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Saint-Pons-de-Thomières

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Saint-Pons-de-Thomières
Saint-Pons-de-Thomières
Vue générale sur la ville et la cathédrale.
Blason de Saint-Pons-de-Thomières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
(siège)
Maire
Mandat
André Arrouche
2020-2026
Code postal 34220
Code commune 34284
Démographie
Gentilé Saint-Ponais
Population
municipale
1 735 hab. (2021 en évolution de −8,3 % par rapport à 2015)
Densité 42 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 29′ 22″ nord, 2° 45′ 39″ est
Altitude Min. 273 m
Max. 1 026 m
Superficie 40,99 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Pons-de-Thomières

Saint-Pons-de-Thomières [sɛ̃ pɔ̃s də tɔmjɛʁə] (en occitan Sant Ponç de Tomièiras ['sant 'puns de tu'miɛjrɔs]), est une commune française située à l'ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Jaur, l'Aguze, la Salesse, le ruisseau de Cavenac, le ruisseau de Fonclare, le ruisseau du Saut et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « grotte de la Rivière Morte » et la « grotte de la source du Jaur ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Pons-de-Thomières est une commune rurale qui compte 1 735 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 7 271 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Saint-Ponais ou Saint-Ponaises.

Géographie

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Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Le Soulié, Courniou, Rieussec, Riols et Verreries-de-Moussans.

Communes limitrophes de Saint-Pons-de-Thomières
Le Soulié
Courniou Saint-Pons-de-Thomières Riols
Verreries-de-Moussans Rieussec Pardailhan, Saint-Jean-de-Minervois

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 263 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Labastide-Rouairoux à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 284,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7],[8].

Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[9]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[10],[11].

Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[13] :

  • la « grotte de la Rivière Morte », d'une superficie de 89,5 ha, un site d'hivernage majeur pour l'une des espèces de Chauve-souris d'intérêt communautaire, le Grand Murin[14] ;
  • la « grotte de la source du Jaur », d'une superficie de 30,3 ha, abritant une très importante colonie d'une chauve-souris : le Minioptère de Schreibers[15] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] : la « grotte de la rivière Morte » (248 ha), couvrant 2 communes du département[17] et la « grotte de la source du Jaur » (35 ha)[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • le « massif du Somail » (23 004 ha), couvrant 11 communes dont dix dans l'Hérault et une dans le Tarn[19] ;
  • la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[20].

Au , Saint-Pons-de-Thomières est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones urbanisées (2,4 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), prairies (0,7 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Pons-de-Thomières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Jaur et la Salesse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1996, 1999, 2011, 2017 et 2018[24],[22].

Saint-Pons-de-Thomières est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pons-de-Thomières.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 22,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 876 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 702 sont en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

Risque particulier

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L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[30]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[31].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Pons-de-Thomières est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

Saint-Pons et Thomières sont, à l'origine, deux paroisses distinctes.

Au IVe millénaire av. J.-C., des hommes se sont installés autour de la source du Jaur : c'est la naissance de Thomières. L'étymologie de Thomières repose sur le mot occitan mais aussi d'origine celte qui signifie « source abondante », et d'origine pré-latine tomièra qui désigne un clayon de laiterie[pas clair][33]. Dans l'Histoire générale du Languedoc, on trouve les mentions « monasterium...nomine Tomerias » en 939[34] et « monasterii S. Poncii Tomeriensis » en 940[35].

En 936, le comte Raymond Pons de Toulouse fait construire une abbaye de l'autre côté de la rivière Jaur, c'est la naissance de Saint-Pons.

Thomières était dit « ville moindre », « ville des pauvres », alors que Saint-Pons avec son abbaye et ses maisons de maîtres était dite « ville mage ».

La commune de Saint-Pons a pris le nom de Saint-Pons-de-Thomières par le décret du 11 juin 1979 publié au Journal officiel de la République française (JORF) du 14 juin 1979 avec effet au 15 juin 1979[36]. Aujourd'hui les deux villes sont regroupées.

L'abbaye de Saint-Pons-de-Thomières a été fondée par Raymond III Pons, comte de Toulouse, en l'honneur du saint martyr Pons de Cimiez.

La paroisse de la ville était Saint-Martin du Jaur. Les paroisses de Saint-Thomas des Verreries, Notre-Dame de Courniou, Saint-Fabien de Prouilhe et Saint-Mathias de Marthomis étaient des annexes de la paroisse de Saint-Pons.

Initialement, Saint-Pons-de-Thomières faisait partie du diocèse de Narbonne. Puis un diocèse de Saint-Pons-de-Thomières a été créé en 1318 qui a duré jusqu'en 1790.

Façade néoclassique est de la cathédrale Saint-Pons, reconstruite au XVIIIe siècle.

Située à la limite des territoires du comte de Toulouse et du vicomte de Trencavel, Saint-Pons-de-Thomières appartenait à la sénéchaussée de Béziers, mais avait le privilège de se présenter au sénéchal de Carcassonne ou à celui de Béziers.

