Saint-Sever-de-Rustan
Saint-Sever-de-Rustan | |||||
La mairie (pavillon des Hôtes de l'abbaye). | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | Tarbes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Adour Madiran | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Curdi 2020-2026 |
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Code postal | 65140 | ||||
Code commune | 65397 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rustanais | ||||
Population municipale |
159 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 21′ 09″ nord, 0° 13′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 179 m Max. 385 m |
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Superficie | 9,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Tarbes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Val d'Adour-Rustan-Madiranais | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Saint-Sever-de-Rustan est une commune française située dans le nord du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arros, le Lurus, le Lanénos et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Saint-Sever-de-Rustan est une commune rurale qui compte 159 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 569 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes. Ses habitants sont appelés les Rustanais ou Rustanaises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Sever-de-Rustan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 18 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 20 km de Maubourguet[2], bureau centralisateur du canton du Val d'Adour-Rustan-Madiranais dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vic-en-Bigorre[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Moumoulous (1,7 km), Laméac (2,1 km), Mansan (2,9 km), Montégut-Arros (3,0 km), Fréchède (3,2 km), Sénac (3,4 km), Peyrun (3,6 km), Jacque (3,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Sever-de-Rustan fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La rivière de l'Arros (affluent droit de l'Adour) traverse la commune du sud au nord au centre du bourg.
Le ruisseau de Lanénos traverse la commune du sud au nord et forme une partie de la limite ouest avec les communes de Peyrun, Sénac et Mansan.
Le ruisseau de Lurus, affluent droit de l'Arros, traverse la commune du sud au nord.
Le ruisseau de Savaric, affluent droit du Lurus, traverse la commune d’est en ouest et forme une partie de la limite sud-est avec la commune de Bouilh-Devant.
Le ruisseau du Busquet traverse la commune d’est en ouest et forme une partie de la limite nord avec le département du Gers.
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelvieilh », sur la commune de Castelvieilh, mise en service en 1988[11] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,6 °C et la hauteur de précipitations de 931,6 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 28 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[15], à 12,6 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[18] :
- les « coteaux de Capvern à Betplan » (10 246 ha), couvrant 46 communes dont huit dans le Gers et 38 dans les Hautes-Pyrénées[19] ;
- le « cours de l'Arros » (1 675 ha), couvrant 41 communes dont 20 dans le Gers et 21 dans les Hautes-Pyrénées[20].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Sever-de-Rustan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,7 %), forêts (27,1 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), prairies (5,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
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Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
[modifier | modifier le code]En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 91[I 5].
Parmi ces logements, 72,0 % sont des résidences principales, 15,7 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Cette commune est desservie par les routes départementales D 6, D 14 et D 27.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saint-Sever-de-Rustan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arros, le Lanénos et le Lurus. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2018[25],[22].
Saint-Sever-de-Rustan est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 90 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 90 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[30] qui rapporte les dénominations historiques du village :
Dénominations historiques :
- S. Seueri Russitanensis, latin (1022, Marca, Histoire de Béarn) ;
- Monasterium sancti Severi confessoris, in valle Rostanensi, in loco Albiciaco situm, in episcopatu Tarbensi, in comitatu Bigorritano, latin (1087-1091, Cartulaire de Saint-Victor de Marseille et bulle d'Urbain-II) ;
- Abbate de Sancto Severo de Rosta, latin et gasc. (entre 1153 et 1190, cartulaire Berdoues) ;
- Forto de Sent Scever, latin et gascon (ibid.) ;
- Apud Sanctum Severum, monachi Sancti Severi, latin (1235, cartulaire Berdoues) ;
- Sencever (1285, montre Bigorre) ;
- de Sancto Severio de Rostano, latin (1300, enquête Bigorre) ;
- De Sancto Severo, latin (1342, pouillé Tarbes) ;
- De Sancto Severio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
- Sent Seuer (1429, censier Bigorre) ;
- Saint-Sever, 1737, 1738, 1740-1743 ; Saint-Sever de Rostain, 1739 ; Saint-Sever de Rustan, 1744-1789 (registres paroissiaux) ;
- Saint-Sever-de-Rustan (1790, Département 1 et 2 ; 1806, Laboulinière) ;
- St Sever de Rustan (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).
Étymologie : du gascon Sent Sever, du latin Sanctus Severus (gentilice romain très répandu).
Nom occitan : Sent Sever d'Arrostanh.
Décembre 2021. Corrections des toponymes du cadastre de Saint Sever de Rustan (65140).
Lors de la dernière révision générale du cadastre (entre deux guerres), de nombreuses erreurs de transcription de nos toponymes (nom de lieu) ont été commises.
Avant que ces erreurs ne deviennent vérité pour les jeunes générations, la commune de Saint Sever de Rustan a décidé de rétablir les toponymes dans leur forme originale.
Le Conseil municipal de Saint Sever de Rustan (séance du 13 novembre 2021) a décidé de valider les corrections des toponymes du cadastre proposés par le Comité de la Langue du Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées.
DES TOPONYMES EN GASCON. Tous ces toponymes sont en langue occitane (dialecte gascon), seule langue populaire du village du Haut Moyen Âge (800) à la fin du XXe siècle.
