Sauveterre (Gard)
Sauveterre | |||||
Église Saint-Jean-Baptiste | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Nîmes | ||||
Intercommunalité | Grand Avignon | ||||
Maire Mandat |
Jacques Demanse (PCF) 2020-2026 |
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Code postal | 30150 | ||||
Code commune | 30312 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
2 029 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 155 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 01′ 35″ nord, 4° 47′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 12 m Max. 140 m |
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Superficie | 13,09 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Pujaut (banlieue) |
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Aire d'attraction | Avignon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Roquemaure | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | https://www.mairiesauveterre.fr | ||||
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Sauveterre est une commune française située dans l'est du département du Gard, en région Occitanie. Elle fait partie du Grand Avignon.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhône, le bras de Villeneuve et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Rhône aval ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Sauveterre est une commune rurale qui compte 2 029 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Pujaut et fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon. Ses habitants sont appelés les Sauveterrois ou Sauveterroises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Pujaut, Roquemaure, Villeneuve-lès-Avignon et Sorgues.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]- Four, hameau situé au Sud, entre Pujaut (à l'Ouest) et le Rhône (à l'Est). L'île de la Motte sur la rive gauche du Rhône
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 706 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pujaut à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 672,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Réseau Natura 2000
[modifier | modifier le code]Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « le Rhône aval »[8], d'une superficie de 12 579 ha0[9].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[10] : « le Vieux Rhône des Arméniers » (140 ha), couvrant 3 communes dont 1 dans le Gard et 2 dans le Vaucluse[11] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] :
- « le Rhône » (3 202 ha), couvrant 27 communes dont 2 dans l'Ardèche, 1 dans les Bouches-du-Rhône, 12 dans le Gard et 12 dans le Vaucluse[12] ;
- « le Rhône et ses canaux » (3 879 ha), couvrant 15 communes du département[13].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sauveterre est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pujaut[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avignon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (25,3 %), eaux continentales[Note 7] (15,2 %), forêts (13,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12 %), terres arables (10,7 %), cultures permanentes (9,7 %), zones urbanisées (8 %), prairies (3,3 %), mines, décharges et chantiers (2,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Sauveterre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel et la rupture d'un barrage[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) d'Avignon – plaine du Tricastin – Basse vallée de la Durance, regroupant 90 communes du bassin de vie d'Avignon, Orange et de la basse vallée de la Durance, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[17]. Il a été retenu au regard des risques de débordements du Rhône, de la Durance, de la Cèze, du Lez (84), de l'Ardèche, de l'Eygues, du Rieu (Foyro), de la Meyne, de l'Ouvèze, des Sorgues, des rivières du Sud-Ouest du mont Ventoux, de la Nesque, du Calavon et de l'Èze. Les crues récentes significatives sont celles d'octobre 1993 (Rhône-Lez), de janvier et novembre 1994 (Rhône, Durance, Calavon, Ouvèze), de décembre 1997, de novembre 2000, de mai 2008 (Durance), de décembre 2003 (Rhône, Calavon), de septembre 1992 (Ouvèze), de septembre 2002 et de 2003 (Aygue, Rieu Foyro), de septembre 1958, de septembre 1992 (Ardèche), de septembre 1993 (Èze). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[18],[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1991, 1993, 1994, 2002, 2003, 2004 et 2011[20],[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 821 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 817 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne Seveso[23].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
La commune est en outre située en aval des barrages de Sainte-Croix et de Serre-Ponçon, deux ouvrages de classe A[Note 8]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[26].
Histoire
[modifier | modifier le code]Protohistoire : Âge du fer
[modifier | modifier le code]23 sépultures de chefs celtes de la tribu des arécomiques ont été retrouvées disséminées dans la région occidentale du bas Rhône. Toutes ont pu être datées de cette période troublée, et leur dispersion nous renseigne sur la violence et l'étendue des combats.
La plupart étaient situées sur les trajets conduisant à Uzès telles les sépultures de Sauveterre et de Rochefort du Gard sur la route reliant le port antique de Roquemaure à Uzès par l'oppidum antique de Remoulins.
Antiquité
[modifier | modifier le code]- Vers Four, décharge de potiers. Amphores Gauloises, tuiles, briques, chéneaux et déchets de cuisson et cendre permettant de conclure à la présence d'un atelier de potiers.
- Toujours à Four, le mur sud d'une maison réutilise une construction en grand appareil qui pourrait être un morceau d'aqueduc romain en arches.
- Au Change, dépôt appartenant certainement à une tombe (lance en fer à douille et à larges ailerons, patère et bol en céramique campanienne, débris d'amphores. Ier siècle av. J.-C.).
- Daté du Ve siècle une tombe romaine, entre Roquemaure et Sauveterre.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]L’évêque d’Avignon cède en 1120 l’église paroissiale Saint-Marie-de-Fours à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, puis en 1195 l’église Saint-Jean. L’abbaye perçoit leurs revenus[27].
XIXe siècle
[modifier | modifier le code]La commune de Sauveterre est créée par la loi du , par soustraction d'une partie de la commune de Roquemaure
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k486124w/f601.item.r=sauveterre.zoom
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'argent au mont au naturel parsemé d'oliviers de sinople, issant d'ondes d'azur, accompagné en chef à dextre d'une étoile soudée d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2021, la commune comptait 2 029 habitants[Note 9], en évolution de 3,05 % par rapport à 2015 (Gard : 2,49 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 808 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 2 040 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 310 €[I 6] (20 020 € dans le département[I 7]). 56 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (43,9 % dans le département).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 7,3 % | 7,2 % | 9,8 % |
Département[I 9] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 262 personnes, parmi lesquelles on compte 78 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 22 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Avignon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 256 emplois en 2018, contre 234 en 2013 et 281 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 870, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,5 %[I 12].
