Rue Scribe (Paris)
9e arrt Rue Scribe
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Situation | |||
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Arrondissement | 9e | ||
Quartier | Chaussée-d'Antin | ||
Début | 12, boulevard des Capucines | ||
Fin | Place Diaghilev 1, rue des Mathurins |
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Voies desservies | Rue Auber Place Charles-Garnier |
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Morphologie | |||
Longueur | 280 m | ||
Largeur | 22 m | ||
Historique | |||
Création | 29 septembre 1860 | ||
Dénomination | 2 mars 1864 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8519 | ||
DGI | 8887 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 9e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Scribe est une voie du 9e arrondissement de Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]La rue Scribe est située dans le 9e arrondissement de Paris, elle commence boulevard des Capucines, se développe vers le nord-nord-est, croise la rue Auber, longe l'opéra Garnier et la place Charles-Garnier, rejoint la rue des Mathurins au niveau de la place Diaghilev ; elle est prolongée au-delà du boulevard Haussmann par la rue de Mogador.
Elle fait partie de la re-composition de la Chaussée-d'Antin entreprise au XIXe siècle et qui culmine avec les transformations de Paris sous le Second Empire et la construction de l'opéra Garnier.
Ce site est desservi par les stations de métro Opéra et Chaussée d'Antin - La Fayette et par la gare Auber sur la ligne A du RER.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]La rue Scribe est nommée d'après l'auteur dramatique Eugène Scribe (1791-1861), en raison de son voisinage avec l'opéra Garnier, par décret du .
Historique
[modifier | modifier le code]La rue Scribe a été ouverte par décret du , entre le boulevard des Capucines et la rue des Mathurins. La largeur de la partie comprise entre le boulevard des Capucines et la rue Auber a été portée à 22 m ; le décret ne prévoyait que 20 m.
La partie comprise entre la rue des Mathurins et le boulevard Haussmann a été incorporée à la place Diaghilev.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 1 : anciens locaux du Jockey Club de Paris, l'hôtel Scribe construits par les frères Pereire[1].
- Nos 2 à 6 : arrière du Grand Hôtel construit par les frères Pereire[1] et désormais InterContinental Paris Le Grand, dont l'entrée est située sur la place de l'Opéra ; les façades et toitures font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2] ; l'immeuble est en outre assujetti à la servitude d'architecture prévue par le décret du pour les abords de l'Opéra.
- Nos 6, 11, 11 bis, 15 et 17 : les façades et les toitures sur rue des immeubles aux abords de l'Opéra font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [3] ; les immeubles sont en outre assujettis à la servitude d'architecture prévue par le décret du pour les abords de l'Opéra.
Les bâtiments des nos 15-17, au croisement avec la rue des Mathurins, sont construits en 1865 pour accueillir sur cinq étages des logements, des boutiques, un hôtel et une salle de théâtre en sous-sol, l'Athénée-Comique, qui ferme en 1883. La Banque française pour le commerce et l'industrie rachète l'immeuble en 1913, qui est complètement réaménagé ; des grilles protègent désormais les entrées et l'accès à l'intersection des deux rues est percé à cette occasion, destiné aux clients de la banque. En 1935, l'État devient locataire pour une vingtaine d'années, y installant des services des ministères de la Justice, de la Santé, puis des Finances ; il rachète le site en 1957 pour y créer une salle des ventes. Depuis 2009, il accueille un magasin de vêtements[4]. - No 31 : domicile d'Angelo Mariani.
- La bouche de métro de la station Opéra dessinée en 1900 par l'architecte Hector Guimard pour la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris et mise en place en 1904 au coin de la rue Auber, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le , ainsi que d'un label « Patrimoine du XXe siècle[5] ».
- Le théâtre national de l'Opéra, construit par Charles Garnier. La rue Scribe longe la façade ouest, du côté du pavillon de l’Empereur (appelé après la chute du Second Empire « pavillon du chef de l'État ») et de la bibliothèque-musée de l'Opéra.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Joanne Vajda, « Les Pereire et Nagelmackers, promoteurs du transport ferroviaire et du réseau hôtelier parisien, 1855-1900 », Revue d’histoire des chemins de fer, no 38, (lire en ligne).
- « Grand Hôtel », notice no PA00088909, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Immeubles aux abords de l'Opéra », notice no PA00088922, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Panneau historique à l'intérieur du bâtiment.
- « Métropolitain, station Opéra », notice no PA00088992, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.