Aller au contenu

Sadruddin Aga Khan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Sadruddin Aga Khan
Sadruddin Aga Khan en 1991
Fonction
Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
BostonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalités
Formation
Activités
Période d'activité
Père
Mère
Andrée Josephine Carron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoints
Nina Dyer (de à )
Catherine Aleya Beriketti Sursock (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions

Sadruddin Aga Khan, né le à Neuilly-sur-Seine et mort le à Boston, est un diplomate et haut-fonctionnaire international de nationalité française et suisse.

Sadruddin Aga Khan est le fils de l'Aga Khan III et d'Andrée Joséphine Carron, sa troisième épouse, et l'oncle de l'Aga Khan IV[1].

Il étudie au collège des arts et des sciences de l'université Harvard. Il devient à 32 ans le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés de 1965 à 1977. Après la fin de ses fonctions, il crée la Fondation Bellerive en 1977, vouée à la protection de la nature, qui fusionne en 2006 avec la Fondation Aga Khan (en) (Aga Khan Foundation, AKF). Le secrétariat de la Fondation Bellerive est localisé dans sa propriété, son château de Bellerive[2] situé à Collonge-Bellerive, dans le canton de Genève, en Suisse, où il habite à partir des années 1980[1] et qui est vendu en 2019[3] par ses héritiers (sa veuve et les trois fils [Alexandre, Marc et Nicolas Sursock] du 1er mariage de celle-ci[4]) à la fille du président kazakh, Dinara Nazarbaïeva[2].

Il se marie deux fois et meurt sans descendance :

Le prince Sadruddin Aga Khan meurt le 12 mai 2003 et est inhumé à Collonge-Bellerive.

Décorations

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Joëlle Kuntz, « Avec Sadruddin Aga Khan, un grand musulman de Genève disparaît », Le Temps,
  2. a et b Sophie Davaris, « Le château de Bellerive a été racheté pour 62 millions », sur Tribune de Genève,
  3. Serge Guertchakoff et Marta Shargorodsky, « Ces chateaux qui ont changé de mains », sur Bilan,
  4. Serge Guertchakoff, « Transactions haut de gamme: 2019 a été un petit cru », sur Bilan,

Liens externes

[modifier | modifier le code]