Le Conseil municipal de Saint Sever de Rustan (séance du 13 novembre 2021) a décidé que les toponymes existant étant tous en gascon, ils doivent être écrits en gascon (normes orthographiques de l’Institut d’Etudes Occitanes adoptées par l’Education Nationale pour l’enseignement du gascon).
Le Conseil municipal de Sant Sever de Rustan (séance du 13 novembre 2021) a décidé de précéder chaque toponyme par la dénomination « Quartièr » (terme présent dans le cadastre de 1810). Ex. : Quartièr de Las Clòtas.
Le Conseil municipal de Sant Sever de Rustan (séance du 13 novembre 2021) a décidé de précéder chaque hydronyme par la dénomination « Arríu » en gascon comme le préconise la Commission de toponymie de l’IGN (1982. « Instruction sur le recueil de la toponymie à l’usage des topographes opérant en France »). Ex. : Arríu Lo Lurus.
L'IGN validera lors de sa prochaine publication de la carte 25/000 les changements.
SOURCES HISTORIQUES.
Les travaux de recherches ont été effectués par le Comité de la Langue du CD 65 avec les documents suivants :
· Terrier 1667 (Archives des 65). · Terrier 1743 (Archives des 65). · Recueil des délibérations municipales (Archives 65). · Carte de Cassini. · Cartes d’Etat-Major. · Cartes IGN 25/000, 50/000. · Enquête Sacaze (Bibliothèque Municipale de Toulouse numérisée). · Cadastre 1810 (Archives 65). · Recherches toponymes SSR de Thibaut de Rouvray.
· Enquêtes de Gilles Verdier auprès d’habitants de Saint Sever de Rustan, en particulier : Jean Verdier, Célestin Verdier, Juliette Verdier Davezac, Louis Verdier, Jean Vergez, Alain Vergez, Rolland Vergez, Lucien Vergez, Michel Duffau, Anne-Marie Duffau Arnaly, Gaston Fontan, Raoul Betpouey, Roger Betpouey, Famille Louis Fontan, Georges Larrang…
LISTES PAR SECTION DES CORRECTIONS AUX TOPONYMES DU CADASTRE.
· Dans les [ ], nous donnons la prononciation du toponyme gascon avec les signes de l’alphabet français.
· L’accent tonique du gascon est figuré par une apostrophe avant la syllabe portant l’accent.
SECTION A.
TOPONYME ACTUEL : Baradac.
PRONONCIATION EN GASCON : [ Louh Bara’dah].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Baradatz (aux) 111 ; Baradeatx (aux) 96, Quartier de Baradas (1810).
ORIGINE. Gascon varat (latin vallatu) = fossé. Varadar = creuser un fossé. Champ entre route et Caubí. À l'origine entouré de fossés drainant.
DISCUSSION : Il convient de rétablir l’article, le pluriel d’origine et le -t du latin -ATU.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr deus Varadats [ Quar’tiè douh Bara’dah].
TOPONYME ACTUEL : Caoubi.
PRONONCIATION EN GASCON : [Caou’bi].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Caubi (au) 8 45 cauvy, Caubÿ (darré) 98, Couby (Sacaze), Quartier de Caoubi (1810), Caubin sur IGN 25/000.
ORIGINE. Gascon Caub (latin calvus = chauve) = chauve, pelé dim -in. 1. Patronyme du propriétaire. 2. Aspect sans arbre de ces terrains à l'époque (bois aujourd'hui).
DISCUSSION : Pas d’erreur. L’IGN a déjà mis le toponyme en gascon.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Caubin [Quar’tiè dé Caou’bi].
TOPONYME ACTUEL : Champs de Mérens.
PRONONCIATION EN GASCON : [chè Me’renn].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Haou chè Méren (Enquête Sacaze 1890), Quartier de champs de Mérens (1810).
ORIGINE. Quartier près de l'ancienne propriété Mérens (ancien propriétaire) nord du Chemin de Moumoulous.
DISCUSSION : Pas d’erreur. Attention : même appellation de champs vers l’Anénos… donc préférer le terme « Shè Mérens » pour rappeler leur premier lieu d’habitation avant l’achat de l’abbaye en 1794.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de shè Merens [chè Me’renn].
TOPONYME ACTUEL : Guilhalmenc.
PRONONCIATION EN GASCON : [Louh Guilla’mouh].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Guilhamous (aux) 14 110, Guilhamous (lous) 90, quartier de Guilhamous (cadastre 1810).
ORIGINE. Patronyme. Prénom Guilhamou = Guilhem (guillaume en français) suffixe diminutif -ou = Petit Guilhaume. Les terrains appartenant au Petit Guillaume. Maintenant bois au-dessus des Sarradièras.
DISCUSSION : Lecture aberrante puis transcription aberrante en 1935 du toponyme inscrit correctement sur le cadastre de 1810. Le vrai toponyme doit être restitué.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr deus Guilhamons [Louh Guilla’mouh].
TOPONYME ACTUEL : Mingeolou.
PRONONCIATION EN GASCON : [Min’yolou].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Quartier de Mingeolou (1810), Minyolou (Sacaze).
ORIGINE. Patronyme. Prénom Dominge (Dominique) écourté suffixe gascon affectif -òlo = (Do)minjòlo = Minjòlo). Terrain appartenant à Petit Dominique. Quartier au-dessus de la Crotz Roja.
