Aller au contenu

Seigneurie du Sault-Saint-Louis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Seigneurie du Sault-Saint-Louis

1680

Informations générales
Statut Seigneurie de Nouvelle-France
Langue(s) Français
Religion Catholicisme

La seigneurie du Sault-Saint-Louis est une seigneurie créée lors de la colonisation française en Nouvelle-France en 1680. Elle correspond territorialement à la partie est de la municipalité régionale de comté de Roussillon sur la Rive-Sud de Montréal au Québec.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la seigneurie du Sault-Saint-Louis correspond aux municipalités actuelles de Sainte-Catherine, Saint-Constant, Delson, Candiac et une partie de Saint-Philippe dans la partie est de la municipalité régionale de comté (MRC) de Roussillon, ainsi qu'à une partie de Saint-Mathieu dans la MRC voisine des Jardins-de-Napierville[1], au nord-est du Suroît en Montérégie[2]. Elle peut recouvrir une partie de la réserve indienne de Kahnawake[3]. Elle s'insère entre la seigneurie de la Prairie-de-la-Madeleine au nord-est, existant depuis 1647[4], la seigneurie de Châteauguay, déjà concédée en 1673[5] et la seigneurie de La Salle, créée beaucoup plus tard en 1750[6].

La seigneurie s'étend sur la rive droite du fleuve Saint-Laurent entre les Rapides de Lachine, appelés alors le sault Saint-Louis, et la limite de la Prairie-de-la-Madeleine (actuelle La Prairie)[7]. Le territoire couvre une superficie de deux lieues de front sur deux lieues de profondeur[8]. Il est arrosé par la rivière de la Tortue et la rivière Saint-Régis, affluents du Saint-Laurent[7].

En 1676, les Iroquois implantent un village à l'embouchure de la rivière du Portage (actuelle rivière Saint-Régis), à l'emplacement de l'actuel hôtel de ville de Sainte-Catherine et lui donne le nom de Kahnawake. En 1680, la seigneurie du Sault-Saint-Louis est concédée aux Jésuites. En 1717, un brevet de concession est accordé aux Iroquois du Sault-Saint-Louis[8]. En 2005, les Mohawks de Kahnawà:ke revendiquent le territoire de l'ancienne seigneurie[1].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b « Les Mohawks revendique la Seigneurie de Sault Saint-Louis : (sic) », Radio-Canada,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités : Roussillon », 670, Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire du Québec (consulté le ).
  3. RNC, Ressources naturelles Canada, « Seigneurie du Sault-Saint-Louis », Toponymes, Gouvernement du Canada, no EQTSY,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. CTQ, Commission de toponymie du Québec, « Seigneurie de la Prairie-de-la-Madeleine », Banque de noms de lieux du Québec, Gouvernement du Québec, no 118940,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. CTQ, « Seigneurie de Châteauguay », Banque de noms de lieux du Québec, Gouvernement du Québec, no 119010,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. CTQ, « Seigneurie de La Salle », Banque de noms de lieux du Québec, Gouvernement du Québec, no 119030,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. a et b « Kahnawake (réserve amérindienne mohawke) », Mémoire du Québec,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. a et b CTQ, Commission de toponymie du Québec, « Seigneurie du Sault-Saint-Louis », Banque de noms de lieux du Québec, Gouvernement du Québec, no 119014,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Serge Courville et Serge Labrecque, Seigneuries et fiefs du Québec : nomenclature et cartographie, Québec (Québec), Faculté des Lettres de l'Université Laval,

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Seigneuries limitrophes

[modifier | modifier le code]