Serémange-Erzange
Serémange-Erzange | |
Église paroissiale Saint-Joseph. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Val de Fensch |
Maire Mandat |
Serge Jurczak 2020-2026 |
Code postal | 57290 |
Code commune | 57647 |
Démographie | |
Gentilé | Serémangeois et Erzangeois |
Population municipale |
4 174 hab. (2021 ) |
Densité | 1 113 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 17″ nord, 6° 05′ 28″ est |
Altitude | Min. 169 m Max. 301 m |
Superficie | 3,75 km2 |
Type | Grand centre urbain |
Unité urbaine | Thionville (banlieue) |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune d'un pôle secondaire) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Hayange |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-seremange-erzange.fr |
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Serémange-Erzange, prononcé [səʁemɑ̃ʒ ɛʁzɑ̃ʒ] ou [seʁemɑ̃ʒ ɛʁzɑ̃ʒ], est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La ville est située dans la vallée de la Fensch à 9,5 km au sud-ouest de Thionville[1]. Elle est composée de Serémange, Erzange et Suzange.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Fensch[Carte 1].
La Fensch, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Fontoy et se jette dans la Moselle à Illange, après avoir traversé huit communes[2].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associés, d'une superficie de 2 418 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[4].
La qualité de la Fensch peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 808 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 8 km à vol d'oiseau[7], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Serémange-Erzange est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thionville[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant douze communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (87,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (35,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28,6 %), mines, décharges et chantiers (23,6 %), forêts (12,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transmports
[modifier | modifier le code]Serémange-Erzange est desservie par le réseau Citéline et par Fluo Grand Est.
Toponymie
[modifier | modifier le code]- Schremingen pendant l'annexion allemande. C'est ensuite le que la commune prit le nom de Serémange-Erzange à la suite de l'absorption de la commune d'Erzange.
- Seremange[18],[19],[20]: Sismereng, Sismerenga et Sismerengas (848), Sckramange et Skrémange (1686), Scheremange et Schrémange (XVIIIe siècle), Seremange (1790), Schrémange (XIXe siècle). Schreméngen[21] et Schremeng en francique lorrain.
- Erzange : Erisinga (875)[22], Eresengis (875), Herisinges (962), Erisengis (973), Erskange (1686), Erzange (1793). Ersingen en allemand[18]. Ierséngen en francique lorrain[21].
- Suzange : Susengis (875), Suzinges (962), Susanges (1221), Zusange (1686), Susingen (?). Süsingen en allemand[18]. Siséngen en francique lorrain[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le hameau de Serémange placé en bordure de la voie romaine Daspich-Fontoy est nommément désigné pour la première fois en 848 sous le nom de Sismerenga. À cette époque, Serémange était une filiale de l’église de Florange.
Serémange-Erzange est citée au IXe siècle, sous le nom Sismerenga-Erezengis. Elle dépendait de l’abbaye messine de Sainte-Glossinde.
Citée en 1620 comme hameau de Florange.
Les hameaux de Suzange et d’Erzange apparaissent en tant qu’annexes de la paroisse de Hayange. Les trois hameaux dépendront très tôt de la seigneurie de Florange dont ils partageront pendant de longs siècles les hasardeuses destinées. Vers la fin du XVIIe siècle, le nom de Serémange s’orthographie Skremange et Schremange au XVIIIe siècle.
C’est en 1790 que les communes de Serémange et d’Erzange furent créées ; jusque-là elles n’avaient été que de simples annexes rattachées, la première à Florange, et la seconde à Hayange. La fusion entre Serémange et Erzange eut lieu le . Serémange compte 221 habitants en 1802.
En 1817, Serémange, village de l’ancienne province des Trois-Évêchés sur la Fensch avait pour annexe le hameau de Suzange. À cette époque, il y avait 141 habitants répartis dans 30 maisons. À Erzange, il y avait 106 habitants répartis dans 11 maisons.
Le destin de la cité s’est vu lié depuis le XVIIe siècle avec celui de la sidérurgie avec l’arrivée des de Wendel, les premiers maîtres de forge. La forge de Suzange, dont les vestiges subsistent encore aujourd’hui sur les bords de la Fensch symbolise ce passé de labeur de la ville. En 1930, fusion entre Serémange et Erzange. En 1962, Serémange-Erzange compte 5 886 habitants. La population tend actuellement à se stabiliser autour de 4 100 habitants. Un des grands bouleversements qu’eut à subir la ville fut sans conteste l’installation dans les années 1950 des usines de Sollac qui allaient modifier considérablement la structure économique de la vallée et l’environnement de la commune par la destruction du village de Suzange en 1963.
Aujourd’hui, la commune de Serémange-Erzange, qui s’est dotée au fil des ans de tous les équipements sociaux et culturels indispensables pour faire face aux besoins et nécessités de sa population, garde le souci constant de maintenir au sein de la vallée de la Fensch durement touchée par la crise de la sidérurgie, un équilibre démographique et économique qui lui permettra de poursuivre harmonieusement sa destinée.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Communauté d'agglomération du Val de Fensh
[modifier | modifier le code]La ville de Serémange-Erzange et neuf autres communes (Algrange, Fameck, Florange, Hayange, Knutange, Neufchef, Nilvange, Ranguevaux et Uckange, soit près de 70 000 habitants) constituent la communauté d'agglomération du Val de Fensh CAVF, entité homogène et cohérente.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2021, la commune comptait 4 174 habitants[Note 5], en évolution de −3,89 % par rapport à 2015 (Moselle : 0,52 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Les élèves de Serémange-Erzange sont rattachés à l'académie de Nancy-Metz qui fait partie de la zone B.
La ville possède une école maternelle et une école élémentaire.
Serémange-Erzange ne possède ni collège ni lycée.
Sports
[modifier | modifier le code]- Fensch Vallée Handball (fusion du Handball Club de Serémange-Erzange HBCSE, qui a évolué en Championnat de France de National 3, et du Florange Olympic Club Handball)[28].
- Football : Renaissance Sportive Serémange-Erzange RSSE, créée en 1927[29].
Économie
[modifier | modifier le code]Jusque dans les années 1950, Serémange-Erzange était un petit bourg rural à vocation agricole. L'implantation de l'aciérie (intégrée au complexe de la ville voisine de Florange) bouleversa complètement l'économie de la ville. Cependant, l'aciérie ferma ses portes en 2012.
Le secteur tertiaire est désormais le plus développé.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]- Passage d’une voie romaine.
- Le lavoir d'Erzange.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église paroissiale Saint-Joseph de 1874.
- Calvaires (dont un du XVIe siècle).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Adrien Printz, écrivain.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent à une croix engrêlée de gueules, à la bordure d'or, en sautoir, deux marteaux de sable brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thionville comprend une ville-centre et onze communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Serémange-Erzange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « ViaMichelin : Itinéraires, Cartes, Info trafic, Hôtels », sur viamichelin.fr (consulté le ).
- Sandre, « la Fensch »
- « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Serémange-Erzange et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Thionville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Serémange-Erzange ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- mairie-seremange-erzange.fr
- Bulletin des lois de la République française - Partie supplémentaire (1872)
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440).
- Mémoires de L'Académie Imperiale de Metz XLV Année:1863-1864
- http://www.mairie-seremange-erzange.fr/iso_album/bulletin_47.pdf
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- [1]
- [rsse.footeo.com]