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Saumane-de-Vaucluse

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Saumane-de-Vaucluse
Saumane-de-Vaucluse
La mairie.
Blason de Saumane-de-Vaucluse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Avignon
Intercommunalité Communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse
Maire
Mandat
Laurence Chabaud-Geva
2020-2026
Code postal 84800
Code commune 84124
Démographie
Gentilé Saumanais, Saumanaises
Population
municipale
908 hab. (2021 en évolution de −2,99 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 14″ nord, 5° 06′ 25″ est
Altitude 140 m
Min. 60 m
Max. 671 m
Superficie 20,81 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction L'Isle-sur-la-Sorgue
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de L'Isle-sur-la-Sorgue
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saumane-de-Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : France
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Saumane-de-Vaucluse
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Saumane-de-Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Saumane-de-Vaucluse

Saumane-de-Vaucluse[1] est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Saumanais.

Géographie

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Localisation

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Saumane-de-Vaucluse est une commune perchée de Vaucluse au-dessus de la vallée de la Sorgue, à 4 km de Fontaine-de-Vaucluse, à 5 km de L'Isle-sur-la-Sorgue, près des monts de Vaucluse.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Géoogie et relief

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La superficie de la commune est de 20,81 km2 ; son altitude varie de 60 à 671 m[2].

Marmites de géant dans la falaise de Saumane.

Les monts de Vaucluse sont formés de calcaires de l'ère secondaire, souvent perméables, ce qui permet l'infiltration de l'eau en profondeur et l'apparition de rivières souterraines. Plus en profondeur, les pierres plus dures, non perméables, empêchent l'écoulement naturel de ces rivières et provoque alors des résurgences comme la Fontaine de Vaucluse.

Au sud de la commune, la plaine de la Sorgue (en bordure). À l'est, à l'ouest et au nord du bourg, des collines (monts de Vaucluse) de garrigues ou de chênes verts (présence de pins). Les parties les plus hautes se situent au nord.

Hydrographie

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Le canal de Carpentras.

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Rhône-Méditerranée[3].

Le canal de Carpentras traverse la commune et la Sorgue de Velleron[4] la borde au sud.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 721 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 696,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,2 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Dans cette commune qui produit des Ventoux (AOC) aucun vigneron ne se plaint du mistral - même violent, car celui-ci a des avantages bénéfiques pour le vignoble. Appelé le « mango-fango », le mangeur de boue, il élimine toute humidité superflue après les orages, dégage le ciel et lui donne sa luminosité, préserve les vignes de nombre de maladies cryptogamiques et les débarrasse d'insectes parasites[12].

Milieux naturels et biodiversité

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Espace protégé et géré

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13].

Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé : le Luberon Géoparc Mondial Unesco[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2] :

  • les Sorgues[15] ;
  • les combes septentrionales des monts de Vaucluse, de Vaulongue à Saint-Gens[16] ;
  • les combes occidentales des monts de Vaucluse, de Valescure à la grande combe[17].

et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : les monts du Vaucluse[18].

Site Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : la Sorgue et l'Auzon[20].

Carte de Brun cadet prévoyant « l'arrosement d'une partie des terres du Comtat Venaissin ».

Au , Saumane-de-Vaucluse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 4], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de L'Isle-sur-la-Sorgue, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[23]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), prairies (2,8 %), zones urbanisées (0,2 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Une route d'accès plus facile permettant d'accéder au village a été taillée dans le roc au cours des années 1860[27]. Les gares TGV les plus proches sont la gare d'Avignon TGV et la gare d'Avignon-Centre (correspondance par TER avec la gare de L'Isle - Fontaine-de-Vaucluse à 7 km du village). La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon Sud ou Cavaillon.

Risques naturels et technologiques

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Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse, dont celui de l'Isle-sur-la-Sorgue auquel appartient la commune, sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[28].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Saumane en 1793, Saumanes en 1801 et Saumane-de-Vaucluse depuis 1920[2].

Préhistoire et antiquité

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Dans le vallon de Chinchon[29], de nombreux abris sous roche ont livré des traces d'occupation du paléolithique à l'épipaléolithique. Tout proche, sur le lieu-dit de « La Boudine », des fouilles ont livré des traces d'occupation du Néolithique moyen (4ᵉ millénaire av. J.-C.)[30]. La colonisation romaine, en l'absence d'une villa clairement identifiée, fut importante et considérée comme telle grâce au nombre d'amphores et d'urnes recueillies sur place[31].

Au XIe siècle, c'était un castrum entouré de fortes murailles. En 1220, de fief des comtes de Toulouse, marquis de Provence, était tenu par les frères Bertrand et Guillaume Pierre. Puis, il passa à Pons d'Astouaud, qui en rendit hommage en 1253[31].

