Saint-Jean-de-Sauves
Saint-Jean-de-Sauves | |||||
La plaine entre Mazeuil et Saint-Jean-de-Sauves. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Châtellerault | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays loudunais | ||||
Maire Mandat |
Christian Moreau 2020-2026 |
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Code postal | 86330 | ||||
Code commune | 86225 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Clémentins, Clémentines | ||||
Population municipale |
1 331 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 50′ 28″ nord, 0° 05′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 60 m Max. 130 m |
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Superficie | 56,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Loudun | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Saint-Jean-de-Sauves est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Jean-de-Sauves, arrosée par la Dive et le Prepson[1], se trouve au nord-ouest du département de la Vienne.
Son altitude minimale, 60 mètres, se situe au nord-ouest du bourg, là où la Sauves quitte le territoire communal pour servir de limite entre Moncontour et Marnes. Le point culminant, 128 ou 130 mètres[2], se trouve au sud-ouest, au Puy de Mouron.
Le bourg de Saint-Jean-de-Sauves, à l'intersection des routes départementales 15, 40, 41 et 67, est implanté sur la rive gauche de la Sauves. Il se situe, en distances orthodromiques, 10 kilomètres au nord-ouest de Mirebeau et 19 kilomètres au sud de Loudun.
La commune est également desservie par de nombreuses autres routes départementales : 18 et 725 (l'ancienne route nationale 725) au sud, 63 à l'ouest, 20 et 126 au nord-est, tout comme la route nationale 147, en limite de Verrue.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martaize », sur la commune de Martaizé, mise en service en 1993[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 565,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 33 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].
Le , le village est frappé par une violente tornade provoquant de nombreux dégâts mais aucune victime[16],[17].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Jean-de-Sauves est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19] et hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,9 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (2 %), forêts (1,6 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Créée à la Révolution française, la commune de Saint-Jean-de-Sauves s'est agrandie successivement avec les fusions d'anciennes communes : Saint-Aubin-du-Dolet en 1845 et Frontenay-sur-Dive en 1972[23], cette dernière conservant le statut de commune associée.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
[modifier | modifier le code]Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2021, la commune comptait 1 331 habitants[Note 6], en évolution de −2,92 % par rapport à 2015 (Vienne : 1,03 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[28], il n'y a plus que 42 exploitations agricoles en 2010 contre 70 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont très légèrement diminué et sont passées de 4 096 hectares en 2000 à 4 040 hectares en 2010 dont 236 sont irrigables[28]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[29]..
58 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orge et maïs), 25 % pour les oléagineux (colza et tournesol à parts égales), moins de 1 % pour les protéagineux, 7 % pour le fourrage et 1 % reste en herbe. En 2000, six hectares (un en 2010) étaient consacrés à la vigne[28].
Quatre exploitations en 2010 (contre neuf en 2000) abritent un élevage de bovins (234 têtes en 2010 contre 387 têtes en 2000). Cinq exploitations en 2010 (contre sept en 2000) abritent un élevage de caprins (2 093 têtes en 2010 contre 1 717 têtes en 2000)[28]. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière celui des Deux-Sèvres[30]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : 44 %[31]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « sainte-maure de touraine » pour les fromages produits[32].
Les élevages de volailles et d'ovins ont disparu au cours de cette décennie[28]. La disparition des élevages de moutons est conforme à la tendance globale du département. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[30].
Le jardin des Trois Noyers est une ferme maraîchère qui est aussi un conservatoire des variétés anciennes de tomates. Plus de 150 variétés sont produites dont les tomates-ananas, les Noires de Crimée, les Roses de Berne, les Tétons de Vénus ou d'incroyables tomates bleues.
Développement durable
[modifier | modifier le code]La commune accueille l'un des onze centres de compostage des déchets organiques du département. Le tonnage annuel est de 5 000 tonnes alors que pour l'ensemble des équipements du département, il est de 175 050 tonnes[33].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre de Frontenay-sur-Dives, inscrite aux monuments historiques depuis 1926[34]. L'église Saint-Pierre date des XIe, XIIe et XIXe siècles. Elle est construite en tuffeau et galuche[Quoi ?]. La première mention de l'église date de 1080. L'édifice a subi quelques modifications au cours du XIXe siècle avec l'adjonction des bas-côtés. Le portail est roman. Il comporte deux voussures sculptées sur colonnettes et une troisième qui a été rajoutée au XIXe siècle. Certains chapiteaux portent un décor à motifs de végétaux ou d'animaux, dont un monstre à deux têtes. Le clocher abrite un pigeonnier de 77 boulins. L'église possède une belle chaire en bois polychrome du XVIIe siècle. Un autel consacré à la Vierge et un décor mural ont été peints naïvement par le prêtre desservant la messe vers 1950.
- Église Saint-Clément-et-Saint-Jean de Saint-Jean-de-Sauves.
- Chapelle de la Roche.
- Musée exposant les objets trouvés lors des fouilles archéologiques.
- Le Prepson, rivière à truites.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Les plaines du Mirebalais et du Neuvillois
[modifier | modifier le code]Les plaines du Mirebalais et du Neuvillois qui couvrent 100 % du territoire communal sont classées comme zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[35].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Christian Drillaud, comédien et réalisateur.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Présentation de la commune » (consulté le ).
- Selon deux éléments différents du Géoportail, la carte signale 128 mètres alors que la case Communes signale 130 mètres
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Martaize - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Jean-de-Sauves et Martaizé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Martaize - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Jean-de-Sauves et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- Benoît Leroy, « Vienne : une tornade dévaste une commune, « importants dégâts » », sur Le Point, (consulté le ).
- « Vienne: le village de Saint-Jean-de-Sauves frappé par une tornade », sur BFMTV (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Jean-de-Sauves ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fichier des maires de la Vienne sur le site de la Préfecture. Consulté le 15 novembre 2009
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste – Enquête Structure 2007
- Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
- Panorama de l’Agriculture en Vienne – Juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
- Agreste – Bulletin no 11 de décembre 2005
- Rapport de l’AREC – La gestion des déchets ménagers en Vienne – Recueil des données – Année 2011.
- Notice no PA00105691, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 15 novembre 2009
- Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011