Saint-Martin-du-Bois (Gironde)
Saint-Martin-du-Bois | |||||
La mairie et l'église | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Libourne | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Libournais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Philippe Vironneau 2020-2026 |
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Code postal | 33910 | ||||
Code commune | 33445 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
831 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 85 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 01′ 35″ nord, 0° 15′ 57″ ouest | ||||
Altitude | Min. 5 m Max. 81 m |
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Superficie | 9,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Libournais | ||||
Législatives | Onzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Saint-Martin-du-Bois est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont les Saint-Martinoises et Saint-Martinois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Bonzac, Galgon, Maransin, Saint-Ciers-d'Abzac, Saint-Martin-de-Laye et Savignac-de-l'Isle.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Saint-Martin-du-Bois est arrosé par deux cours d'eau, la Saye et la Détresse.
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1994 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3,2 | 3,2 | 5,1 | 7 | 10,6 | 13,8 | 15,2 | 15,4 | 12,4 | 10,5 | 5,4 | 3,3 | 8,8 |
Température moyenne (°C) | 6,7 | 7,4 | 10,4 | 12,4 | 16,4 | 19,8 | 21,4 | 21,7 | 18,1 | 15,2 | 9,4 | 6,6 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,2 | 11,6 | 15,7 | 17,9 | 22,2 | 25,9 | 27,5 | 27,9 | 23,9 | 20 | 13,4 | 10 | 18,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−8,5 13.01.03 |
−7,6 24.02.05 |
−9 01.03.05 |
−0,8 04.04.1996 |
2,4 08.05.1997 |
6,5 01.06.06 |
8 11.07.04 |
8,7 31.08.1996 |
3,5 18.09.01 |
−3,7 30.10.1997 |
−6,6 24.11.1998 |
−9,4 16.12.01 |
−9,4 2001 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,3 02.01.03 |
22,7 15.02.1998 |
26,6 20.03.05 |
29,2 30.04.05 |
34 30.05.01 |
37,4 22.06.03 |
37,4 17.07.06 |
39,9 05.08.03 |
35,5 03.09.05 |
29,8 01.10.1997 |
21,5 03.11.1994 |
19,5 05.12.06 |
39,9 2003 |
Précipitations (mm) | 80,1 | 63,4 | 62,7 | 67,4 | 70,8 | 57,2 | 51,3 | 50,5 | 67,8 | 79,9 | 84,7 | 93,3 | 829,1 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Martin-du-Bois est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[10]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,1 %), cultures permanentes (27 %), forêts (18,9 %), prairies (9 %), zones urbanisées (2,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saint-Martin-du-Bois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 349 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 349 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2008, 2009 et 2013, par la sécheresse en 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[14].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 831 habitants[Note 5], en évolution de −3,37 % par rapport à 2015 (Gironde : 6,88 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Équipements, services et vie locale
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]- Ecole publique
-
L'école
-
Aire de repos de la mairie
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Monument aux morts
- Lavoir
- Quai de déchargement de douils (bacs en bois utilisés pour le transport du raisin)
- Bac à sulfate
L'église Saint-Martin
[modifier | modifier le code]L'église paroissiale, dédiée à saint Martin, dépendait de l'Abbaye de La Sauve-Majeure. Elle fut construite en plusieurs campagnes, essentiellement à l'époque romane.
La façade orientale, les travées orientales de la nef et le chevet, édifiés en bel appareil régulier, remontent au XIIe siècle. Les deux travées occidentales de la nef conservent dans le mur sud des éléments du XIe siècle, notamment un appareil de petits moellons réguliers, disposés en lits et renforcé par un contrefort plat appareillé. Deux fenêtres étroites à linteau échancré s'ouvrent dans ce mur sud.
L'abside, voûtée en cul-de-four, précédée d'une travée droite couverte en berceau. Elle est à cinq pans coupés, séparés par des demi-colonnes engagées qui montent jusqu'à la corniche.
Le décor sculpté romane de l'église est concentré à l'extérieur du chevet : un cordon de zigzags à l'appui des fenêtres ; chapiteaux ornés de feuilles d'eau ou de feuillages ; quelques modillons figurés.
Parmi les modillons se trouve un sirène-oiseau ; un lion avec queue rentrant et tête retournée et un homme inverti, c'est-à-dire, accroupi, nu les fesses vus de dos, mais la tête et buste retournées de 180°. Ces trois modillons sont des symboles de la luxure (voir Iconographie des modillons romans pour plus de détails.
La façade occidentale, encadrée de deux contreforts plats, est percée d'une simple porte surmontée de trois arcs qui retombent sur des pieds-droits.
Au XVIe siècle, la nef est voûtée et une petite porte, surmontée d'un arc en accolade, est percée dans le mur méridional. Le bas-côté nord, séparé de la nef par des arcs ogivaux, a été ajouté à la même époque.
Au XVIe siècle l'abside est surélevée et un mur, percé de meurtrières pour armes à feu et des orifices carrés ouvertes dans la corniche, témoignent de la défense de l'église pendant les Guerres de Religion.
De nouvelles fenêtres sont ouvertes dans le chœur et le clocher roman est surélevé au XVIIIe siècle.
Ses deux cloches en bronze datant de 1661 sont classées à titre objet depuis 1942[22].
-
Sirène-oiseau, feuille d'eau, lion -
Lion -
Animaux bicorporé -
Homme inverti
La statue de la Vierge à l'Enfant, actuellement plaquée contre le pan oriental du chevet, se trouvait à la fin du XIXe siècle dans une niche du chevet de l'église Saint-Cyr de la commune voisine de Saint-Ciers-d'Abzac, comme montre la photographie prise par Jean-Auguste Brutails.
Sur la façade sud de l'abside on trouve, gravé dans la pierre, les vestiges d'un cadran canonial, utilisé par le clergé pour déterminer le moment de la journée pour pratiquer certains actes liturgiques.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Écartelé en sautoir: au 1er à saint Martin à cheval d'argent, partageant son manteau avec un pauvre, mouvant de la partition, au 2e au bosquet de trois arbres, au 3e à la grappe de raisin, au 4e à l'église du lieu mouvant de la pointe[23]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 33445001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Martin-du-Bois ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Martin-du-Bois », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- L'église Saint-Martin-du-Bois une affiche dans la série « Gironde à fleur de pierre », réalisé par la commune de Saint-Martin-du-Bois avec le concours du Conseil Général de la Gironde et des Bâtiments de France.
- « Cloches de l'église », notice no PM33000731, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Saint-Martin-du-Bois sur le site de l'Institut géographique national (archive)