Renaissance

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Château de Saumane.

En 1451, Nicolas V, en donna la seigneurie à Baudet de Sade. Ses descendants fortifièrent le château et voulurent restaurer les remparts qui furent qualifiés de très anciens en 1597[31]. Cette volonté de verrouiller la Vallis Clausa par la famille de Sade déclencha de nombreuses protestations de la part des seigneurs du voisinage. Vue de Rome, la situation ne semblait pas si catastrophique et le pape confirma ce fief au Sade tant qu'ils auraient des héritiers mâles[32].

Période moderne

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En 1720, la peste commence à remonter de Marseille à travers toute la Provence. Pour protéger le Comtat Venaissin des pestiférés de Provence, les communes de la région commencent alors la construction d'un mur sur 27 kilomètres, le « mur de la peste »

Le marquis de Sade.

Le marquis de Sade passa une partie de son enfance à Saumane, entre 1745 et 1750, chez son oncle, l'abbé Jacques de Sade, qui y possédait un château que l'on peut encore voir actuellement. Gilbert Lely dans sa Vie du Marquis de Sade[33] relate cette vie du marquis alors enfant à Saumane. Maurice Heine[34] donne également une description précise des lieux reprise par G. Lely aux pages 96–98 du même ouvrage.

Plus d'un critique a évoqué l'influence probable sur le jeune marquis de ces lieux escarpés et du château, en particulier de son souterrain, sur l'univers littéraire des écrits futurs de Sade qui abondera en châteaux et pics où s'abritent ses héros libertins.

À noter que l'abbé de Sade est l'auteur d'une Vie de Pétrarque parue entre 1764 et 1767 qui révèle pour la première fois l'appartenance de Laure de Noves, amante idéale de Pétrarque qui lui consacra son œuvre, à la famille de Sade.

Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Période contemporaine

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L'eau de la Sorgue a joué un rôle primordial pour l’économie de ce territoire. En utilisant sa force, des moulins à papier ont fait leur apparition au XVe siècle. Fleuron de l'industrie locale, la papeterie assura jusqu'en 1950 la prospérité du lieu avant d’être dépassée par la modernité et remplacée localement au profit du tourisme et de l'artisanat[35]. La dernière papeterie ferma ses portes en février 1968.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avignon du département du Vaucluse.

Commune et intercommunalités

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La commune fait partie de la communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse.

Circonscriptions administratives

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La commune est rattachée au canton de L'Isle-sur-la-Sorgue.

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription de Vaucluse.

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Christian Challet    
mars 2014 En cours Laurence Chabaud-Geva LREM  
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services publics

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Enseignement

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La commune est située dans l'académie d'Aix-Marseille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

Elle administre l'école primaire « Jean-Henri Fabre »[36],[37]. L'enseignement secondaire se trouve à L'Isle-sur-la-Sorgue et l'université d'Avignon et des Pays de Vaucluse à Avignon.

Hôpitaux à L'Isle-sur-la-Sorgue et Cavaillon.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

En 2021, la commune comptait 908 habitants[Note 7], en évolution de −2,99 % par rapport à 2015 (Vaucluse : 1,26 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
586514540544625588573612601
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
627632639570526510491451406
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
413401374345407416411357406
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
393340443581644684760883940
2021 - - - - - - - -
908--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports et loisirs

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Le golf de Saumane.

On trouve sur la commune : un golf de 18 trous, créé en 1989, avec vue sur le Luberon et les Alpilles ; des chemins de randonnées comme le sentier de grande randonnée 91 (GR 91), reliant Saint-Nizier-du-Moucherotte (près de Grenoble) à Fontaine-de-Vaucluse (près de Cavaillon) et le sentier de grande randonnée de pays (GRP) du tour des monts du Vaucluse[41] ; la possibilité de pratiquer le canoë et la pêche dans la Sorgue et un centre équestre, etc.

La commune dispose d'un lieu de culte, il s'agit de l'église Saint-Trophime, de culte catholique.

Anciennes carrières de pierre, activité arrêtée maintenant.

En partie à cause de la proximité du Luberon et de la Sorgue, le tourisme a permis le développement de plusieurs centres d'activités sur les communes des environs (centres d'équitation, canoë sur la Sorgue, paint-ball, parcours dans les arbres, centre sportif, etc.) et de nombreux aménagements de parcours pédestres. Le golf de Saumane attire des amateurs des communes voisines.

Agriculture

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La commune est depuis le XIXe siècle reconnue pour la qualité de ses truffes[27], et depuis 1973, elle produit des vins AOC ventoux. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues[42].