DISCUSSION : pas d’erreur.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Minjòlo [Min’yolou].
TOPONYME ACTUEL : Mounets.
PRONONCIATION EN GASCON : [louh Mou’net].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Mounez (aux) 129, Mounetx (lous), Demoiselle de Mounet 47, Louh Mounet (Sacaze), Quartier de Mounets (1810).
ORIGINE. Patronyme. Prénom Arramon (Raymond) écourté suffixe gascon diminutif -et = (Arra)monet. Les Terrains du Petit Raymond. Quartier de bois versant est. Même toponyme à Peyriguères.
DISCUSSION : Pas d’erreur.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr deus Monets [louh Mou’net].
TOPONYME ACTUEL : Pies.
PRONONCIATION EN GASCON : [‘Pih].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Pÿes (a) 123; 30, 35, Quartier de Pies (1810), Piod (Sacaze).
ORIGINE. Prononcé [Pi'h]. Deux hypothèses : 1. Gascon Pin (latin pinus). Terrain avec des pins. A Bernadets Bòsc de Py 2. D'après Lespy, deux écritures et prononciations anciennement pour PISH (écoulement) : PIXS [pich] et PIS [pis/pi'h]. Donc deux hypothèses : écoulement (gota de Pis) ou bois de pins.
DISCUSSION : enlever le -e- parasite.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Pis [‘Pih].
TOPONYME ACTUEL : Ries.
PRONONCIATION EN GASCON : [‘Rih].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : 1524 : terre située au parsant de Ries, confront du midi : chemin de la rivière pour l’abreuvoir, couchant rivière de l’Arros. Rÿes/ Ries 35, Quartier de Ries (1810).
ORIGINE. Quartier A 219 entre route et Arros. Absence étrange du "ar-" devant le r initial, pourtant systématique à SSR ! Ecrit "Ries" depuis le XVIème sûrement pour transcrire l'aspiration du S final [rri'hh]. A Cabanac, un toponyme est écrit Ris (IGN) mais prononcé [‘rich] sans ar- également. A Bouilh-Péreuilh, le terrier de 1770 (26) mentionne le parsan "...a Louris", mais Lou- est-il un article ou fait-il partie du toponyme ? Présence aussi d’Arris vers le Casque du Lhéris (Montagne de Bagnères de Bigorre carte IGN 25/000). Ris est donc obscur. Pour rappel, dans le même secteur, il y a 3 toponymes en -is : Pis, Lis, Ris.
DISCUSSION : Enlever le -e- parasite.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Ris [‘Rih].
TOPONYME ACTUEL : Sauvegarde.
PRONONCIATION EN GASCON : [‘Saoubo ‘Gardo].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Sauvagarde (a) 123, Quartier de Sauve-Garde (1810).
ORIGINE. Gascon Sauva (latin salvus = entier, intact) et gascon garda (germanique wardôn puis gascon gardar = préserver, conserver) = Sauvagarda = terre réservée, préservée. Quartier boisé nord-est. Réserve de l’abbaye ?
DISCUSSION : Pas d’erreur.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Sauvagarda [‘Saoubo ‘Gardo]. Toponymes à ajouter éventuellement en section A
Toponymes à ajouter éventuellement en section A
Le Chemin des mules | Lo Camin de las Saumas |
La Croix Rouge | La Crotz Roja |
Les Sarrasières | Las Sarradièras |
La Côte de Rème | la Còsta de Rème |
L'Escuratè | L'Escuratèr |
Muloto | Mulatòu |
SECTION B.
TOPONYME ACTUEL : L’Urus.
PRONONCIATION EN GASCON : [Lou Lu’ruh].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : la rieu Lourus (terrier), Lou Lurud (Sacaze), Ruisseau de Lurus (1810).
ORIGINE. Hydronyme d'origine ibéro-basque. D’après les spécialistes ( Coromines / Aymard / ravier) viendrait de la racine ibéro-basque LOR/LUR avec pour sens "éboulement, écoulement suffixe péjoratif gascon -us. Le Laüs, un autre ruisseau, coule un peu plus au nord.
DISCUSSION : 2 erreurs.
· L’hydronyme est bien LURUS (voir carte IGN et 1810) et non l’Urus ! Remettre le terme générique Arríu (ruisseau) en gascon comme le préconise la commission de toponymie de l’IGN (parcelle 210).
· Supprimer sur le cadastre l’hydronyme faux « L’Urus » qui se trouve à l’emplacement de l’Arriu de Savaric (parcelle 164).
PROPOSITION EN GASCON : Arríu Lo Lurús [Lou Lu’ruh].
TOPONYME ACTUEL : Arríu de Savaric (absent du cadastre).
PRONONCIATION EN GASCON : [L Arr’iou de Saoua’ric].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Savaric (IGN 25/000).
ORIGINE. Voir Savaric.
DISCUSSION : 1 erreur : dans le cadastre actuel (parcelle 164), ce ruisseau porte faussement le nom de Lurus ! Il faut mettre le vrai hydronyme : Arríu de Savaric. Pas d’erreur dans IGN.
PROPOSITION EN GASCON : Arríu de Savaric [Arr’iou de Saoua’ric].
TOPONYME ACTUEL : Savaric.
