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Serrouville

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Serrouville
Serrouville
L'église Saint-Martin.
Blason de Serrouville
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Briey
Intercommunalité Communauté de communes Cœur du Pays-Haut
Maire
Mandat
Patrice Picart
2020-2026
Code postal 54560
Code commune 54504
Démographie
Gentilé Serrouvillois, Serrouvilloises[1]
Population
municipale
666 hab. (2021 en évolution de −5,53 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 58″ nord, 5° 53′ 19″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 398 m
Superficie 15,57 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villerupt
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Serrouville
Géolocalisation sur la carte : France
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Serrouville
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
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Serrouville
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Serrouville

Serrouville est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.

Géographie

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Serrouville entourée de verdure.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Crusnes[2],[Carte 1].

La Crusnes, d'une longueur de 32 km, prend sa source dans la commune de Errouville et se jette dans la Chiers à Longuyon, après avoir traversé douze communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Serrouville[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[4].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 898 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à 25 km à vol d'oiseau[7], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Serrouville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,6 %), terres arables (37,5 %), prairies (5,5 %), zones urbanisées (2,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
  • D'un nom de personne Cerold villa : Sorosvilla (960), Soroltivilla/Soroltvilla (977), Sorolvilla (993), Seroville (1290), Sirouville (1863), Serauville et Salerouville (XVIIe siècle).
  • Sorsweller en luxembourgeois. Serovelle en lorrain.

Serrouville relevait par moitié du chapitre de la cathédrale de Metz, et pour l'autre du comte de Bar (loi de Beaumont 1255). En 1817, Serrouville, village de l'ancienne province du Barrois sur la Crusnes avait pour annexes la ferme de Passigny et les anciens ermitages de Saint-Laurent et de Saint-Pierre et trois moulins, le moulin bas, le moulin au bois et le moulin Haut. À cette époque il y avait 658 habitants répartis dans 112 maisons.

Serrouville est aussi un village aux légendes étranges : la légende de la mare au sanglier et la légende de la dame de la gare :

  • d'après la légende de la mare, une calèche de voyageur se serait égarée dans le bois de Serrouville, plus précisément à la mare aux sangliers et y aurait perdu la vie un soir en tombant dans cette mare à cause d'un violent orage. On entendrait donc des chevaux galoper, des claquement de fouets et des personnes hurlant certains soirs orageux.
  • d'après la légende de la dame de la gare, une femme particulièrement belle vivait seule dans une maison à l'écart du village à côté de l'ancienne gare. Malgré le fait d'être très belle, cette femme était très triste et se donna la mort en se suicidant. La maison fut ensuite brûlée par une cause inconnue. Les restes de cette maison révèlent que quelques jours dans l'année, la jeune femme apparaîtrait…

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mai 2020 Gérard Legendre    
mai 2020 En cours Patrice Picart[17]   Ancien cadre

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 666 habitants[Note 4], en évolution de −5,53 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1872
566552557597719695726710733
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
712649631616587555923587581
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
504512511404486606479449408
1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 - -
472525591600715683666--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église paroissiale Saint-Martin.
  • Viaduc de Serrouville : viaduc métallique de 235 m, construit avant 1910 par la société des ponts et travaux en fer sur la ligne de Briey à Hussigny et Villerupt, constitués d'un tablier en trois parties (travée centrale de 90 m et deux rives de 60 m)[22].
  • Église paroissiale Saint-Martin construite en 1733 (date portée par le fronton du portail). Restauration du clocher détérioré par la foudre en 1846. Nouvelle restauration en 1931 (date portée par le fronton du portail).

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Serrouville Blason
D'azur à un cygne éployé d'argent accosté de deux cailloux d'or et accompagné en chef et en pointe de deux croisettes recroisetées au pied fiché de même.
Détails
Le cygne éployé rappelle Nicolas Volcyr de Serrouville. Le chapitre de la cathédrale de Metz (les deux cailloux) et le comte de Bar (les deux croisettes) s'associèrent pour faire de Serrouville une "neuve ville".
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Serrouville » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
  2. « Fiche communale de Serrouville », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. Sandre, « la Crusnes »
  4. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Serrouville et Rouvres-en-Woëvre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Serrouville ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Société des Ponts & Travaux en Fer, 138 p., Paris, 1910[source insuffisante].