que i a un auséron Tota la nueit que canta Canta sa cançon |
|
Refrain : |
Refrain : |
Se Chanta, que chante
Chanta pas per ieu Chanta per ma mia Qu'es aluenh de ieu |
Si canti, jo que canti
Canti pas per jo Canti per ma mia Qui ei tan luehn de jo |
Refrain : Ardecha, Ardecha, Marvilhós país; S'as pas vist Ardecha, As jamai ren vist. |
Dessús ma fenèstra |
Dessús ma fenèstra I a un ametlièr Que fa de flors blanchas Coma de papièr |
Avem un bèu Ròse
Mai de bèu país L'Ardecha mon òme, Es un paradís | ||
Repic | Refrain | |||
Aquelas flors blancas |
Aquelas flors blanchas
Faràn d’ametlons N'emplirem las pòchas Per ieu e per vos |
Bachatz-ve montanhas
Planas, hauçatz-ve Ta qui posqui véder Mas amors on son |
Avèm de montanhas
Que tòchan lo cèu E de verdas planas Per los bons tropèus. | |
Repic | Refrain | |||
Aval dins la plana |
Aval dins la plana
I a un pibol trauchat Lo cocut i chanta Benlèu i a nichat |
Aqueras montanhas
Que s’abaisharàn E mas amoretas Que pareisheràn |
Dins 'quelas montanhas
Fau veire lo buòu Avèm de chastanhas Gròssas coma d'uòus | |
Repic | Refrain | |||
Aquelas montanhas |
Aqueras montanhas |
Aquelas montanhas Que tan nautas son M’empachon de veire Mas amors ente son |
Aqueras montanhas
Qui tan hautas son M’empaishan de véder Mas amors on son |
Avèm de ribièras
Plenas de peissons Que chantan dins l'aiga La nueit mai lo jorn. |
Repic | Refrain | Refrain | ||
Abaissatz-vos, montanhas |
Baishatz-vos montanhas |
Abaissatz-vos, montanhas Planas levatz-vos |
Si sabi las véder
O las rencontrer Passeri l'aiguèta Shens paur de'm negar |
Un solèu que brilha
Solèu d'au miegjorn La cigala trilha Canta tot lo jorn. |
Repic | Refrain | Refrain | ||
Aquelas montanhas |
Aqueras montanhas |
Aquelas montanhas
Se rabaissaron E mas amoretas Se raprocharon |
Aqueras montanhas
Que s’abaisharàn E mas amoretas Que pareisheràn |
Lo mèrle que sibla
Dins lo don dau riu Espera sa mia Per parlar d’amor |
Repic | Refrain | Refrain | ||
Las pomas son maduras
Las cau amassar Et las joenes hilhas Las cau maridar. |
Ven, nòstr’ amicala
Mouento tou li jour N'avem pas la canha Montarèm totjorn | |||
Refrain | ||||
Que monsur reclama
Ai fait ma canson A totas Midamas Vos balhe un poton ! | ||||
Refrain |
Traduction et prononciation française
[modifier | modifier le code]Écriture phonétique approximative pour un francophone | Traduction en français |
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Dédjouss ma fenèstro |
Sous ma fenêtre |
Refrain : |
Refrain : |
Dessuss ma fenèstro |
Au-dessus de ma fenêtre |
Refrain | Refrain |
Aquéloss flou blancoss |
Ces fleurs blanches |
Refrain | Refrain |
Abal din la plano |
En bas, dans la plaine |
Refrain | Refrain |
Aquéloss mountagnoss |
Ces montagnes |
Refrain | Refrain |
Abaïssats bous mountagnoss |
Abaissez-vous, montagnes |
Refrain | Refrain |
Aquéloss mountagnoss |
Ces montagnes |
Reprises
[modifier | modifier le code]De nombreuses versions enregistrées existent :
- Le Se Canta est l'un des titres phares du groupe gascon-béarnais Nadau.
- Se Canta est repris dans une version moderne par le chanteur occitan Charlou dans le groupe de musiques du monde Los Mond'oc, également par Georgine Brion.
- La fameuse animatrice télévisée Dorothée l'a reprise et modifiée dans la série « Le jardin des chansons » dans l'émission RécréA2 -Discopuce.
- Le chanteur Francis Cabrel en reprend la mélodie en 2015 dans son album In Extremis[46].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Livres
[modifier | modifier le code]- Collectif, Guide de la culture occitane, collection « Toulouse en grand ! », Mairie de Toulouse, Toulouse, 2019, [lire en ligne].
- (fr oc) Daniel Loddo, Cécile Richard, Se canta, que cante - recueil de chants occitans, La Talvera, , 248 p.