PRONONCIATION EN GASCON : [Saoua’ric].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Sauaric 170, Saouaric (Sacaze), Savaric (1810).
ORIGINE : Quartier habité vers l'est. Nom d'une seigneurie dépendante de Saint Sever. Prénom Moyen Âge (Savaric de Mauleon, troubadour poitevin). Un Sabaric à ST-Aunix 32.
DISCUSSION : Pas d’erreur.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Savaric [Saoua’ric]. Toponymes à ajouter éventuellement en section B
Toponymes à ajouter éventuellement en section B
Le Péludé | Lo Peluder |
Las Pouyrigues | Las Poirigas |
Le Casterot | Lou Casteròt |
Les Percholes | Las Pershòlas |
Le Clos de Chouret | Lo Clòs deu Shoret |
Les Paguères | Las Paguèras |
SECTION C.
SECTION C.
TOPONYME ACTUEL : Cabarroque.
PRONONCIATION EN GASCON : [Caba’rroco].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Capt arrocque 59 Captarrocque 105, Quartier de Cabarroque (1810), Cabarroco (Sacaze).
ORIGINE. Cabarròca : Gascon Cap (latin caput = idée de la tête inclinée vers l'avant = vers…) gascon arròca (*roka mot pré roman d'origine incertaine Coromines signifiant roche/roche) = terrain avec roches en extrémité. Quartier d'anciennes vignes.
DISCUSSION : Pas d’erreur.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Cabarròca [Caba’rroco].
OPONYME ACTUEL : Labastide.
PRONONCIATION EN GASCON : [La bas’tido Daouan].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Bastide de Devant 7, Bastide de Devant 58, Quartier de labastide devant (1801), faubour daouann (Sacaze).
ORIGINE. Gascon Bastida (PP de bastir) = terrain bâti et gascon Davant (latin de-ab-ante) = est. Quartier bâti hors les murs du côté est. Ce quartier est appelé populairement Fauborg Davant ou Davant.
DISCUSSION : L’article doit être séparé et le point cardinal ajouté.
PROPOSITION EN GASCON : La Bastida Davant [La bas’tido Daouan].
TOPONYME ACTUEL : Lacarraou.
PRONONCIATION EN GASCON : [La Ca’rraou].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : a la carrau 22, 53, Carrau (la) 42, Lacarraou (Sacaze), Quartier de Lacarraou (1810), IGN 25/000 La Carrau.
ORIGINE. Carrau : Gascon car (celte carrus = char) suff -au = chemin charretier, mais aussi ornière. Quartier cadastral autour de la stabulation Duffau qui prend le nom du vieux chemin qui le traverse. Un chemin de Lacarraou existe aussi en limite de Moumoulous.
DISCUSSION : L’article doit être séparé (déjà acté et en gascon par l’IGN).
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de La Carrau [La Ca’rraou].
TOPONYME ACTUEL : Lascalamasses.
PRONONCIATION EN GASCON : [Lah Cala’massoh].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Calamasses (las) 10 41, Calamasses (las) 22, Lah Calamassod (Sacaze), Lascalamasses (cadastre 1810 1936), Las Calamasses (IGN 25/000).
ORIGINE. Gascon Calam : (latin calamu = plume à écrire, tuyau) suffixe augm. -assa. Obscur, mais on peut penser que calamasse a pu signifier autrefois le roseau massette abondant dans les fossés. Lieu avec beaucoup de roseaux ?
DISCUSSION : L’article doit être séparé. L'article est séparé dans les deux terriers. Il faut revenir à l'écriture historique Las Calamassas comme acté par l’IGN.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Las Calamassas [Lah Cala’massoh].
TOPONYME ACTUEL : Lasclottes.
PRONONCIATION EN GASCON : [Lah ‘Clotoh].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Clottes (las) 47 112, Quartier de Lasclottes (1810), Lah Clotod (Sacaze), Las Clottes (IGN 25/000).
ORIGINE. Gascon Clòta (Clòt/clòta : origine obscure probablement préromans) = creux, enfoncement, au pluriel, précédé de las.
DISCUSSION : L’article doit être séparé (comme IGN) et l’orthographe rectifiée.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Las Clòtas [Lah ‘Clotoh].
TOPONYME ACTUEL : Meycamy.
PRONONCIATION EN GASCON : [Mey-Ca’mi].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Quartier de Meycami (1810), Meycami (Sacaze avec pour traduction chemin de Laméac).
ORIGINE. Gascon Mei (latin mediu moitié) = moitié gascon Camin (latin vulg venant du celtique camminus = chemin). Quartier en limite de Laméac et St Sever. La mémoire garde souvenir d’une procession annuelle des gens de Laméac et de Saint Sever à la croix de Mei-Camin à la limite des deux communes. Laméac a gardé le toponyme de la « Croix de Meycami ».
DISCUSSION : séparer les deux termes.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Mei-Camin [ Mey-Ca’mi].
TOPONYME ACTUEL : Prévende.
PRONONCIATION EN GASCON : [La Pra’wendo].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Prévande (terrier), quartier de la Prévande (cadastre 1810), La’h Praouendod (Sacaze mais pour un terrain vers l’Anénos (utile pour la prononciation).