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société républicaine » et créée avant juillet 1791[37].
Durant cette période, la commune porte le nom de Thomières. Elle est rebaptisée Saint-Pons en 1793[38].

En 1790, le diocèse de Saint-Pons est supprimé en tant que division administrative, lors de la création des départements par la Constituante : il est alors compris dans le "département maritime du Bas-Languedoc", qui devient le département de l'Hérault.

Saint-Pons est alors le chef-lieu d'un district englobant l'ancien diocèse civil et trois communes distraites de l'ancien diocèse de Béziers.

Par la loi du 28 pluviôse an VIII (), lors de la création des préfectures et sous-préfectures, Saint-Pons devient chef-lieu du quatrième arrondissement de l'Hérault.

En 1864, Saint-Pons perd des territoires qui réunis à ceux distraits des communes de Boisset et Rieussec, forment la commune nouvelle des Verreries-de-Moussans[39].

En 1884, Saint-Pons perd les hameaux de Courniou, Prouilhe et Marthomis et Rieussec, qui forment la commune nouvelle de Courniou[40].

En 1926, une réforme administrative supprime définitivement l'arrondissement de Saint-Pons qui est rattaché à l'arrondissement de Béziers.

Par le décret du , Saint-Pons prend le nom de Saint-Pons-de-Thomières.

En 1948, la commune a reçu la croix de guerre (décret du 11 novembre 1948).

Dans le contexte de la fin de la guerre d’Algérie, un hameau de forestage a été construit à destination de familles de harkis sur le lieu-dit « Plô de Mailhac », isolé du centre de la commune ; le hameau de forestage a été utilisé de 1963 à 1974. Les familles ont ensuite été relogées lors de la construction des HLM des Marbrières, à 3 km du centre de Saint-Pons-de-Thomières[41].

Georgette Tailhades[Note 5], maire de Saint-Pons-de-Thomières de 1977 à 1989, décédée en mars 2016, lègue à la commune 800000 €[42].

Héraldique

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Blason de Saint-Pons-de-Thomières Blason
D'argent à un arbre de sinople fûté de sable, accompagné de deux lettres capitales du même, S à dextre et P à senestre.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

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Affiche électorale (1914).
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1912 1919 Auguste Rouanet    
1919 1925 Joseph Sahuc    
1925 1945 Paul Molle    
1945 1947 Emile Fontès    
1947 1965 Raoul Fontès    
1965 1977 Jean Gleizes Rad. puis MRG Notaire, conseiller général
1977 1989 Georgette Tailhades PS Conseillère générale
1989 juin 1995 Christian Galtier   Directeur d’école
juin 1995 octobre 2012 Kléber Mesquida PS Député, démissionne après son élection au mandat de député
octobre 2012 mars 2014 Christian Auzias[43] PS  
mars 2014 mars 2020 Georges Cèbe[44] DVG  
mars 2020 en cours André Arrouche[45]    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].

En 2021, la commune comptait 1 735 habitants[Note 6], en évolution de −8,3 % par rapport à 2015 (Hérault : 7,29 %, France hors Mayotte : 1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 4574 5064 9905 5296 2676 9957 1287 2717 056
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
6 6526 4975 8325 8095 6873 5623 2473 0493 040
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
2 9502 7382 6383 1373 1572 9172 6493 0832 900
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
3 2673 1172 7332 5662 2872 1952 1572 0621 892
2020 2021 - - - - - - -
1 7491 735-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 840 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 608 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 16 940 [I 5] (20 330  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 12 % 15,2 % 12,8 %
Département[I 8] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 956 personnes, parmi lesquelles on compte 65,4 % d'actifs (52,6 % ayant un emploi et 12,8 % de chômeurs) et 34,6 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 1 140 emplois en 2018, contre 1 169 en 2013 et 1 220 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 521, soit un indicateur de concentration d'emploi de 218,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 41,2 %[I 11].

Sur ces 521 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 380 travaillent dans la commune, soit 73 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 68 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 21,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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229 établissements[Note 9] sont implantés à Saint-Pons-de-Thomières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 229 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
15 6,6 % (6,7 %)
Construction 29 12,7 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
54 23,6 % (28 %)
Information et communication 4 1,7 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 13 5,7 % (3,2 %)
Activités immobilières 15 6,6 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
32 14 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
41 17,9 % (14,2 %)
Autres activités de services 26 11,4 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,6 % du nombre total d'établissements de la commune (54 sur les 229 entreprises implantées à Saint-Pons-de-Thomières), contre 28 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[49] :

  • Potomac, supermarchés (5 619 k€) ;
  • Gary Freres, commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel agricole (1 221 k€) ;
  • BRMI, fabrication d'équipements aérauliques et frigorifiques industriels (1 015 k€) ;
  • Groupe Marcory, activités des sociétés holding (436 k€) ;
  • BSMB Boulangerie, boulangerie et boulangerie-pâtisserie (224 k€).

La commune héberge une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons.