- Jean-Baptiste Bing, « Montagne en e-chanson : Se canto sur YouTube », Revue de géographie alpine, Grenoble, Université Grenoble-Alpes, (ISSN 1760-7426, lire en ligne)
- Laurent Roustan, « Petite histoire officieuse du « Se canta » occitan », Centre Presse (Aveyron), Rodez, Groupe La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
- Annie Zerby-Cros, Marie-Jeanne Verny, « La chanson occitane. Essai de bibliographie », Lengas - revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée (Université Paul-Valéry), vol. 67 « Chanson occitane et chansons en occitan dans la seconde moitié du vingtième siècle », , p. 109-114 (lire en ligne)
Autres médias
[modifier | modifier le code]- [CD] Bruno Bonhoure, Chants des moments perdus en Massif Central, Clermont-Ferrand, La Camera delle Lacrime / Alpha, .
- [Documentaire] Se Canta, documentaire sur l'hymne occitan dans l'émission Aranés'oc du 24 février 2013 de la chaîne catalane Barcelona TV.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Aquellos mountagnos / Air de Gaston Phoebus ; Arrangé pour Soprano solo, Choeur d'hommes et accompagnement de piano par Alexandre Georges [Partition] », sur occitanica.eu ; site officiel de la bibliothèque en ligne Occitanica : « Partition d'une version béarnaise de l'Hymne occitan Se Canta arrangée pour soprano solo et choeur d'hommes et accompagnement de piano ».
- Pierre Tucoo-Chala, Gaston Fébus, prince des Pyrénées, 1331-1391, J. & D. éditions, (ISBN 2-906483-43-5 et 978-2-906483-43-9, OCLC 25247506, lire en ligne)
- « Se Canta (chant) », sur occitanica.eu ; site officiel de la bibliothèque en ligne Occitanica : « Chanté sur la plupart des territoires d'Occitanie, le "Se Canta" s'affirme comme un hymne fédérateur occitan. Il comprend au moins une quinzaine de variantes, toutes différentes selon les localités où il est chanté ou a été recueilli. C'est cette appropriation, cette adaptation des paroles et de la mélodie mais aussi les thèmes universels qui le traversent qui font de ce chant un véritable hymne populaire sur l'ensemble du territoire occitan. ».
- Albert et Agnès Vaurs, « Se Canta », sur occitan-aveyron.fr ; site officiel d'Occitan Aveyron.fr, Rodez : « Se canta est l’hymne des pays de langue d’oc. Bien que son véritable auteur soit inconnu, il est attribué à Gaston Phébus (1331-1391), comte de Foix et vicomte de Béarn. ».
- (en) Nancy Washer, « Discography Of Occitan Recordings Released In 2016 », Tenso, Société Guilhem IX, vol. 33, , p. 257-268
- (fr oc) L'occitan... Qu'es aquo ?, Béziers, Institut d'études occitanes, (lire en ligne) :
« Le Se Canta (la chanson occitane la plus populaire) »
- Carmen Alén Garabato, « Enseigner l'occitan / en occitan aujourd'hui : un parcours du combattant... », Ela. Études de linguistique appliquée, Paris, Klincksieck, vol. 143, , p. 265-280 (lire en ligne)
- Laurent Roustan, « Petite histoire officieuse du « Se canta » occitan », Centre Presse (Aveyron), Rodez, Groupe La Dépêche du Midi, (lire en ligne) :
« Les gens d’ici auront bien sûr reconnu le « Se canta », qui est depuis un bon petit siècle l’hymne officieux de l’Occitanie en son sens large, depuis les vallées piémontaises en Italie jusqu’au Val d’Aran en Espagne, et un peu plus à l’ouest vers l’Aquitaine, et un peu plus au nord en grimpant dans le Massif central. »
- Jean-Baptiste Bing, « Montagne en e-chanson : Se canto sur YouTube », Revue de géographie alpine, Grenoble, Université Grenoble-Alpes, (ISSN 1760-7426, lire en ligne)
- « Pourquoi pas "Se Canto" comme hymne pour l'Occitanie ? », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
- (fr oc) Daniel Loddo, Cécile Richard, Se canta, que cante - recueil de chants occitans, La Talvera, , 248 p.
- (fr oc) Limotges en Oc, « Chanta e quo 'nirà mielhs / Chantez et ça ira mieux », Vivre à Limoges, Limoges, Mairie de Limoges, vol. 154, (lire en ligne)
- Ostau Bearnés, « Aqueras Montanhas »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur Ostau Bearnés, (consulté le ).