ORIGINE. Gascon Pravenda (latin praebenda de praebendus = qui doit être fourni) = Prébendes. Terre dont les revenus reviennent à l'Abbaye. Terrain côté sud du chemin profond (Labastida Davant). Terrain anciennement communal appelé lo Prat deus Noguèrs. Autres Prévendes à La Sèra, à Sainte Catherine et vers Las Carretèras.
DISCUSSION : Pas d’erreur.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de La Pravenda [La Pra’wendo].
TOPONYME ACTUEL : Sainte Catherine.
PRONONCIATION EN GASCON : [‘Sento Cata’rino].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : terrier 1743 Prebande de Ste Caterine. Quartier de Sainte Catherine (1810), Sento Cathérino (Sacaze).
ORIGINE. Ancien quartier du haut de la côte en allant à Savaric ayant eu une chapelle de la seigneurie de Savaric. La maison de maître ayant appartenu du XVIII au début du XX à la famille Arnault de Bernéde est dans ce quartier. La chapelle Nord de l’Eglise de SSR était dédiée aussi à Sainte Catherine. Ce territoire à l’entrée de Savaric était une prévende de l’abbaye. Il y avait un grand bois.
DISCUSSION : Pas d’erreur.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Senta Catarina [‘Sento Cata’rino].
Toponymes à ajouter éventuellement en section C
La Tuilerie | La Teuleria |
Le Tuco des Hourques | Lo tucò de las Horcas |
Les Nouguès | Los Noguèrs |
Le chemin vieux de Trie | Lo Camin Vielh de Tria |
Les Mazères | Las Masèras |
Bernéde | Verneda |
Le Chemin de Las Calamasses | Lo Camin de Las Calamassas |
Las Pales | Las Palas |
La Place de l'Ormeau | La Plaça de l'Oma |
Le Chemin Profond | Lo Camin Pregond |
Quartier du Lin | Quartièr deu Lin |
SECTION D.
TOPONYME ACTUEL : Bois du Bédat.
APPELLATION EN GASCON : [Lou Boch douh ‘Mounyeh].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES. 1683 : Bois des moines. Bois de Messieurs les Religieux 85. Dans un bois noble appelé le Bédat dont ils présentent le titre de l’an 1297 (1782). Boch de la Coumuno (Sacaze), Bois de la commune du Bédat (1810).
ORIGINE. Plusieurs appellations selon les propriétaires : Bois des moines, Bois du Bédat (le bois interdit), Boch de Mérenn (Sacaze) Bois de la Commune (après l'achat aux Mérens). Les rustanais disent Bòsc deus Monges.
DISCUSSION : Le terme « de la commune » est faux maintenant. Le terme « des Moines » (repris par l’IGN 25/000) est un rappel historique plus intéressant que l’adjectif bédat qui ne rappelle que l’interdit.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr deu Bòsc deus Monges [dou Boch douh ‘Mounyeh].
TOPONYME ACTUEL : Chemin de Mansan.
PRONONCIATION EN GASCON : [Ca’mi de Man’sa].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Camin de Mansan (terrier), Quartier du Chemin de Mansan (1810).
ORIGINE. Gascon Camin (latin vulg venant du celtique camminus = chemin) et Mansan (Commune dont le nom vient du nom de personne latin Mancius et le suffixe -anum = propriété de Mancius). Quartier autour du chemin de Mansan.
DISCUSSION : pas d’erreur.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr deu Camin de Mansan [Ca’mi de Man’sa].
TOPONYME ACTUEL : Lasserre.
PRONONCIATION EN GASCON : [La ‘Sèrro].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : La Serre 75 ; Quartier de la Serre (1810), Sacaze : Lasserro.
ORIGINE. Gascon sèrra (latin serra : ligne de hauteurs voir Coromines) = colline. Hameau de 2 ou 3 familles selon les époques derrière le Bois des moines.
DISCUSSION : Séparation de l’article.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de La Sèrra [La ‘Sèrro].
TOPONYME ACTUEL : Le village.
APPELLATION EN GASCON : [La ‘Bilo].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Ville (la) (tous les terriers). La Bilo (Sacaze). Dans le cadastre de 1810 (D), il n’y a pas le toponyme village.
ORIGINE. Gascon vila (latin tardif villa(m) = agglomération) = ville. Le terme village est inconnu pour Saint Sever, seul le terme ville existe depuis le paréage.
DISCUSSION : remettre dans le cadastre le terme historique de ville.
PROPOSITION EN GASCON : La Vila [La ‘Bilo].
TOPONYME ACTUEL : Montaouet-dessus.
PRONONCIATION EN GASCON : [Mounta’ouet dé’ssuh].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Montauet dessus 83 30, Mountaouet dessus,Quartier de Mountaouet dessus (1810), Mountaouét dessus (Sacaze).
ORIGINE. Gascon Mont (Latin Montem = hauteur) suffixe -au (nom de lieu sur base nominale) suffixe -et (diminutif gascon) = Petite hauteur. Côté sud (dessus) de l'alignement de collines dirigé sud-nord longeant l'Anénos des limites de Laméac vers le chemin de Peyrun.
DISCUSSION : le même toponyme avec cardinal différent (devathr) pour l’alignement de collines de l’ouest. Bien corriger l’erreur pour Montauet-devath écrit Mountaous sur le cadastre et l’IGN.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Montauet Dessús [Mounta’ouet dé’ssuh].