Sur ces 870 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 142 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % les transports en commun, 4,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]157 établissements[Note 13] sont implantés à Sauveterre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 157 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
14 | 8,9 % | (7,9 %) |
Construction | 19 | 12,1 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
40 | 25,5 % | (30 %) |
Information et communication | 5 | 3,2 % | (2,2 %) |
Activités immobilières | 5 | 3,2 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
39 | 24,8 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
27 | 17,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 8 | 5,1 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,5 % du nombre total d'établissements de la commune (40 sur les 157 entreprises implantées à Sauveterre), contre 30 % au niveau départemental[I 16].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :
- Lca Transport, transports routiers de fret de proximité (176 k€)
- EURL Sellactif, commerce de gros (commerce interentreprises) de produits pharmaceutiques (167 k€)
- EGCM, travaux d'installation électrique dans tous locaux (155 k€)
- Bricodom, nettoyage courant des bâtiments (7 k€)
- Envelop Color, autre imprimerie (labeur) (3 k€)
Industrie
[modifier | modifier le code]L'usine hydroélectrique de Sauveterre est installée sur le territoire de la commune. Elle est couplée à un barrage sur un bras mort du Rhône séparant Sauveterre de Châteauneuf-du-Pape.
Cet équipement est géré par la CNR.
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans la vallée du Rhône, une petite région agricole occupant la frange est du département du Gard[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 56 | 28 | 23 | 14 |
SAU[Note 16] (ha) | 495 | 469 | 417 | 351 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 28 en 2000 puis à 23 en 2010[39] et enfin à 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 75 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[40],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 495 ha en 1988 à 351 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 9 à 25 ha[39].
Mandarine de Sauveterre
[modifier | modifier le code]La mandarine de Sauveterre est élaborée uniquement lors des premières montées de sève, juste avant d'entrer dans une nouvelle lune. La noblesse des produits utilisés associée à la justesse exceptionnelle des mélanges, ont fait sa réputation depuis des décennies. Naturellement rafraichissante, elle peut être consommée allongée de glace tout au long de l'année.
Huile d'olive de Provence AOC
[modifier | modifier le code]L'huile d'olive de Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) à la suite d'une enquête diligentée par l'INAO, dont les conclusions ont été déposées auprès de la commission le , réunie à Arles. La signature du décret parut au Journal officiel le [41]
Pour pouvoir postuler à l'AOC, l'huile d'olive de Provence doit être élaborée à base des variétés aglandau, bouteillan, cayon, salonenque ainsi que celles dénommées localement brun, cayet, petit ribier et belgentiéroise. Il faut au moins deux de ces variétés principales présentes au sein de l'oliveraie[41],[42].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Montsauve (XVIIe siècle).
- Château de Varenne (1778).
- Église Saint-Jean-Baptiste de Sauveterre du XIXe siècle, restaurée : escalier extérieur monumental, intérieur : Vierge et Christ peint par Richard Guintrand un amoureux du Rhône , ancien sorguais.
- Chapelle Notre-Dame de Fours, du début du XIIIe siècle, restaurée.
- Vestiges de l'abbaye Notre-Dame de Four. Une église Notre-Dame de Four est citée dans un acte de donation de l'évêque d'Avignon au chapitre de la cathédrale Notre-Dame-des-Doms, en 916. L'église est acquise au début du XIIe siècle par l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. L'abbaye Saint-André a donné l'église à Mabille d'Albaron sous la condition de construire un monastère de religieuses dont elle devait être la prieure, sous la dépendance de l'abbé de Saint-André et de l'évêque d'Avignon. Le monastère a été fondé le , jour d'une éclipse solaire. La fondation est confirmée par le pape Innocent VI, en 1246. Les religieuses ont quitté le monastère en 1363 pour se réfugier à Avignon par crainte des bandes de routiers. Le monastère des Fours est ensuite devenu la propriété des Chartreux de Villeneuve[43],[44],[45].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Le mime Séverin, né Séverin Cafferra, mort à Sauveterre où il s'était retiré (1867-1930).
- Roger Martin du Gard (1881-1958), écrivain.
- Joseph Ranquet, maire de Sauveterre où il est né (1868-1954), conseiller général et député du Gard de 1938 à 1940.
- Auguste de Cambis d'Orsan, député de Vaucluse, décédé à Sauveterre en 1860.
- Lucien-Victor Guirand de Scevola (1871-1950). Peintre célèbre en son temps, la famille de sa femme puis sa femme, la comédienne Marie-Thérèse Piérat, furent propriétaires du château.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Pujaut, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site de l'Insee
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Pujaut », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Sauveterre ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avignon », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sauveterre » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sauveterre » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sauveterre » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sauveterre » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
- Autres sources
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« Evelyne Amblard, 55 ans, sauveterroise depuis des générations et dont le père René a été maire de la commune de mars 1965 à mars 1971 ». - « Maxime Tardieu démissionnait de son poste de maire qu'il tenait depuis plus de 20 ans et était remplacé par Jean-Claude Mathon. » [1]
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- (fr) « Les variétés d'olives », sur terroirselect.info.
- Abbé F. Fuzet, « Études d'archéologie et d'histoire de Villeneuvelez-Avignon. L'église et le monastère de Sainte-Marie-de-Fours », dans Revue de l'art chrétien, 1884, p. 175, 1885, p. 50, 202.
- A. Sagnier, « L'abbaye Notre-Dame de Four », dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1895, p. 126-133 (lire en ligne)
- Sylvain Gagnière, Jacky Granier, « Le site de Fours à Sauveterre (Gard) et sa fabrique d'amphores », dans Revue archéologique de Narbonnaise, 1982, tome 15, p. 373-379 (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Sauveterre sur le site de l'Institut géographique national