- Annie Zerby-Cros, Marie-Jeanne Verny, « La chanson occitane. Essai de bibliographie », Lengas - revue de sociolinguistique, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée (Université Paul-Valéry), vol. 67 « Chanson occitane et chansons en occitan dans la seconde moitié du vingtième siècle », , p. 109-114 (lire en ligne)
- Renat Sette, Jean-Yves Royer et Roger Bizot, Chansons : tradition orale en Haute-Provence. Cinquante-deux chansons recueillies auprès d'habitants du Luberon, de Lure et du pays de Forcalquier, Mane, Alpes de Lumière, 2001, 120 pages.
- Véronique Ginouvès, « « Traditions orales en Haute Provence : Chansons » », Bulletin de liaison des adhérents de l'AFAS [En ligne], 27, printemps-été 2005, mis en ligne le 16 octobre 2005, consulté le 17 janvier 2017. (lire en ligne)
- Eugeen Roegist, Vers les sources des langues romanes: un itinéraire linguistique à travers la Romania, Louvain (Belgique), Acco, (ISBN 978-90-334-7380-7, lire en ligne)
- « Se Canto / A la font de Nimes », sur nemausensis.com ; Nemausensis.com.
- Maria Vernières-Busson, La langue comme patrimoine : dynamiques de sauvegarde et de transmission de l'occitan (Prérapport d'allocation de formation et de recherche du Ministère de la Culture. Organisme support de la recherche : Fédération Régionale des Calandretas de MidiPyrénées), Toulouse, Université Toulouse-Jean-Jaurès, (lire en ligne) :
« Le « Se Canta » que l'on retrouve sous diverses formes : « Al fons de la prada » dans le Tarn, « Aqueras montanhas » dans les Hautes-Pyrénées. »
- « CHANSONS BÉARNAISES », sur lebearn.net (consulté le ).
- A. Dugenne, Panorama historique et descriptif de Pau et de ses environs, etc, Vignancour, (lire en ligne)
- « Petit historique de la musique occitane », sur mediatheque.pessac.fr ; site officiel de la ville de Pessac : « Qu'ils soient anonymes ou non, certains classiques du répertoire occitan - comme Se canta, élevé au rang d'hymne et généralement attribué à Gaston Fébus (1343-1391) – sont parfois repris d'un bout à l'autre de l'Occitanie sous de multiples variantes, au point d'en perdre de vue leur origine. ».
- « L’Occitanie chante son hymne d’amour », Journal de Millau, Millau, Les Journaux du Midi, (lire en ligne) :
« [...] C’est aujourd’hui l’hymne séculaire Se Canta qui adresse « 1000 Mercés » à tous ceux qui nous aident au quotidien. »
- Géraud Delbès, Sylvain Lecas, « L'ADN occitan, l'hymne occitan ? » [Interview de Jef Sénégas], sur francebleu.fr ; site officiel de France Bleu Occitanie, Toulouse, : « Et pourtant dans la grande Occitane, celle qui va de Bordeaux à Nice, beaucoup ont déjà adopté leur hymne. Cet hymne, c'est le Se Canta. Se Canta, c'est l'hymne historique de cette Grande Occitanie. Qu'ils parlent occitan ou pas, Se Canta est repris par les supporters du Toulouse Football Club lorsque les joueurs pénètrent sur la pelouse du Stadium. De même, qu'ils parlent occitan ou pas, les supporters du club de rugby de Montpellier entonnent le Se Canta lors des matchs du MHR. Car pour tous ces gens-là (et ils sont nombreux !), Se Canta est un chant qui fédère (de plus, il est en occitan !). ».
- Hélène Béziau, « L’occitan, une langue qui se chante », Sud Ouest, Bordeaux, Groupe Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne)
- « Les chants nostalgiques », sur Gallica, Le Périscope : organe des poilus du 83e : journal périscopique, intermittent, utilitaire ["puis" organe des Anciens combattants du 83e R.I.], (consulté le ).
- « L'Occitanie chante son hymne à l'amour avec Joanda », Midi libre, Béziers, Groupe La Dépêche du Midi, (lire en ligne) :
« Il y a déjà quelques semaines, le chanteur occitan Joanda a lancé un appel pour réaliser un clip mosaïque du "Se Canta" en signe de solidarité avec tous ceux qui aident les habitants au quotidien en région Occitanie et ailleurs. »
- Didier Perre, « Éliane GAUZIT : Faridondeta, revira-te ! Jòcs cantats, ròdas, coblets de dançar. Faridoundette, retourne-toi ! Jeux chantés, rondes, couplets à danser » (Compte-rendu), Cahiers d'ethnomusicologie, Genève, Ateliers d'ethnomusicologie de Genève, , p. 282-284 (lire en ligne) :
« Les écoliers occitans du début du XXe siècle apprenaient sur l’air de la chanson traditionnelle Se canta, réputée hymne occitan, les paroles suivantes : « Oh ! France chérie / France mes amours / Sois toujours bénie / Prospère toujours ! ». »
- « Concert de la Lyre Paloise », sur Gallica, L'Indépendant des Basses-Pyrénées, (consulté le ).