TOPONYME ACTUEL : Pied du Bois.
PRONONCIATION EN GASCON : [Lou Pè dou Boch].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : lou Pè dou Boch (Sacaze), Quartier du pied du Bois (1810).
ORIGINE : Gascon Pè (latin pede = pied) pied et gascon bòsc (vient de *bosko pré indoeuropéen de Germanie = bois, buisson) bois. Pied du Bois (quartier) Entre bois des Moines et Arros.
DISCUSSION : Pas d’erreur.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr deu Pè deu Bòsc [dou Pè dou Boch].
TOPONYME ACTUEL : Trendolles.
PRONONCIATION EN GASCON : [Tran’dolo].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Trandole 115 (terrier), Quartier de Trendoles (1810) Trandolles (IGN 25/000).
ORIGINE. Quartier en limite de Peyrun où il y a encore la propriété chez "Mothe Trandolle" terrier Peyrun 1718. C’est un anthroponyme devenu toponyme.
DISCUSSION : Il faut rétablir la bonne écriture correspondant à la prononciation. Le -s du pluriel est inutile.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Trandòla [Tran’dolo].
Toponymes à ajouter éventuellement en section D
La Goutte des Pousouères | La Gota de las Podoèras |
La Goutte de Beou-l’aygo | La Gota de Beu-l'aiga. |
Le Chemin de Puyet | Lo Camin de Pujet |
SECTION E.
TOPONYME ACTUEL : Lanénos.
PRONONCIATION EN GASCON : [L’Ané’noh].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Laneno(u)s (ruisseau de l') 48 108, jusques alanenos (125, 126), Ruisseau de Lanénos (1810), Délibération IV 1895 114 : dépurgement du ruisseau de l'Anénos, Lanénod (Sacaze SSR), La Nénos (Sacaze de Marseillan), L'Anénos (Sacaze de Sénac), Anénos (en français Ennenos !) Sacaze Peyrun.
ORIGINE. Hydronyme obscur. Suffixe -OS aquitain.
DISCUSSION. Article soudé constant XVII /XVIII. Ecritures variées XIX et XXème. Dans les terriers des autres villages : Lenos, Lalenos, Lalennos, Nénos. L’hydronyme désignant le canal creusé au XVIII en aval du pont SSR/Sénac est «la Petite Anénos » (sur le territoire de Sénac). Il indique que la forme féminine l'Anenòs est celle qui est correcte.
PROPOSITION EN GASCON : Arríu l’Anenòs [l’Ané’noh].
TOPONYME ACTUEL : La Playse.
PRONONCIATION EN GASCON : [La Pla’ïso].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : A las plaises (35 XVII), Plaÿse (La)/ Plaÿses (las) pleyse à Savaric : « traversant la pleyse jusqu'au ruisseau du Lourus 127 XVIII » Terriers. Quartier de la playse (1810), Sacaze La Playse. Montégut : Playde.
ORIGINE : Toponyme singulier inconnu dans le reste de la Gascogne. Il s’agit d’un nom commun devenu toponyme. Plaïsa vient du latin planitia "surface plane" qui vient de planus "plan". Les règles phonétiques du gascon amènent à plaïsa : Planitia – Pla(n)isia - Plaïsia - Plaïsa. Idem Baïsa (Vanesia Va(n)esia, Vaïsa). A Montégut Plaïde ([z] = [d]). Terrain plat de la vallée de l’Arros. Forme gasconne de l'occitan du Massif Central « planesa » = plaine.
DISCUSSION : rétablir le i tréma (comme dans « la Baïse »).
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de la Plaïsa [La Pla’ïso]. TOPONYME ACTUEL : Labastide-darré.
TOPONYME ACTUEL : Labastide-darré.
PRONONCIATION EN GASCON : [La Bas’tido da’rrè].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Bastide de Darré (La) 57, Quartier de Labastide darré, lou faubour darré (Sacaze).
ORIGINE. Gascon Bastida (PP de bastir) = terrain bâti et gascon Darrèr (latin de retro) = ouest. Quartier bâti hors les murs côté ouest. Ce quartier est appelé populairement Fauborg Darré.
DISCUSSION : Séparer l’article.
PROPOSITION EN GASCON : La Bastida Darrèr [La Bas’tido da’rrè].
TOPONYME ACTUEL : Las Garlettes.
PRONONCIATION EN GASCON : [Lah Gar’lètoh].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Garlettes (Las) terrier, Quartier de las Garlettes (1801), La’h Garlettod (Sacaze)
ORIGINE. Gascon Garla = terrain humide. Mot uniquement gascon (Rohlfs). A SSR, par glissement, c'est le nom du grand fossé de drainage de l'Arribèra. diminutif -eta = petits terrains mal drainés.
DISCUSSION : Suppression d’un l inutile.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Las Garletas [Lah Gar’lèto].
TOPONYME ACTUEL : Le Chemin de Rabastens.
PRONONCIATION EN GASCON : [Lou Ca’mi de Rabach’ten].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Quartier du Chemin de Rabastens (1810).
ORIGINE. Gascon Camin (latin vulg venant du celtique camminus = chemin). Nouvelle route de Rabastens tracée fin XVIIIème.
