Saint-Germain-des-Essourts
Saint-Germain-des-Essourts | |||||
Croix de cimetière. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Inter-Caux-Vexin | ||||
Maire Mandat |
Alain Burette 2020-2026 |
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Code postal | 76750 | ||||
Code commune | 76581 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
381 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 32′ 22″ nord, 1° 19′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 101 m Max. 171 m |
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Superficie | 9,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Mesnil-Esnard | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Saint-Germain-des-Essourts est une commune française, située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 859 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Forges-les-Eaux à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Germain-des-Essourts est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,5 %), prairies (41 %), forêts (12,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Sancti Germani de Fontanis vers 1240, Fontes en 1319[13], Sanctus Germanus de Fontibus en 1337, Ecclesia Sancti Germani des Ersoucis en 1434[14], Ecclesia sancti Germani de Essourtis (sans date)[15], Paroisse saint Germain des Essours en 1467 et 1501, Ecclesia Sancti Germani des Essours en 1543 et en 1544[16], Saint Germain des Essourts en 1572, Saint Germain de fontaine en 1648, Saint Germain des Essourds en 1738, Saint Germain des Essourts en 1715[17], Saint Germain des Sources ou des Essours en 1715, Saint Germain des Essours en 1757, Saint Germain des Essourts en 1788[18].
L'hagiotoponyme Saint-Germain ferait référence à Germain le Scot.
Le toponyme se traduirait par *Saint-Germain-des-Sources, essours en vieux français ayant le sens de « source »[19].
Salmonville-la-Rivière est une ancienne paroisse de la commune, attestée sous la forme Salemunvilla vers 1050 et 1066[20],[21].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le décret du de l'Assemblée nationale constituante créa 44000 municipalités en France, sur le territoire de chaque paroisse, ville, bourg ou communauté de campagne[22]. La paroisse de Saint-Germain-des-Essourts devint une municipalité. Les paroisses de Fontaine-Châtel et de Salmonville-la-Rivière formèrent une seule municipalité nommée Fontaine-Salmonville. Les premières élections municipales eurent lieu au début de l'année 1790.
Le décret du 10 brumaire an II () de la Convention nationale attribua à toutes les municipalités, qu'elles aient été nommées ville, bourg ou village, le nom de « commune », dans une intention d'égalisation.
En 1800, la commune de Fontaine-Salmonville prit le nom de Fontaine-Châtel[23].
En 1826, la commune de Fontaine-Châtel fut rattachée à celle de Saint-Germain-des-Essourts[24].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2021, la commune comptait 381 habitants[Note 2], en évolution de −5,69 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : 1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Germain.
- Chapelle Sainte-Austreberthe (Fontaine-Châtel).
- Croix de cimetière de Saint-Germain-des-Essourts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Germain-des-Essourts sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Saint-Germain-des-Essourts et Forges-les-Eaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Forges » (commune de Forges-les-Eaux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Forges » (commune de Forges-les-Eaux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Germain-des-Essourts ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267.
- Archives de Seine-Maritime, G 1438.
- Archives de Seine-Maritime, G 9436.
- Archives de Seine-Maritime, G 9531.
- Archives de Seine-Maritime, G 739.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, p. 903.
- Christian Guerrin, « Les compléments toponymiques dans les noms de communes de Seine-Maritime », Nouvelle revue d'onomastique Année 2000, page 313.
- Archives de la Seine-Maritime, 14 H 327.
- Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) », Annales de Normandie, 8e année, n°3, 1958, p. 162.
- « Une démocratie locale émancipée : des élus disponibles, légitimes et respectés », sur senat.fr (consulté le ).
- « Archives départementales de Seine-Maritime - Recherche guidée », sur recherche.archivesdepartementales76.net (consulté le ).
- François Burckard, Guide des archives de la Seine-Maritime, tome 1, Département de la Seine-Maritime, , 407 p., p. 56.
- http://recherche.archivesdepartementales76.net/?id=recherche_guidee_etat_civil_detail&doc=accounts/mnesys_ad76/datas/ir/serie_E_seigneuries_familles_notaires_etat_civil/FRAD076_IR_E_etat_civil.xml&page_ref=2143184&unittitle=Saint-Germain-des-Essourts&unitid=&unitdate=
- « Saint-Germain-des-Essourts : le maire aura bien un successeur en mars prochain : Une première liste vient de se déclarer dans une commune qui cherche un successeur au maire en place depuis 2001 », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Dans cette petite bourgade de 400 âmes, le maire, Jean-Michel Duval, après quatre mandats, ne souhaite pas en briguer un autre. Aussi, une liste a été constituée, composée d’élus sortants et de quatre nouveaux venus. (...) elle sera menée par Dominique Lefaux, premier adjoint sortant, et par Alain Burette, deuxième adjoint sortant ».
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- http://recherche.archivesdepartementales76.net/?id=recherche_guidee_etat_civil_detail&doc=accounts/mnesys_ad76/datas/ir/serie_E_seigneuries_familles_notaires_etat_civil/FRAD076_IR_E_etat_civil.xml&page_ref=954423&unittitle=Fontaine-Châtel&unitid=&unitdate=
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.