- « Jean Lassalle, député du Béarn chanteur | INA » (consulté le ).
- « Nadau - Aqueras montanhas (Zenith de Pau 2017) (Nadau - Cadena Oficiau) » (consulté le ).
- (oc) « L’aranesa Alidé Sans cantarà l’imne occitan a la celebracion del Jorn Nacional de Catalonha », Jornalet, Barcelone, Associacion entara Difusion d'Occitània en Catalonha (ADÒC), (ISSN 2385-4510, OCLC 1090728591, lire en ligne)
- « « Se canta que recante » La camera delle Lacrime »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur site officiel de l'Agence des Musiques des Territoires d'Auvergne (AMTA), Riom, .
- Bruno Bonhoure, Chants des moments perdus en Massif Central, Clermont-Ferrand, La Camera delle Lacrime / Alpha,
- (fr oc) « Se Canta (chanson) », sur la-biaca.org ; site officiel de La Biaça,, Limoges, Institut d'études occitanes du Limousin, .
- « Ardecho Merveillous païs : l'hymne ardéchois », sur Ardèche, (consulté le ).
- (fr oc) « Se Canta »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur site officiel du club de rugby Montpellier Hérault Rugby : « Le Club Historique des Supporters et le MHR viennent de lancer le nouveau chant des supporters de Montpellier. « Se Canta » est un chant fédérateur. En effet, cette chanson est l’hymne de tous les occitans, elle est reprise depuis des décennies à travers toute l’Occitanie, et appelle au ralliement. Cet hymne est généralement chanté publiquement pour montrer son attachement à sa région, mais aussi à son club. ».
- Clément Suman, « Top 14 : « Se Canta » devient le nouveau chant des supporters de Montpellier », sur lerugbynistere.fr site officiel du Rugbynistère, : « Il s'agit en fait de « Se Canta », considéré comme l’hymne de tous les occitans. Un chant fédérateur qui appelle au ralliement... ».
- « Le Se Canta : hymne officiel du Montpellier Hérault Rugby », sur france3-regions.blog.francetvinfo.fr ; site officiel de l'émission Viure al pais de la chaîne France 3 Occitanie, .
- « Se Canta : tous en chœur avec le Stade toulousain », La Dépêche du Midi, Toulouse, Groupe La Dépêche du Midi, (ISSN 0181-7981, lire en ligne) :
« Si vous ne le savez pas déjà, on l'écrit « Se canta » et cela se prononce « Se canto »… notre célèbre hymne toulousain, chanson en occitan écrite par Gaston Phébus, soulève régulièrement d'émotion les supporters d'Ernest Wallon ou du Stadium qu'il s'agisse de ballon ovale ou rond. »
- (fr oc) « Tolosa occitana. Histoire », sur toulouse.fr ; site officiel de la ville de Toulouse, Toulouse, : « Depuis 2010, le Se canta, l’hymne occitan est aussi celui du Toulouse Football Club (TFC). Il est chanté par les supporters à chaque match de Toulouse. ».
- « Le COSF : Comitat Occitan Sens Frontièras : Assurer l'accompagnement ainsi que le développement de marqueurs culturels au sein du club », sur asbh.net ; site officiel de l'Association sportive de Béziers Hérault, Béziers.
- Nicolas Stival Dans l’ombre des Bleus, l'Occitanie prépare aussi son Euro 20 minutes, 19 mai 2016
- Thomas Chaline, Cabrel - Une vie en chansons, Hugo Publishing, (ISBN 978-2-7556-4915-4, lire en ligne)
- « La Section Paloise a fêté ses 120 ans ce samedi au stade du Hameau » (consulté le ).
- Géraud Delbès, Sylvain Lecas, « Francis Cabrel, l'occitan », site officiel de la radio FranceBleu - Haute-Garonne, Toulouse, 19 octobre 2020, [lire en ligne]. Extrait : « En 2015 déjà, avec l'album In Extremis, vous retrouvez la mélodie du Se Canta. Toujours dans cet album, Francis Cabrel évoquait également le destin de la langue occitane face à la langue française. »