DISCUSSION : Il faut ajouter « Quartier » pour ne pas confondre avec la route.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr deu Camin de Rabastens [Lou Ca’mi de Rabach’ten]. TOPONYME ACTUEL : Le Chemin Vieux de Rabastens.
TOPONYME ACTUEL : Le Chemin Vieux de Rabastens.
PRONONCIATION EN GASCON : [Lou Ca’mi biéy de Rabach’ten].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Camin de Rabastens (terrier), Quartier du Chemin Vieux de Rabastens (1810).
ORIGINE. Gascon Camin (latin vulg venant du celtique camminus = chemin). Ancien chemin de Rabastens (appelé aussi chemin de Sénac) non goudronné actuellement.
DISCUSSION : Il faut ajouter « Quartier » pour ne pas confondre avec la route.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr deu Camin Vielh de Rabastens [Lou Ca’mi biey de Rabach’ten].
TOPONYME ACTUEL : Montégut.
PRONONCIATION EN GASCON : [Mounté’gut].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Quartier de Sénac et Montégut (1810).
ORIGINE. Terres limites avec Montégut.
DISCUSSION : Pas d’erreur. Mais il faut mettre le terme « Quartièr » pour éviter le nom seul de la commune qui peut porter à confusion.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Montegut [Mounté’gut].
TOPONYME ACTUEL : Mountaous.
PRONONCIATION EN GASCON : [Mounta’wet dé’bat]
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Montauet de debat 30, Mountaouet debat (a) 11, Quartier de Mountaouet debat (1810), Mountaouét débat (Sacaze).
ORIGINE. Latin Montem (hauteur) suffixe -au (nom de lieu sur base nominale) suffixe ET (diminutif gascon) Petite hauteur. Côté nord (devath) de l'alignement de collines dirigé sud-nord longeant l'Anénos qui se termine vers la Castanhèra.
DISCUSSION : Erreur de transcription sur le cadastre de 1935 puis sur les cartes IGN. Correct sur le cadastre de 1810. Attention ce toponyme faux commence à devenir pour les habitants le toponyme exact !
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr de Montauet Devath [Mounta’wet dé’bat].
Toponymes à ajouter éventuellement en section E
Quartier de Gardeilh | Quartièr de Gardelh |
Le Brierou | Lo Brieron |
Quartier de l'Anénos | Quartièr de l'Anenòs |
Les Carretères | Las Carretèras |
Les Prébendes | Las Pravendas |
les Gaouarres | Las Gauarras |
Le Bardaca | Lo Bardacar |
La Castagnère | La Castanhèra |
La Merlère | La Merlèra |
Derrière la Côte | Darrèr la Còsta |
Le Chemin de Derrière la Côte | lo Camin de Darrèr la Còsta |
Les Hortes | Las Òrtas |
Le Chemin des Hortes | Lo Camin de las Òrtas |
Le Chemin de Baru | Lo Camin de Barun |
Le chemin de Mansan | Lo Camin de Mansan |
Le Chemin de la Montjoie | Lo Camin de la Montjòia |
Le Pique-Lièvre | Au Peca-Lèbe |
Faubourg Capbat | Lo Fauborg Cap-Vath. |
Saint Upèry | Sent Upèri. |
SECTION F.
SECTION F.
TOPONYME ACTUEL : Cérizos.
PRONONCIATION EN GASCON : [Lou Céri’doh].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Seridos terrier, Céridod (Sacaze), Quartier de Cérizos (1810).
ORIGINE. Possibilité d’une racine Cerid(èr) = cerisier Suffixe aquitain -òs.
DISCUSSION : Le gascon de Saint Sever emploie le [d] pour [z] intervocalique. On mettra le d en gascon pour respecter cette prononciation. Rajouter l’article.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr deu Ceridòs : [Lou Céri’doh].
TOPONYME ACTUEL : Le Taurrouca.
PRONONCIATION EN GASCON : [Lou Tarrou’ca].
ATTESTATIONS ECRITES HISTORIQUES : Terrouqua/ Tarrouqua 93 terrier, Quartier du Taurrouca, Tarrouca (Sacaze).
ORIGINE. Gascon Tarròc : (latin terroccu = motte de terre), nom commun avec l'espagnol terrón, l'aragonais tarrueco, asturien torròn collectif -ar. : Terrain argileux plein de mottes.
DISCUSSION : L’actuelle orthographe du cadastre et de l’IGN est fautive. Il faut enlever le premier u.
PROPOSITION EN GASCON : Quartièr deu Tarrocar [dou Tarrou’ca].
Toponymes à ajouter éventuellement en section F
Les Monacales | Las Monacalas |
La Montjoie | La Montjòia |
Le Pont des Graouets | Lo Pont deus Gravets |
Le Chemin de l'Arribère | Lo camin de l'Arribèra |
Le Chemin des Chênes | Lo Camin deus Cassos |
L'Arribère | L'Arribèra |
L'Estacat | L'Estacat |
Histoire
[modifier | modifier le code]Le site est peuplé dès le Néolithique.
À l'époque gallo-romaine, le domaine s'appelait probablement Abiciacum (''domaine d'Avitus'').
