Saivres
Saivres | |||||
Église Saint-Pierre de Saivres | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Niort | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Val de Sèvre | ||||
Maire Mandat |
Dominique Payet 2020-2026 |
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Code postal | 79400 | ||||
Code commune | 79302 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sapurien, Sapurienne | ||||
Population municipale |
1 343 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 63 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 25′ 57″ nord, 0° 14′ 09″ ouest | ||||
Altitude | 130 m Min. 52 m Max. 185 m |
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Superficie | 21,24 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Niort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Maixent-l'École | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Saivres est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Saputiens et les Saputiennes[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Saivres est située à 25 km au nord-nord-est de la ville de Niort et à 3 km au nord-ouest de Saint-Maixent-l'École.
La commune compte de nombreux hameaux et lieux-dits parmi lesquels :
- Beauregard
- Beuvet
- Castarie
- Chisseré
- Combré
- Donia
- l'Audouiniere
- l'Aveneau
- l'Herbaudiere
- l'Hormeau Michaud
- l'Houmeau
- la Bernatiere
- La Blanchardiere
- la Brousse
- la Cailletiere
- la Chaillochere
- la Combe
- la Coutancière
- La Couture
- la Fragnelière
- la Goubaudière
- la Jamonelière
- la Mardière
- la Metiverie
- la Petite Rougerie
- la Pierrière
- la Roche Naide
- la Ruelle
- la Sarraudière
- la Thibaudière
- la Voûte
- le Blanchard
- le Chaillot
- Le Côtolet
- Le Magnoux
- Le Perré
- le Pinier
- les 3 Cheminees
- les Rousselottes
- les Terrieres
- les Vallées
- Lugné
- Maunay
- Monterue
- Paunay
- Pissot
- Pont de Maunay
- Pont de Saivres
- Pouillet
- Préchapon
- Puymorillon
- Russay
- Sous le Bois
- Teindeure
- Verrière
- Villefolet
- Vinché
- Vix
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 969 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Maixent-l'École à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saivres est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,5 %), prairies (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (17,5 %), forêts (2,9 %), zones urbanisées (2,6 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saivres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Chambon et la Ligueure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1999, 2010 et 2020[16],[14].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. 88,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[19].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].
Risque technologique
[modifier | modifier le code]La commune est en outre située en aval du barrage de la Touche Poupard, un ouvrage de classe A[Note 3] mis en service en 1995 sur le cours d’eau le Chambon, affluent de la Sèvre Niortaise. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[21].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saivres est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[22].
Économie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]La commune de Saivres comprend des implantations (villae) qui datent de l'époque gallo-romaine comme celles de Vix et Lugné. Toutefois, c'est l'essor de Saint-Maixent qui permet à Saivres de se développer à partir du VIe siècle (voir cartulaire de l'abbaye de Saint-Maixent). Un certain Lunus, noble romain (gentilice) aurait fondé le village de Lugné À l'époque mérovingienne, Vix est un curtis (domaine exploité par des paysans libres) mais devient vite une terre de la couronne puis des comtes du Poitou qui l'inféodèrent. Ainsi apparut la seigneurie de la cour de Vix dont le premier seigneur connu fut Aymeri de Sazay, qui, en 1260, est dit homme lige d'Alphonse de France, comte de Poitiers, frère de Louis IX. De même, à l'époque mérovingienne, Lugné est un curtis qui devint une châtellenie dépendant de celle de Sainte-Néomaye. Lugné est le lieu d'une cour de justice (la Chambre de Lugné) où siégeait le sénéchal de Lugné. Les terres et châteaux de Lugné sont passés dans plusieurs familles nobles (de Nuchèze, de Bissy à la fin de l'Ancien Régime) puis bourgeoises et ont très vite été affermées. A Lugné, on compte deux domaines très anciens, la Cour et la Voûte, tenus au XVIIe siècle par des fermiers protestants les Redien, descendants d'un rude combattant, Daniel Redien, qui défendit Saivres contre les Ligueurs et les troupes espagnoles et fut fait prisonnier avec son fils en 1592 puis libéré grâce à une rançon versée par les habitants. Vix et Lugné sont reliés par un chemin très ancien qui date de la période gallo-romaine et, qui, au Moyen Âge, est appelé 'la cueille aux nobles'. Les autres fiefs de Saivres semblent moins anciens. Beauregard est une petite seigneurie qui dépendait de celle de Vix. Guy Lambert a fait construire le château de Beauregard au début du XVe siècle qui est ensuite passé dans les familles de Neuport, Lambert et Baudet. La propriété est alors devenu une résidence pour les familles de robins de Saint-Maixent. L'Herbaudière est une seigneurie un peu plus ancienne que Beauregard puisqu'un document témoigne en 1344 de l'existence d'une certaine Joanne de Tamoigne de Lairebaudiere, paroisse de Saivres. Le vieux logis médiéval fut remanié par Philippe de Neuport, à la fin du XVIe siècle. À la fin de l'Ancien Régime, il appartenait à Charles Guichard d'Orfeuille, gentilhomme de la chambre du roi. Comme il avait émigré, le château fut séquestré au profit de la Nation et vendu en 1794 à Louis Vandier. La seigneurie de Préchapon est également assez ancienne puisqu'on compte un seigneur de Préchapon au XIIe siècle ; cette famille possédait un hôtel particulier à Saint-Maixent. D'après Samuel Lévêques, la terre était très riche. Ce n'est qu'à partir du XVIIe siècle qu'on trouve des documents sur les seigneuries de La Voûte (Belle vue), les demoiselles de La Forest vendant le bien à la famille Greffier de Saint Maixent. Il en est de même pour les fiefs de Russay, Saugé, la Coutancière, Maunay, Teideur -ou Tyndoire), Chisseré (le logis fut un temps propriété de la famille Juin), le Magnoux, la Roche Nesdes ou Perré.
L'ancien cimetière se situait Rue de la Cueille à environ 100 m derrière l'église. Il a été démantelé dans les années 1960.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saivres, cela correspond à 2005, 2010, 2015[24], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
Vie Associative
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre de Saivres. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[27].
- Château de l'Herbaudière.
- Château de la Roche Nesde.
- Château de Saugé.
- Château de Russay.
- Château de Beauregard.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Léon Palustre (1838-1894), archéologue.
- Edmond Proust (1894-1956), instituteur à Saivres, grand résistant.
- Louis-Eugène Faucher (1874-1964), général d'armée, chef de la mission en Tchécoslovaquie.
- Paul Veillon (1922-1944), héros de la résistance, mort en mission de sabotage[28]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel
- Saivres sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[20].
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Le nom des habitants du 79 - Deux-Sèvres sur le site habitants.fr, consulté le 28 novembre 2015.
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Saivres et Saint-Maixent-l'École », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-maixent-l-ecole_sapc » (commune de Saint-Maixent-l'École) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-maixent-l-ecole_sapc » (commune de Saint-Maixent-l'École) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saivres ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saivres », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eglise paroissiale Saint-Pierre », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « VEILLON Paul, Guy - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le ).