Rue de Verdun (Nantes)
Rue de Verdun | ||||
Vue de la rue de Verdun. | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 13′ 02″ nord, 1° 33′ 08″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Place du Pilori | |||
Fin | Place Saint-Pierre | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Forme | Rectiligne | |||
Longueur | 210 m | |||
Histoire | ||||
Création | Moyen Âge | |||
Anciens noms | Rue de la Chaussée Grande Rue Haute-Grande-Rue |
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Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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La rue de Verdun est une voie de Nantes, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Située dans le centre-ville de Nantes, la rue de Verdun est pavée et bitumée, en partie ouverte à la circulation automobile. Presque rectiligne, elle relie la place du Pilori à la place Saint-Pierre. Longue de 210 mètres, elle croise la rue de Strasbourg à la moitié de son parcours.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Le nom de la voie fait référence à la ville de Verdun et de la bataille meurtrière qui s'y déroule en 1916, durant la Première Guerre mondiale.
Historique
[modifier | modifier le code]La rue serait très ancienne car, selon Camille Mellinet, il s'agirait d'une ancienne voie romaine[1].
Il existait également un petit cours d'eau, le « ruisseau des Carmes », qui descendait l'artère depuis les hauteurs de Saint-Pierre pour se jeter dans l'Erdre, au niveau du couvent des Carmes[1].
Les immeubles qui la bordaient naguère étaient en si mauvais état que des descentes de police étaient régulièrement nécessaires pour procéder à l'évacuation de leurs habitants, craignant l'effondrement des édifices[1].
En 1867, l'artère est scindée en deux par le percement de la rue de Strasbourg.
Si cette dénomination apparaît les plans avant 1914, c'est celle attribuée depuis à l'actuelle rue du Moulin qui faisait alors clairement référence à une « Dune verte »[2]. Édouard Pied indique que le nom de cette artère, avant cette date, était « Haute-Grande-Rue » et, qu'avant 1494, elle constituait, avec l'actuelle rue de la Marne (anciennement « Basse-Grande-Rue »), une voie dénommée « rue de la Chaussée »[1].
La partie entre le carrefour formé par les rues Saint-Denis et des Carmélites avec la place Saint-Pierre est une création de 1867. Cette partie s'est appelée « rue de l'Évêché prolongée », puis « rue Saint-Pierre ». Cette portion étant dans la continuité du reste de la « Haute-Grande-Rue », un changement de nom est appliqué en 1903 ; l'ancienne partie nord-est de la « Haute-Grande-Rue » est devenue la rue Saint-Pierre actuelle, tandis que l'ancienne « rue Saint-Pierre » est intégrée à la « Haute-Grande-Rue »[1].
Depuis 2012, la partie située à l'ouest de la rue de Strasbourg est devenue une voie piétonne qui, dans son ensemble, est restée très commerçante.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Au no 15 : une maison à colombages, cependant non classée aux Monuments historiques.
Références
[modifier | modifier le code]- Pied 1906, p. 135
- Pajot 2010, p. 152
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4)
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 135