Severus (Saint Sever) (Ve siècle ou vers 500 ?), issu de famille noble, fut prêtre d'une paroisse de Bigorre . Grégoire de Tours louait sa charité et son amour de la pauvreté (De Gloria Confessorum, 49-50). Il avait fondé deux paroisses sur des villas lui appartenant ; l'une d'elles se nommait Sexciacum ; un autre prêtre y fut enterré, saint Justin ; Sever desservait aussi une autre paroisse bigourdane située à 30 kilomètres de là ; cette paroisse pourrait être Albiciacum ou Abiciacum, c'est-à-dire Saint-Sever-de-Rustan ; Sever fut enterré dans une de ces deux églises. Son corps reposa à Saint-Sever de Rustan ou y fut apporté depuis l'autre église (Sexciacum). Son tombeau (un sarcophage de marbre noir) attirait de nombreux pèlerins et des moines bénédictins y édifient l'abbaye vers 700. Sever était fêté au XIVe siècle le 1er août, ce qui correspond au 14 août du calendrier civil actuel. Il ne doit pas être confondu avec le prétendu martyr Severus du Cap-de-Gascogne (Saint-Sever dans les Landes), qui est une pure invention médiévale et n'a jamais existé. Ce sont les reliques de Severus et de saint Justin à Saint-Sever-de-Rustan qui ont été dérobées ou transférées dans l'abbaye landaise pour faire croire à la fable du « martyr » Severus inventée probablement à la fin du Xe siècle ou au début du XIe siècle par l'évêque de Gascogne Arsieu ou par Grégoire de Montaner [réf. souhaitée].
Certains hagiographes se sont demandé si Severus n'était pas Sulpice-Sévère, le biographe de saint Martin, auquel cas l'une des deux églises fondées par Severus pourrait avoir été celle de Primuliacum (L. Ricaud, ''Sulpice-Sévère et sa villa de Primuliac à Saint-Sever-de-Rustan'', 1914 ; Rosweyde, in ''Paulini Nolani opera'', éd. Couterot-Guérin, Paris 1685 ; ''Notae'', p. 60).
En 1022, on note que le village est nommé S. Seueri Russitanensis[31].
La bastide est fondée à proximité de l'abbaye en 1297[32]. Avec son marché et sa justice, elle prétend au titre de ville ce qui lui fait valoir le sobriquet de Bourgès (bourgeois).
C'est l'apogée du développement de la ville.
Mais les guerres de Religion mettent un terme à la prospérité de la cité. En 1573, l'abbaye ainsi que la bastide sont ravagées par le capitaine protestant Lysier, fils d'un charcutier de Montauban, qui pille tout ce qui est précieux et détruit le reste.
Au XVIIIe siècle, l'abbaye prend son aspect et sa taille actuels.
Pendant la Révolution, la ville s'appelle Rostaing.
Cadastre napoléonien de Saint-Sever-de-Rustan
[modifier | modifier le code]Le plan cadastral napoléonien de Saint-Sever-de-Rustan est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[33].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Historique administratif
[modifier | modifier le code]Sénéchaussée de Toulouse, élection d'Astarac, chef-lieu de canton en 1790, Rabastens (depuis 1801)[34].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Saint-Sever-de-Rustan appartient à la communauté de communes Adour Madiran créée en qui a la particularité de réunir 72 communes de Bigorre et Béarn.
Services publics
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Sever-de-Rustan dispose d'une agence postale.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37]. En 2021, la commune comptait 159 habitants[Note 7], en évolution de −8,09 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : 1,04 %, France hors Mayotte : 1,84 %). |
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[40].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 71 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 160 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 060 €[I 6] (20 420 € dans le département[I 7]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 14,1 % | 8,1 % | 5,7 % |
Département[I 9] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 111 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (70,8 % ayant un emploi et 5,7 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 11]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 23 en 2013 et 22 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 79, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,1 %[I 12].
Sur ces 79 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 81,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L’abbaye bénédictine de Saint-Sever, fondée vers l'an 800 et rattachée à Cluny au IXe siècle est aujourd'hui un lieu d'expositions et de concerts. Elle a été classée à l'inventaire de monuments historiques en 1914. Elle se caractérise par une architecture monumentale qui tient plus du palais que de l'abbaye. Le cloître de l'abbaye a été acheté par la ville de Tarbes au XIXe siècle et se trouve actuellement dans le jardin Massey.
Les maisons à colombages associent le bois, la brique crue, la brique cuite et les galets bruns de l'Arros.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'azur à trois fleurs de lys mal ordonnées d'or.
Commentaires : Confirmation de la mairie : blason attribué à la bastide de Saint-Sever par Philippe IV le Bel en 1297 à condition que les fleurs de lys soient mal ordonnées.
|
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Hautes-Pyrénées
- Liste des anciennes communes des Hautes-Pyrénées
- Liste d'églises avec piscine liturgique
- Arroustang
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Sever-de-Rustan sur le site de l'Insee
- Saint-Sever-de-Rustan sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Sever-de-Rustan ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tarbes », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Saint-Sever-de-Rustan
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Sever-de-Rustan » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Sever-de-Rustan » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Sever-de-Rustan » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Sever-de-Rustan et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Sever-de-Rustan et Maubourguet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Sever-de-Rustan », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 287-289.
- Carte IGN sous Géoportail
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