Salama Moussa
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Journaliste, éditeur de revue, écrivain |
Salama Moussa (سلامة موسى), né le à Zagazig et mort le , est un écrivain, journaliste et réformateur égyptien.
Né en 1887 d'une famille copte orthodoxe, il s'intéresse rapidement à la science et la culture. En 1908, il se rend en Europe où il étudie la littérature, la philosophie, les sciences naturelles et les sciences humaines et sociales. Il a appartenu à un groupe d'intellectuels qui a demandé la simplification de la langue arabe et de sa grammaire et la reconnaissance de l'arabe égyptien comme étant la langue égyptienne moderne, ce qui a été beaucoup critiqué par des conservateurs.
En 1920, il participe à la fondation du Parti socialiste égyptien et tente de concilier les principes réformistes de George Bernard Shaw et les idées révolutionnaires de Karl Marx[1].
Il est notamment l'auteur de El akl el batin aw mokawamat el nafs (La raison cachée ou les constituants de l'âme, 1929) et Tarbiet Salama Moussa (L'éducation de Salama Moussa, 1948)[2]. Dans La Femme n'est pas un jouet de l'homme, il affirme d'une manière avant-gardiste qu'il faut instituer l'égalité entre hommes et femmes dans les sociétés, en particulier l'égalité économique et sur le plan de l'héritage[2].
Gravement malade, il meurt le .
Références
[modifier | modifier le code]- Maher Al-Charif, « « Marxisme arabe » ou marxisme dans le monde arabe », sur Orient XXI,
- Sami Aoun, Aujourd'hui l'islam : fractures, intégrisme et modernité, éd. Mediaspaul, Montréal, 2007, p. 146 (ISBN 978-2894207130)