Les carrières des « Marbres de France » sont situées sur la commune de Saint-Pons. Sur un même site, elles extraient six variétés de marbre de couleurs différentes selon leur zone d’extraction : le Kuros Doré, le Kuros Fleur de pêcher, le Rouge de St-Pons, le Kuros Perde de nacre, le Noisette Fleury et le Skyros. Grâce à ses qualités techniques et esthétiques, le marbre de Saint-Pons est très prisé des sculpteurs mais aussi des architectes et des professionnels de l'aménagement d'intérieur.

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 33 15 7 7
SAU[Note 11] (ha) 334 359 673 435

La commune est dans les « Plateaux du Sommail et de l'Espinouze », une petite région agricole occupant une frange nord-ouest du département de l'Hérault[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage de volailles[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (33 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 435 ha[52],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Porte fortifiée d'Entre-Deux-Villes reliant le bourg de Thomières à la Ville-Mage de Saint-Pons.
  • La cathédrale Saint-Pons était à l'origine une abbatiale fondée en 936 et érigée en cathédrale en 1317, l'église fut construite vers 1100. Fortifiée au XIIIe siècle puis remaniée et transformée au XVIIIe après le pillage huguenot de 1567. Seule la face nord conserve le crènelage et les meurtrières des deux tours de l'époque de fortification de l'édifice. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1840[53]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[53].
  • Église Saint-Martin-du-Jaur de Saint-Pons-de-Thomières. Les restes de l'ancienne église ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1984[54].
  • Chapelle Notre-Dame des pénitents de Saint-Pons-de-Thomières.
  • Chapelle Notre-Dame-du-Jaur de Saint-Pons-de-Thomières. Elle aurait été construite par un cavalier qui s'était perdu au cours d'un orage et qui aurait été guidé grâce à l'intervention de la Vierge. En remerciement, le chevalier aurait édifié cette chapelle. Elle a été détruite après la prise de la ville par les protestants, en 1567. Elle a été reconstruite en 1637 en la dotant d'un beau retable baroque.
  • L'hôtel de ville qui occupe l'emplacement de l'ancien évêché. De la partie ancienne subsiste une tour qui a fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques le [55].
  • L'ancien évêché situé à la place du Foirail date des XIVe et XVe siècles, a subi les assauts au temps des guerres de religion, et a été partagé au moment de la Révolution. De nouvelles constructions ont modifié l'ensemble. Les vestiges de l'enceinte et le passage voûté dit La Portenelle ont été inscrits au titre des monuments historiques le [56].

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. née Georgette Chinour, en 1926, elle avait épousé Edgar Tailhades qui fut sénateur-maire de Nîmes de 1947 à 1965
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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Bibliographie

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  • Joseph Sahuc, L'art roman à Saint-Pons-de-Thomières, Imprimerie générale du Midi, Montpellier, 1908
  • Joseph Sahuc, Ville de Saint-Pons. Inventaire sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790, J. Lauriol imprimeur, Montpellier, 1910 (lire en ligne)
  • Joseph Sahuc, Dictionnaire topographique et historique de l'arrondissement de Saint-Pons, comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Imprimerie générale du Midi, Montpellier, 1910
  • Joseph Semat, La ville et le pays de Saint-Pons-de-Thomières : essai historique, Saint-Pons-de-Thomières, F. Barthès, , 488 p.
  • V. Soupirac, Petit dictionnaire géographique et historique du diocèse de Montpellier, arrondissement de Saint-Pons-de-Thomières, Montpellier, J. Martel, 1880, 162 p.
  • C. Chabaneau, Le livre des franchises et libertés des habitants de Saint-Pons et autres documents en langue d'oc de Saint-Pons et de La Salvetat (1442-1600), Montpellier, C. Coulet, 1897, 40 p.
  • Dom Claude Devic, dom Joseph Vaissète, Histoire générale du Languedoc, avec les notes et pièces justificatives, Édouard Privat éditeur, Toulouse, t.V, Toulouse, 1872-1892, pp. 173–183.
  • M. Chérif-Nissels, Une communauté urbaine et rurale en Languedoc à la fin du Grand Siècle : Saint-Pons-de-Thomières, capitale du diocèse, 7 vol., thèse de doctorat sous la direction d'Anne Blanchard, Elie Pélaquier, Université Paul-Valéry, Montpellier III, novembre 1999, 1025 p.
  • M. Chérif-Nissels, « Reconstitution de l'espace à partir de compoix par la méthode manuelle : Saint-Pons-de-Thomières en 1680 », in A. Claveirole, E. Pélaquier (dir), Le compoix et ses usages, Actes du colloque de Nîmes, 26 et 27 novembre 1999, Montpellier, Publications de Montpellier III, 2001.
  • J. Miquel, Essai sur l'arrondissement de Saint-Pons-de-Tomières : le Moyen Âge, Montpellier, 1896, 181 p.
  • C. Rivals, Saint-Pons-de-Thomières au Moyen Âge : études morphologique à partir des sources planimétriques, fiscales et archéologiques, 3 vol., mémoire de master préparé sous la direction de J-L. Abbé et F. Hautefeuille, Université Toulouse II, Le Mirail, juin 2010.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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