Environnement

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La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et protection et mise en valeur de l'environnement se fait dans le cadre de la communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monument historique

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Au sommet de la colline dominant le village trône le château de Saumane qui fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [43] et dont les origines sont du XIIe siècle[44]. Le bâtiment est modifié au cours des siècles (du XIVe au XVIIe siècle), plusieurs fois vandalisé et restauré. Ce château a appartenu à l'oncle du marquis de Sade, l'abbé Jacques de Sade, historien de Pétrarque, qui y a séjourné entre ses cinq ans et ses dix ans.

Autres lieux et monuments

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On peut découvrir au niveau du village le lavoir, des fontaines et l'église romane Saint-Trophime qui date du XIIe siècle. Mais ce prieuré de l'abbaye de Sénanque a connu divers remaniements. Son clocher-arcade roman abrite une cloche de 1400[45], p. 308. De belles bories se trouvent sur la route de la Roque-sur-Pernes. À l'est, au lieu-dit Valescure, à proximité de la ferme, s'ouvrent un aven et une grotte. Dans la combe de Vignerme (la vigne en friche), il existe, creusée dans un abri sous roche une des plus belles cuves vinaires rupestres du département. À 3,5 km au nord du village, a été ouvert un musée paysan à la Crémade.

Personnalités liées à la commune

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  • Jacques de Sade (1705-1778), ecclésiastique et érudit français, oncle du Divin Marquis, il s’est occupé de l'éducation de son neveu au château de Saumane.
  • Donatien Alphonse François de Sade, « le Divin Marquis » (1740-1814), écrivain français, y passa son enfance (de 4 à 10 ans).
  • Jean-Jacques Morvan (1928-2005), artiste peintre, aménagea son atelier dans l'ancien moulin à huile de Saumane.
  • Dave (1944-), chanteur, propriétaire d'une maison à Saumane-de-Vaucluse.

Héraldique

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Blason de Saumane-de-Vaucluse Blason
De gueules à l'aigle couronnée d'or, accompagnée au premier canton d'une étoile de huit rais du même[46].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

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Bibliographie

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  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, A. Barthélemy, Avignon, 1986, , 475 p. (ISBN 2-903044-27-9)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, , 400 p. (lire en ligne)
  • André-Yves Dautier, Trous de mémoire. Troglodytes du Luberon et du plateau de Vaucluse, Mane/Apt, Alpes de Lumières, 1999, , 168 p. (ISBN 2-906162-49-3)
  • Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, 2000, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Nom officiel depuis le décret du 29 juillet 1920.
  2. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Sorgue de Velleron (V6150500) ».
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Saumane-de-Vaucluse et Cabrières-d'Avignon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Cabrières d'Avignon », sur la commune de Cabrières-d'Avignon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 14.
  13. « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « espace protégé FR0200004 - Luberon Géoparc Mondial Unesco », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 930020308 - Les Sorgues », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 930020334 - Combes septentrionales des monts de Vaucluse, de Vaulongue à Saint-Gens », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « ZNIEFF 930020336 - Combes occidentales des monts de Vaucluse, de Valescure à la grande combe », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « ZNIEFF 930012375 - Monts du Vaucluse », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  20. « Natura 2000 FR9301578 - La Sorgue et l'Auzon », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  22. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  23. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saumane-de-Vaucluse ».
  24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de L'Isle-sur-la-Sorgue », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  27. a et b Jules Courtet, op. cit., p. 306.
  28. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  29. Evelyne Crégut-Bonnoure et Maurice Paccard, « La faune à Saïga Tatarica de Chinchon I (Saumanes, Vaucluse) », Quaternaire, vol. 8, no 4,‎ , p. 391-407 (lire en ligne [persée], consulté le ).
  30. Reggio, Hélard, Roussel, Guendon, D'Anna, van Willigen, André et Quesnel, « Une occupation néolithique aux pieds des Monts De Vaucluse : le site de La Boudine À Saumane-de-Vaucluse », courrier scientifique du Luberon,‎ , p. 8 - 19 (lire en ligne).
  31. a b et c Robet Bailly, op. cit., p. 400.
  32. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 88.
  33. Gilbert Lely, Vie du Marquis de Sade, Mercure de France, 1952, puis tome 1 des Œuvres complètes, Cercle du livre précieux, 1967, pages 41 à 46.
  34. Manuscrits inédits de Maurice Heine légués à la Bibliothèque nationale de France. Réf:MS 24392.
  35. voir Fontaine-de-Vaucluse
  36. « Établissement scolaire de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
  37. « Ecole Jean-Henri Fabre / Commune de Saumane de Vaucluse », sur vaucluse.fr (consulté le ).
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. « GRP du tour des monts du Vaucluse », sur gr-infos.com (consulté le ).
  42. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  43. Notice no PA00082162, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  44. Jules Courtet, op. cit., p. 307.
  45. Jules Courtet, op. cit..
  46. Armorial des communes du Vaucluse